Logitech Cube : la promesse
Logitech fait très fort avec cette nouvelle souris : un format liliputien ; une forme aussi originale qu’inattendue ; une surface tactile en guise de molette ; et un mode présentation (qui ne présente d’ailleurs qu’un intérêt très limité pour une grande majorité d’utilisateurs). Manque de place oblige, une batterie remplace la ou les traditionnelles piles. Celle-ci se recharge par l’intermédiaire d’une connexion microUSB. La Cube est-elle facile à utiliser ? Et quelle est son efficacité ? Voici nos réponses à ces questions.
Logitech Cube : la réalité
Contrairement à ce qu’indique son nom, la Cube n’est pas une souris cubique. Seule sa cachette (sa boîte) l’est ! En fait, il s’agit plutôt d’un monolithe blanc brillant ressemblant plus à un briquet pour les uns ou à une gomme pour les autres. Bref, une chose est sûre : ses formes n’évoquent pas une souris à première vue ! Dès lors, la prise en main est atypique : on tient la souris avec le pouce, le majeur et l’annulaire, tandis que le pouce glisse et clique. L’auriculaire peut dormir… Comme la souris glisse parfaitement et sans effort, cela ne pose au final aucun problème.
Mini-batterie intégrée
Manque de place oblige, la souris ne dispose pas d’emplacement pour ranger le minuscule émetteur-récepteur radio qui se connecte au port USB du PC. Pas d’emplacement pour une pile non plus. La Cube intègre donc directement une batterie, rechargeable par l’intermédiaire d’une connexion USB. Un mini-câble de 14 cm est d’ailleurs fourni. Une fois chargée à bloc, la souris est prête à gambader. Et pour éviter un déchargement trop rapide de sa batterie, un interrupteur permet de couper le courant en cas d’inutilisation prolongée.
Le niveau de charge de la batterie de la Cube est visible dans le logiciel SetPoint. D’autre part, quand la batterie atteint un niveau faible, un message apparaît à l’écran et un petit voyant rouge se met à clignoter à l’arrière du mini-mulot. Difficile de rater ces alertes et de se retrouver à court de souris.
Cela défile à toute vitesse
A l’instar de l’autre nouvelle souris de Logitech, la m600 Touch Mouse, dont nous avons publié le test il y a quelques jours, la surface tactile qui remplace la molette est parfaitement réactive. Aucun souci donc pour faire défiler les pages Web verticalement. Comme avec la m600, d’une pichenette de l’index, on atteint en une fraction de seconde le haut ou le bas de la page, dans n’importe quel logiciel. Si le mouvement de l’index est lent, la page défile avec plus de précision (comme avec une molette en quelque sorte !).
La manipulation est même légèrement plus facile à effectuer sur la Cube en raison de son dos plat, qui permet au doigt de rester plus longtemps en contact avec la surface tactile. On aura juste constaté, parfois, une légère tendance à faire défiler une page sur quelques centimètres alors qu’on n’a rien demandé ! Contrairement à la m600, les fonctions tactiles de la Cube s’arrètent là. Il n’y a pas moyen de passer aux pages suivantes ou précédentes dans un navigateur Internet d’un balayage horizontale du doigt dans un sens ou dans l’autre.
Les deux boutons, pour leur part, demeurent mécaniques. Ils ne sont pas juxtaposés, mais superposés. Du coup, l’utilisation du clic droit n’est pas très intuitive. Rien de rédhibitoire toutefois !
Une mini-souris qui présente bien
Enfin, comme cette mini-souris se loge facilement dans une poche ou un recoin d’un sac, elle est particulièrement adaptée aux grands voyageurs. Les professionnels sont donc une des cibles potentielles de cette souris. C’est pourquoi Logitech a affublé la Cube d’un mode Présentation, au fonctionnement simplissime. Il suffit de soulever la souris pour l’activer, après avoir lancé une présentation en mode diaporama dans Microsoft PowerPoint (nous l’avons également testé avec le logiciel de présentation d’OpenOffice). Ensuite, le bouton gauche de la souris fait passer à la diapositive suivante. Jusque-là rien d’extraodinaire puisque le clic gauche de n’importe quelle souris fait la même chose. Mais, si on retourne la souris (on la met sur le dos) et qu’on clique à nouveau sur le bouton de gauche, on revient directement à la diapositive précédente. Pas de quoi se relever la nuit, mais un retour en arrière s’effectue ainsi plus discrètement, plus naturellement. C’est aussi plus rapide que de faire un clic droit, pour qu’apparaisse le menu contextuel de PowerPoint et que de sélectionner l’option “précédent”, qui permet aussi de revenir en arrière dans la présentation.
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