Lenovo Yoga Tablet 2 Pro -1380L : la promesse
Présentée en même temps que le Yoga 3 Pro et les petites tablettes Yoga Tablet 2, la Yoga Tablet 2 Pro est l’un des produits phares du chinois Lenovo pour cette fin d’année. Le concept ? Une tablette Android à écran 13,3 pouces embarquant dans son «bourrelet» un pico projecteur ! Une grande première dans le monde de l’ardoise numérique. Et pour contenter tout le monde, elle sera disponible en versions Wi-Fi (500 euros) et 4G (600 euros) courant novembre. C’est cette dernière que nous avons eue en test.
Lenovo Yoga Tablet 2 Pro -1380L : la réalité
Imaginez une ardoise Android qui aurait englouti un vidéoprojecteur et un ultraportable dont il aurait oublié de recracher le clavier ! Avec son grand écran tactile de 13,3 pouces en 2560 par 1440 pixels, cette Yoga Tablet 2 Pro vous fait voir l’interface du système d’exploitation Google (4.4.2) en très grand. Elle reprend les lignes et les boîtiers alu’ de ses petites sœurs, de même que le «bourrelet» cylindrique qui permet une meilleure prise en main, surtout lorsqu’on s’en sert comme d’une liseuse. Le-dit bourrelet renferme aussi un support pivotant qui permet de faire varier l’inclinaison de la tablette et ainsi de la positionner en mode chevalet ou pupitre. Il est même possible de la positionner au mur, sur un crochet, car le support est percé en son centre. Et, si malgré la bonne qualité d’affichage de la dalle IPS et les quatre positions possibles vous souhaitez visionner du contenu à plusieurs et autrement, allumez le projo’ !
Un pico d’appoint pour la Yoga Tablet 2 Pro
Lenovo innove en plaçant un pico projecteur dans son cylindre de support. Pour l’activer, rien de plus simple, il suffit de presser quelques secondes sur un petit bouton situé sur l’un des flancs de la tablette et, tadam ! La lumière est. Pour régler la focale (la netteté) en fonction de la taille et la distance du mur sur lequel vous projetez, il faut jouer sur un petit bouton, se trouvant lui aussi sur le cylindre.
Le pico en fonctionnement, l’écran de la tablette se coupe naturellement mais il est possible de le réactiver en tapotant dessus. La définition de l’image du projecteur n’est pas formidable mais, pour regarder des photos, des vidéos ou afficher une présentation ou un tableau de calcul sur un mur ou une toile, c’est bien suffisant. À noter, changer la petite lampe est impossible.
Une endurance plutôt décevante
Pico allumé, la tablette tient presque 5 heures en projection vidéo continue. Pico coupé, toujours en mode vidéo, l’endurance passe à 7 heures 36 minutes. Elle atteint presque les 8 heures en surf Web. C’est assez peu et c’est surtout la moitié de l’autonomie annoncée par Lenovo. À titre de comparaison, la Galaxy Note Pro 12.2 Wi-Fi tenait 11 heures dans les mêmes conditions.
Photo, vidéo et audio : c’est plutôt bon
Lors de la présentation, Lenovo était très fier de nous annoncer que son partenariat avec JBL avait débouché sur l’implantation d’un petit caisson de basse de 5 watts (en plus des petites enceintes en façade) au dos de la tablette. La qualité sonore est bien au-dessus de ce que nous avons l’habitude d’entendre sur les autres ardoises, c’est certain. Mais, rien de bluffant non plus. À noter, le caisson partage sa grille de plastique avec le bouton déverrouillant le socle de la Yoga Tablet 2 Pro mais aussi avec un capteur photo 8 Mpixels, filmant en Full HD. Porter à bout de bras cette ardoise de 950 grammes pour faire des clichés n’est pas ce qu’il y a de plus confortable. Mais pour faire quelques photos ou de courtes séquences vidéo, elle s’en sort bien, il faut le reconnaitre.
Capitaine Atom à la barre
Pris entre l’écran et le dos de la tablette se trouve un Atom Z3745, un processeur quatre cœurs cadencé à 1,86 GHz, en charge de faire tourner Android 4.4.2 et la surcouche Lenovo (réussie) en toute fluidité. Cette puce Intel est également en charge des éventuels calculs 3D des petits jeux auxquels vous souhaiteriez jouer sur l’ardoise. Ne vous attendez cependant pas à des prouesses de sa part dans ce domaine car elle obtient 5837 points à AnTuTu BenchMark. À titre de comparaison, le Mali T628 du Samsung Exynos 5 Octa de la Galaxy Tab S10.5 obtient plus de 9000 points et la partie graphique de la Tegra K1 de la Shield Tablet Nvidia, plus de 20000 points.
En revanche, côté stockage, c’est la déception. Sur les 32 Go théoriques annoncés par Lenovo, seuls 11 sont disponibles pour l’installation de vos applis. Onze malheureux gigas ! Même en faisant le ménage parmi les petits softs déjà présents, on ne récupère pas beaucoup d’espace et impossible de trouver ce qui prend autant de place sur le SSD de la tablette. Il faudra donc insérer d’urgence une carte microSD dans la tablette si vous comptez y conserver beaucoup de morceaux de musique, photos et vidéos.
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