Logitech G900 Chaos Spectrum : la promesse
Vendue 180 euros, la G900 Chaos Spectrum fait partie des modèles haut de gamme au catalogue Logitech. Souris pour joueur à la fois sans fil et filaire, elle vient challenger certaines références de Razer ou encore SteelSeries proposant un mode de connexion semblable. A-t-elle ce qu’il faut pour justifier son prix élevé ?
Logitech G900 Chaos Spectrum : la réalité
Logitech est un constructeur historique dans la conception de périphériques PC dédiés aux jeux vidéo. Ainsi, outre ses claviers et casques, il propose aussi des souris, l’arme principale pour faire la différence face à ses adversaires. Et si la marque suisse n’avait pas proposé de souris sans fil pour joueurs depuis les G602 et G700, la G900 Chaos Spectrum débarque avec la ferme intention de devenir une référence.
G900 Chaos Spectrum : variation sur bouton
Nous ne reviendrons pas sur toutes les caractéristiques techniques de la souris, très largement abordées dans notre article publié lors de l’annonce de sa sortie. Nous repréciserons cependant deux points. Le premier : le design du mulot est dans la lignée de toute la gamme Core et autre Spectrum, c’est-à-dire très anguleux et un peu déstructuré. Cependant, à la différence des autres souris haut de gamme de la marque, la G900 Chaos Spectrum est surtout adaptée tant aux droitiers qu’aux gauchers. Second point, corolaire du design, il est possible de placer deux boutons de chaque côté de la souris. Ainsi, leur nombre passe de de 7 à 11 en quelques secondes.
Gauchers comme droitiers, votre paume va l’adorer
En main, les promesses ergonomiques faites par Logitech sont tenues : la G900 ne pèse que 106 grammes (batterie comprise) et 154 grammes avec le câble. Le plastique dont elle est composée est solide… et nous l’avons éprouvé ! La souris a plusieurs fois effectué quelques sauts depuis le haut de notre bureau. Pas de souci, elle a survécu et aucun composant ne se balade à l’intérieur.
Ses formes légèrement arrondies lui permettent de bien tenir dans le creux de la paume. Ainsi, le dos est bombé comme il faut, l’angle des clics principaux est tout aussi appréciable. Le pouce et l’auriculaire trouvent parfaitement leur place sur les flancs de la souris.
Mention spéciale aussi à la molette en métal qui, selon vos envies, peut offrir un défilement cranté ou libre. Il suffit de presser le bouton situé juste en dessous de celle-ci pour que le type du défilement change.
Terminons enfin par le confort de glisse : posée sur un tapis de jeu, elle parcourt les kilomètres sans jamais faiblir et ses gros patins en téflon tiennent bien le coup.
Un signal sans fil puissant et stable
Autre promesse de Logitech : proposer une utilisation sans fil aussi performante que celle obtenue en filaire. Difficile pour nous de juger autrement qu’avec nos mains et nos sensations dans les différents jeux car nous n’avons pas les installations nécessaires pour mesurer le taux de réponse entre la souris, le récepteur et le PC.
Cependant, il faut bien avouer que nous qui détestons d’ordinaire les mulots de jeu dépourvu de fil, la G900 est presque arrivée à nous convaincre de ne jamais l’utiliser avec son câble. La précision et la réactivité étaient au rendez-vous et nous n’avons pas constaté de comportement anormal dû à la proximité d’autres appareils émettant des ondes. Nous n’avons pas raté de headshots à cause de parasites… simplement à cause de notre manque de skill. Mais ça, c’est normal.
Greffer le fil en 2 secondes chrono
En mode sans fil, la souris fonctionne bien entendu sur batterie, qui n’est malheureusement pas amovible. Pratique, le niveau de charge est renseigné à la fois par le pilote (et donc à l’écran du PC) mais aussi par les trois petites LED sur la souris.
Ces mêmes LED clignotent dès que la charge atteint un certain palier que vous aurez défini. En utilisation importante, la batterie tient – selon nos constats – entre 20 et 25 heures. En usage ponctuel et à condition de penser à l’éteindre complètement (sinon elle se met simplement en veille), la G900 tient presque une semaine.
En cas de panne sèche, il suffit de débrancher le récepteur sans fil situé au bout du câble et d’enficher ce dernier dans le nez de la souris.
Aucune interruption de programme, ni réinitialisation d’aucune sorte de la part du pilote ou de la souris n’est nécessaire lorsqu’on passe d’un mode de connexion à l’autre : vous pouvez continuer à jouer comme si de rien n’était.
Pilote indispensable pour les plus mordus
Côté pilote justement, les habitués de la marque sont en terrain connu. Pour les autres, pas d’inquiétude, tout y est clair et bien expliqué. Via ce dernier, il est ainsi possible de programmer jusqu’à cinq profils différents, correspondant chacun à un jeu, dans la mémoire interne de la souris. On peut y régler le rôle des 7 à 11 boutons mais attention, le nombre de boutons choisi sera répercuté sur tous les profils.
Bien entendu, dans chaque profil, on peut enregistrer jusqu’à cinq vitesses de capteurs à sélectionner à la volée, à condition d’assigner un bouton à cette tâche.
Pour naviguer entre les profils, une pression sur le bouton situé sous la souris suffit. Et pour les différencier, il est bien sûr possible de leur associer des couleurs, reprises par les LED.
Enfin, hormis la programmation de macros (séquences de plusieurs touches concentrées sur un seul bouton), le pilote offre aussi la possibilité d’associer encore plus de profils de commandes, mais à condition de les stocker sur le PC.
Bref, vous l’aurez compris, le passage par le pilote se révèle obligatoire dès qu’on veut exploiter pleinement les capacités de la souris. Surtout pour la programmation des profils qui, de base, sont décevants. A noter, les boutons latéraux de gauche sont reconnus par la plupart des jeux et ce, sans installation du programme Logitech.
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