LG G Flex 2 : la promesse
Mise à jour du 23 mars 2015 :
Nous avons testé un exemplaire final du LG G Flex 2 destiné à la vente, et constaté les mêmes qualités et défauts. Certaines autonomies ont légèrement changé : il est passé de 6 à presque 12 heures en navigation Web, mais perd une heure en lecture vidéo (moins de 10 heures, contre 11 heures auparavant). L’autonomie globale n’a pas changé, elle reste trop faible. Enfin, le problème de la désactivation des deux coeurs Cortex-A57 du processeur est toujours présent dans ce modèle définitif. Bref, de quoi confirmer la note que nous voulions lui mettre : 2 étoiles.
Article original du 2 février 2015 :
Le premier G Flex de LG offrait des performances excellentes, notamment une très bonne autonomie, mais son écran souffrait de beaucoup de défauts d’affichage. Aujourd’hui, le coréen lance la deuxième version de son smartphone incurvé, avec un écran toujours P-OLED, mais cette fois Full HD. LG opte aussi pour la toute dernière génération de processeurs Snapdragon de Qualcomm, le 810, avec un système 64 bits à même d’exploiter toutes ses capacités.
LG G Flex 2 : la réalité
Côté design, rien à redire. Les finitions sont parfaites et l’appareil affiche une esthétique très séduisante, notamment grâce à sa courbure. L’écran occupe une large surface de la face avant du smartphone, ce qui lui donne encore plus de charme. Seule réserve : la coque arrière du smartphone reste dans un plastique brillant et glissant, pas très agréable au toucher. Ses propriétés « inrayables » restent assez gadgets, et pas vraiment convaincantes, selon nos tests : nos légères rayures n’ont pas du tout disparu. Mais le point fort du G Flex 2, c’est surtout sa grande légèreté pour un appareil au format 5,5 pouces. Il est donc très agréable, surtout entre des mains de grande taille.
Très bel écran, pas assez lumineux
On retrouve avec plaisir la technologie OLED (en Plastic-OLED pour la flexibilité) au sein de l’écran du G Flex 2. L’image est beaucoup plus convaincante que celle du premier G Flex du coréen : il n’y a plus de problème de « grain » d’image (presque invisible car la définition est bien plus fine), ni de réactivité des pixels (pas de traînée de mouvement même à faible luminosité), ni de persistance d’affichage. Le contraste est parfait, les couleurs sont belles, les angles de vision très larges… Seule la luminosité de l’écran est insuffisante : seulement 222 cd/m² en moyenne (278 cd/m² en désactivant l’économie d’énergie OLED, ce qui n’est pas conseillé), alors que le Galaxy S5 plafonne à plus de 500 cd/m². Quant à la courbure, chacun l’appréciera à sa manière, mais une chose est certaine : elle n’est absolument pas gênante.
La matrice de l’écran OLED du LG G Flex 2 affiche le même quadrillage que celle du Galaxy Note 4… Sauf que chez Samsung, ce sont deux petits sous-pixels verts qui accompagnent deux gros sous-pixels rouge et bleu.
La question du processeur
Lors de nos tests, nous avons très vite remarqué un comportement assez étrange du processeur Snapdragon 810 qui arme le G Flex 2. Certaines rumeurs évoquent des surchauffes inhabituelles du Snapdragon 810, mais selon notre sonde, la coque de l’appareil ne chauffe pas plus que d’autres… Le problème se situe ailleurs : certains tests de performances n’étaient pas aussi fulgurants que prévus, ce qui laisse à penser que la puce semble prendre des mesures drastiques pour maintenir sa température à un niveau acceptable.
En effet, le processeur désactive très vite deux de ses quatre cœurs les plus puissants lorsqu’il est poussé à son maximum. En pratique, rien de bien grave puisque l’appareil fait tourner de manière très fluide et rapide toutes les applications Android actuellement disponibles sur le Play Store de Google. Mais, d’après nos constations, sa puce Snapdragon 810 ne peut pas tenir plus de 20 secondes avec ses quatres cœurs Cortex-A57 chargés au maximum (sans jamais dépasser les 2 GHz).
De même, dans les jeux en 3D, le très puissant circuit graphique Adreno 430 de Qualcomm offre des performances décevantes, surtout qu’il ne doit gérer qu’une définition Full HD classique : pas plus de 50 images par seconde dans Epic Citadel (et 46 ips après 20 minutes de tests, donc sans ralentissement flagrant). D’autres smartphones avec écran Full HD et processeur Snapdragon 801 (Adreno 330) dépassent les 55 ips dans ce même test.
Autonomie trop faible
Mais la grosse déception de ce G Flex 2 (non finalisé, faut-il le rappeler) concerne l’autonomie. Nous avons mesuré un premier score de plus de 21 heures en conversation vocale, ce qui n’est pas mauvais. Mais lorsque l’écran est allumé et l’appareil en activité, son endurance s’effondre : à peine 5h19min dans notre test polyvalent (plutôt exigeant avec le processeur), seulement 6 heures en navigation Web (peu exigeant avec le processeur) et pas plus de 11 heures en lecture vidéo. Un autre modèle définitif a tenu 12 heures en navigation Web et 10 heures en lecture vidéo, et donné les mêmes scores dans les deux autres tests d’autonomie.
Les performances du G3 en photo
Pas de surprise, le G Flex 2 intègre le même dispositif que le G3 pour la photo, et il capture donc des images de qualité identique. Globalement, c’est excellent, parfois même plus détaillé que l’iPhone 6 Plus et le Galaxy Note 4. La balance des blancs est très souvent juste, le HDR raisonnable, rapide et réussi.
En basse lumière, le G Flex 2 se place parmi les meilleurs, comme le G3, mais reste un cran en dessous des Galaxy Note 4 et iPhone 6 Plus. En vidéo, c’est très fluide et détaillé, surtout en 4K, mais la mise au point est parfois trop poussive. Dommage, aussi, que le capteur en façade n’offre qu’une définition de 2,1 mégapixels.
En basse luminosité, le G Flex 2 taquine les plus grands.
Le HDR reste raisonnable sur les couleurs, et très efficace.
A gauche, du Full HD étiré, à droite de l’UHD en 1:1.
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