Un smartphone avec stylet pour le tiers du prix du Galaxy Note 7 : c’est ce que propose LG avec son Stylus 2. Bien évidemment à ce prix, impossible d’avoir une finition et une puissance équivalente. Cela se voit à l’oeil nu dès que l’on sort l’appareil de la boîte. Le dos en plastique rainuré ne dégage pas une impression de haute qualité. Le design n’est pas non plus flamboyant. On remarque au dos les classiques boutons de volume et de verrouillage chers à LG, mais aucune trace ici de capteur d’empreintes digitales.
Limité à une définition HD (720 x 1 280 points), l’écran affiche un très bon contraste de 1 373:1. Malheureusement, la luminosité de seulement 302 cd/m² gâche un peu cette bonne performance. On obtient, malgré tout, un écran globalement équilibré, à condition de ne pas l’utiliser en extérieur en plein soleil.
Un stylet à l’usage très basique
Lorsqu’il y a une bonne lumière, le capteur photo de 13 mégapixels s’en sort plutôt bien, avec des clichés assez précis et un autofocus rapide. Les choses se gâtent rapidement en environnement sombre avec un rendu qui se fait flou. Enfin, malgré une fluidité évidente, les vidéos manquent d’une stabilisation qui rendrait l’ensemble vraiment agréable à visionner
Caché dans la tranche, en haut à droite de l’appareil, se trouve le stylet. Bien moins avancé technologiquement que celui du Galaxy Note 7, il consiste en une simple tige de fer munie d’une pointe en fibre. Selon LG, cette dernière, plus fine que le caoutchouc, assurerait un tracé plus précis. Dans les faits, l’utilisation est bien moins avancée que celle d’un Galaxy Note 7. Ici, pas de sensibilité à la pression par exemple. Pour varier l’épaisseur d’un trait, il faudra plutôt jouer sur la vitesse de déplacement, un choix peu naturel.
Au-delà du dessin, le stylet permet également de faire des captures de ce qui est affiché à l’écran et bien sûr de prendre des notes. Notons aussi la présence d’un tuner à la norme DAB+. Autrement connue sous le nom de Radio Numérique Terrestre (RNT), cette technologie est l’équivalent de la TNT pour l’audio. Mais elle est surtout dédiée à l’écoute en mobilité. En effet, en Île-de-France à l’extérieur, on capte jusqu’à 50 stations, dont celles du service public. Nice et Marseille sont également couvertes. Malheureusement, en intérieur, nous n’avons réussi qu’à capter huit radios ou une quinzaine si nous étions près d’une fenêtre.
L’autonomie, bon point pour le Stylus 2
Question performances pures, ce modèle n’est pas un foudre de guerre. Il intègre notamment un processeur Snapdragon 410 à 1,2 GHz, une puce graphique Adreno 306 et 1,5 GHz de RAM. Un peu léger pour faire tourner le smartphone correctement dans tous les usages. Son interface présente par ailleurs quelques latences désagréables et agaçantes au quotidien. Pour les jeux 3D, avec un peu moins de 30 images par seconde affichées au test Epic Citadel, il est ardu de jouer correctement, sauf à réduire drastiquement la définition des jeux.
En dehors de son prix et de sa large diagonale, le Stylus 2 a cependant une corde à son arc : une autonomie très correcte. Avec sa batterie de 3 000 mAh et son processeur peu puissant, il a tenu 8 h 33 à notre test d’utilisation polyvalente. Il excelle par ailleurs en communication avec presque 25 heures d’affilée en appel.
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