Lenovo présente ses ordinateurs portables Yoga Slim comme des produits élégants, ultrafins et légers, permettant de travailler de n’importe où et de donner libre cours à sa créativité. Cette gamme d’ultraportables vient prendre place dans le catalogue du constructeur entre les Yoga Pro, plus puissants et un peu plus haut de gamme, et les Yoga 2-en-1 au design convertible bien plus spécifique.
En plus des versions équipées d’un processeur AMD Ryzen AI ou d’un Core Ultra d’Intel (tel que le Yoga Slim 7i Aura Edition que nous avons également testé), Lenovo propose une déclinaison embarquant une puce Qualcomm : le Yoga Slim 7x Gen9. Plusieurs variantes sont bien entendu disponibles, avec un processeur Snapdragon X Plus ou X Elite selon le cas. La version du Yoga Slim 7x qui est passée entre les mains du 01lab est justement équipée de cette seconde puce. Design, performances ou encore autonomie : qu’attendre en pratique de ce PC Copilot+ commercialisé à 1500 euros ?
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Un design élégant qui respire la solidité
Le design ultraportable du Yoga Slim 7x, à la fois moderne et sobre, attire l’attention dès le premier regard. Sa coque en aluminium à la finition lisse lui confère une impression de solidité et de rigidité, avec un assemblage précis des différents éléments, tandis que les bords arrondis contribuent à une prise en main confortable et soulignent la finesse de l’appareil. Compact et léger, le Yoga Slim 7x affiche en effet une épaisseur de seulement 12,9 mm pour un poids de 1,28 kg sur la balance. De quoi le transporter facilement dans un sac ou une mallette, un atout qui ravira les utilisateurs nomades, les créateurs en déplacement et les étudiants.
En ouvrant l’ordinateur, le design intérieur se révèle avec une attention particulière portée à l’ergonomie et à l’esthétique. L’écran OLED de 14,5 pouces s’insère harmonieusement, avec des bordures fines optimisant la surface d’affichage tout en contribuant à l’aspect moderne de l’appareil.
La webcam et le module infrarouge sont placés dans une excroissance au sommet de l’écran, permettant de réduire davantage l’épaisseur des bordures et facilitant au passage l’ouverture de l’ordinateur d’une seule main. La kyrielle d’autocollants positionnés à côté du pavé tactile par le constructeur détone en revanche de manière grossière avec l’élégance générale du Yoga Slim 7x…
Un écran OLED lumineux mais qui reste sujet aux reflets
La dalle tactile du Yoga Slim 7x adopte une diagonale de 14,5 pouces, une taille qui offre un équilibre entre une surface de travail confortable et une portabilité aisée. Sa définition de 2944 x 1840 pixels et son ratio 16:10 offrent un espace vertical supplémentaire par rapport au traditionnel 16:9, particulièrement bénéfique pour la productivité en facilitant la lecture de documents longs, la navigation web et le travail multitâche avec plusieurs fenêtres ouvertes. Lenovo a clairement pensé ce Yoga Slim 7x pour une variété d’usages, allant de la productivité quotidienne à la consommation de contenu multimédia.
Technologie OLED oblige, l’écran offre des noirs absolus, des couleurs vives – la couverture colorimétrique atteint 100% des espaces sRGB et DCI-P3 – et un contraste virtuellement infini. La dalle profite en outre d’une fréquence de rafraîchissement de 90 Hz, offrant une amélioration sensible par rapport aux écrans 60 Hz standard et rendant les animations et le défilement plus doux et plus agréables.
En mode SDR (Standard Dynamic Range), la luminosité maximale mesurée atteint 473 cd/m², assurant une bonne visibilité même dans des environnements lumineux ou en extérieur ; il faut bien ça pour compenser partiellement la réflectance un peu élevée de la dalle brillante mesurée à 114 GU malgré le traitement antireflets, là où un bon écran mat ne dépasse pas les 50 GU. En mode HDR (High Dynamic Range), la luminosité peut grimper jusqu’à environ 930 cd/m², permettant alors de profiter pleinement du contenu HDR avec une gamme dynamique étendue. L’écran est par ailleurs compatible Dolby Vision, optimisant davantage l’expérience de visionnage de films et de séries compatibles.
Pour un appareil destiné aux créateurs, on regrettera par contre que la dalle ne soit pas parfaitement calibrée d’usine avec un delta E moyen mesuré à 4,62 ; au dessus de 3, la différence entre une couleur source et celle affichée par l’écran devient habituellement perceptible.
Clavier et pavé tactile : confort et efficacité au menu
Le clavier rétro-éclairé du Lenovo Yoga Slim 7x adopte une disposition chiclet, avec des touches aux dimensions généreuses séparées par de petits espaces contribuant à réduire les erreurs de frappe. Les touches elles-mêmes profitent d’une course de 1,5 mm procurant une sensation de retour tactile notable et évitant une sensation de frappe superficielle. La frappe est agréable et de réactive, avec une résistance satisfaisante lors de la pression. La base du clavier ne présente de son côté pas de fléchissement, même lors d’une utilisation vigoureuse, assurant ainsi une stabilité appréciable et confirmant la robustesse de l’ensemble.
Le pavé tactile se distingue par sa taille importante, occupant une surface significative sous le clavier et offrant suffisamment d’espace pour la navigation et les gestes multi-touch. Sa surface lisse permet un glissement des doigts fluide et précis, tandis que sa position centrale sous la barre d’espace minimise les mouvements inutiles de la main.
