LG HW300G : la promesse
Nous avons testé dernièrement le Qumi de Vivitek, un appareil qui fait partie de la famille des miniprojecteurs. Le HW300G est un autre de ces appareils, bien plus performants que les picoprojecteurs (lire le test de l’Optoma PK120), mais bien moins que les projecteurs à rétro-éclairage à lampe classique. Le HW300G fonctionne sur la technologie DLP et utilise un dispositif de rétro-éclairage par DEL. Principaux atouts : cela réduit la consommation et la chauffe. Inconvénient : l’intensité de la DEL est dix fois moins puissante qu’avec les rétro-éclairages à lampe.
LG HW300G : la réalité
Le HW300G de LG bénéficie d’une finition tout simplement impeccable. En plus de la télécommande, les boutons sur le dessus offrent un contrôle total de l’appareil au travers de menus sous forme d’icônes vraiment très simples à utiliser. Ceux-ci ressemblent d’assez près aux menus des téléviseurs de la marque.
Un vidéoprojecteur qui se passe de PC
La connectique du HW300G se limite au minimum exigible : une entrée HDMI, une entrée VGA, une prise casque, des interfaces Composite et Composante (avec un câble adaptateur livré) et un port USB. Grâce à ce dernier et à une puce de décodage intégrée, HW300G lit les deux principaux formats d’images (JPEG) et audio (MP3) ainsi qu’une belle variété de fichiers vidéo : DivX (3.11 à 6), WMV, Xvid, H264, Mpeg-1/2/4, mais aussi le conteneur MKV. Ajoutons à cela qu’il est également compatible avec des documents bureautiques, à savoir les extensions .doc, .pdf, .ppt et .xls. Voilà qui lui permet de se passer de lecteur externe, mais pas de prise puisqu’il fonctionne exclusivement sur secteur. Nous avons d’ailleurs mesuré une consommation maximale de 66,4 watts.
Une initiation à la vidéo HD 720p
Étant donné le petit format de ce vidéoprojecteur, on aurait pu s’attendre à une image tout juste correcte. Toutefois, la définition de 1 280 x 720 points et sa comptabilité MKV permettent de regarder des vidéos en haute définition dans une qualité très correcte. Comme le Qumi de Vivitek, l’appareil affiche un joli piqué, mais le système d’éclairage par DEL montre rapidement ses limites.
Ainsi, il est impératif de réaliser la projection dans une salle sombre et mieux vaut éviter d’installer l’appareil à plus de trois mètres de l’écran. Profitons-en pour signaler que les mesures qui suivent ont été faites suivant notre procédure, consistant à placer l’appareil à 2 mètres de l’écran et diffuser des images de référence en mode cinéma et en mode standard. L’oreille et les yeux sont ensuite sollicités lors de la lecture de Blu-ray (via une platine).
LG HW300G : quelques chiffres
Dans ces conditions, le HW300G affiche une image de 1,7 de diagonale d’une qualité, nous le disions, très correcte. Le petit est au mieux de sa forme en mode standard. Nous avons mesuré un taux de contraste de 821:1 et une luminosité de 49 cd/m². Une luminosité assez élevée pour ce type d’appareil, mais qui se fait au détriment des couleurs, moins fidèles qu’en mode cinéma. On note en revanche pour ce dernier mode une chute significative du taux de contraste (674:1) et de la luminosité (33,7 cd/m²). Si à l’œil on s’en accommode rapidement, on préfèrera peaufiner soi-même ses réglages.
Le son, sans pour autant pouvoir parler de qualité, est suffisant pour accompagner une projection occasionnelle. En fait, quand on sait à quel point le son est mauvais sur certains projecteurs conventionnels, on se dit que le rendu est à la hauteur pour ce petit HW300G. Néanmoins, pour se faire plaisir, il faudra y ajouter un dispositif externe (un kit d’enceintes branché sur la prise casque par exemple).
Enfin, le HW300G est assez bruyant. Placé à 50 cm de son ventilateur, nous avons mesuré 39,9 dB.
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