Une connectique moderne mais minimaliste
La connectique du Lenovo Yoga Slim 7x repose intégralement sur trois ports USB 4.0 Type-C polyvalents, offrant des capacités étendues pour le transfert de données avec leur débit de 40 Gbps, la charge avec la compatibilité Power Delivery 3.1, et la connexion d’écrans avec la prise en charge de la norme DisplayPort 1.4. Ne cherchez en revanche pas de prise audio, de port USB Type-A pour les périphériques d’ancienne génération, de lecteur de cartes mémoires ou encore de sortie HDMI : en cherchant à tout prix à réduire l’épaisseur de son Yoga Slim 7x, Lenovo a forcément du faire des concessions…
Pas de surprise, bonne ou mauvaise, côté connectivité : l’ultraportable de Lenovo profite des dernières normes en matière de connexion sans fil avec du WiFi 7 et du Bluetooth 5.4.
Un ensemble audio et une webcam corrects
Quatre haut-parleurs – deux tweeters de 2 watts et deux woofers de 2 watts – composent le système audio certifié Dolby Atmos du Yoga Slim 7x. Orientés vers le haut et situés de part et d’autre du clavier, ils offrent une qualité sonore suffisante pour la consommation de contenu multimédia, avec un volume sonore satisfaisant et une bonne clarté pour cette catégorie d’appareil ultraportable.
Assistée par un capteur infrarouge principalement utilisé pour la reconnaissance faciale et l’authentification via Windows Hello, la webcam Full HD (2 Mpx) du Yoga Slim 7x se montre capable de capturer avec précision les détails, mais atténue parfois un peu trop les couleurs. Elle assure tout de même une clarté d’image satisfaisante pour les appels vidéo et les visioconférences. On appréciera au passage la présence d’un interrupteur physique situé sur le côté droit de l’appareil qui permet de couper électroniquement l’accès à la webcam, offrant ainsi une garantie supplémentaire en matière de confidentialité.
L’évolutivité sacrifiée sur l’autel de la compacité
La conception interne de ce Yoga Slim 7x témoigne de son orientation vers la compacité et l’efficacité, au détriment – logique – de l’évolutivité ; Lenovo a ici clairement cherché à optimiser l’agencement des composants pour obtenir la machine la plus fine et la plus légère possible tout en intégrant une puissance de traitement suffisamment puissante pour convenir aux créateurs de contenu.
Le retrait de la plaque inférieure s’avère aisé, un bon point pour la maintenance de cet ultraportable. Une fois ôtée, on découvre la plateforme Qualcomm avec un SoC Snapdragon X Elite dans sa version X1E-78-100 ; celle-ci regroupe 12 cœurs CPU Oryon avec une fréquence maximale de 3,4 GHz, un circuit graphique Adreno X1-85 d’une puissance de 3,8 TFLOPS ainsi que 16 Go de mémoire LPDDR5x, une quantité fixe qu’il ne sera hélas pas possible d’augmenter en cas de besoin. Le stockage est confié à un SSD Samsung PM9C1a – remplaçable, lui – de 512 Go au format M.2 NVMe profitant d’une interface PCIe 4.0 x4.
Yoga Slim 7x : nos tests de performances
Si le processeur Snapdragon X Elite de ce Yoga Slim 7x apparait particulièrement véloce dans les benchs multi-tâches faisant appel au seul CPU, la plateforme montre en revanche ses limites lorsque le chipset graphique Adreno est mis à contribution, d’où un score de productivité dans le test PCMark 10 en retrait par rapport aux modèles équipés d’un Core ultra 200 Series. En pratique, l’ultraportable de Lenovo se montre tout de même capable d’affronter dans de bonnes conditions des tâches bureautiques ou multimédia, tant que l’on ne s’approche pas de trop près du monde de la 3D.
Le Yoga Slim 7x se montre un peu plus lent que ses concurrents en matière de stockage si l’on en crois nos mesures ; dans les faits le SSD Samsung s’avère tout de même suffisamment véloce pour offrir une expérience utilisateur confortable, même avec plusieurs applications d’ouvertes.
Une autonomie intéressante
Équipé d’une batterie Lithium-Polymère de 70 Wh, le Yoga Slim 7x affiche une autonomie de 13 heures et 10 minutes selon notre nouveau protocole de test. C’est légèrement mieux que les plateforme Intel Core Ultra 200 Series concurrentes, mais sensiblement en retrait des 17 heures d’un Zenbook A14 doté d’un Snapdragon X, moins puissant il est vrai. Dans tous les cas, l’ultraportable de Lenovo permet de travailler une journée complète loin de toute prise électrique, et c’est exactement ce qu’on lui demande.
Le nouveau protocole de test de l’autonomie introduit début 2025 au 01lab permet une mesure plus fiable et plus précise des capacités de la batterie. Pour y arriver, des scénarios d’usages mixtes sont employés : Streaming HDR, Wi-Fi et GPS, navigation web ou calcul 3D, etc. L’objectif de ce nouveau protocole est simple, représenter au mieux une utilisation type et complète du produit.
Nuisances sonores, température et consommation
La consommation du Yoga Slim 7x se montre équivalente à celle de système concurrents à base de Core Ultra 200 series, que ce soit au repos ou en charge. Le système de refroidissement asymétrique à double ventilateur du Yoga Slim 7x s’avère capable de dissiper efficacement la chaleur émise par la plateforme, en gardant en particulier les repose-mains au frais.
A l’arrière, le point le plus chaud culmine tout de même à presque 48°C à pleine charge, une valeur qui reste toutefois largement acceptable et n’hypothèquera pas la durée de vie des composants. Dommage en revanche que les ventilateurs se montrent un peu bruyant dans les mêmes conditions de travail, avec des nuisances sonores mesurées juste au dessus de 40 dB(A)…
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