L’IdeaPad 510 de Lenovo est un PC portable 15,6 pouces comme il en existe pléthore sur le marché. Nul reproche ici mais un simple constat ! Cet IdeaPad adopte le format préféré des Français et, aussi, celui qui se vend historiquement le mieux. Décliné en plusieurs versions, le 510 se positionne comme un appareil « bon à tout faire ». La configuration que nous avons testée est disponible aux alentours de 550 euros (contre 700 euros à son lancement) et mise sur un puissant processeur ainsi qu’un écran Full HD pour séduire et se démarquer de la concurrence.
En matière de boîtier, Lenovo a choisi la couleur blanche en extérieur et le gris anthracite pour le plateau du clavier. Clavier dont les touches sont séparées, rétroéclairées et offrent un confort de frappe satisfaisant. La taille du touchpad est correcte et les sensations de glisse procurées par la surface également. D’ailleurs, on apprécie que les boutons de clics soient dissociés de cette dernière.
Point de matériaux nobles ici, l’ensemble est habillé de plastique, plus ou moins épais selon les parties. Cela permet à l’IdeaPad de rester sous la barre des 2,2 kg, sans être trop épais (2,6 cm au max).
Cette épaisseur permet à Lenovo de caser un graveur DVD sur l’un des flancs de la machine, un équipement qui se fait rare mais qui conserve, selon nous, son utilité. Ne serait-ce que pour regarder un film ou graver, par exemple, des photos. Photos récupérables grâce à la présence d’un lecteur SD intégré à l’IdeaPad 510, via une carte.
Transition toute trouvée pour aborder le panel de connecteurs à disposition. Il est composé de trois prises USB (2 x USB 3.0 et 1 x USB 2.0), de sorties vidéo HDMI et VGA plein format, d’un combo sortie casque/entrée micro et d’une prise réseau filaire (Ethernet 10/1000). Bien qu’ils ne soient pas apparents, les modules Wi-Fi n/ac et Bluetooth 4.1 sont bien présents.
Un écran prometteur, au final très moyen
Bonne surprise, l’écran 15,6 pouces est de définition Full HD (1920 par 1080 pixels) et offre un revêtement mat. C’est parfait pour travailler dans un endroit bien éclairé sans craindre d’être gêné par des reflets parasites. Mais toutes les bonnes choses ont une fin et dans le cas de la dalle, c’est le passage à la sonde qui se charge de mettre en avant ses faiblesses techniques.
Ainsi, la luminosité atteint seulement 278 cd/m2. Le taux de contraste s’en sort un peu mieux, avec 908:1 mesurés. Malgré la bonne définition et le film mat, impossible pour nous de lui attribuer une autre mention autre que « Passable ».
Le déséquilibre à son plus haut niveau
Une mention que la configuration dans son ensemble mérite à peine. Lenovo fait ici des choix inattendus voire presque irréfléchis. Par exemple, il donne l’impression de faire « tapis » sur la partie processeur, avec une référence haut de gamme basse consommation (et donc chère). Il s’agit de l’Intel Core i7-6500U qui est tout à fait adapté aux ultrabooks mais que nous ne nous attendions pas à voir ici, au coeur d’une machine vantée comme polyvalente et vendue 700 euros (à son lancement). Cette puce fait son office tant qu’on ne lui demande pas de faire tourner d’autres applis que celles du quotidien. La polyvalence prend donc un premier coup dans l’aile.
Second coup fatal, la faible quantité de mémoire vive de l’appareil. Elle est inacceptable. Comment peut-on encore ne placer que 4 Go de DDR4 en 2017, alors que les logiciels même les plus basiques ont de plus en plus besoin de ressources ? Les performances globales de la machine en utilisation bureautique et multimédia accusent le coup, elles peinent à dépasser la moyenne dans l’ensemble de nos tests.
Le manque de mémoire vive se fait aussi sentir dans les quelques jeux pris en charge par la carte graphique dédiée Nvidia GeForce 940MX. Modèle d’entrée de gamme un peu boosté, cette carte est incapable de faire tourner, dans la définition native de l’écran, les hits qui regorgent de textures complexes. Pour conserver un minimum de qualité et de fluidité, il faut impérativement réduire le nombre de pixels à l’écran (1280 par 720 pixels) et surtout ne pas pousser les détails plus hauts que « Moyen » et ce, afin de conserver plus de 60 images par seconde à l’écran. Dans ce cas précis, la ventilation ( habituellement très silencieuse) de la machine commence à ronronner mais reste, tout de même, sous le palier très raisonnable des 35 dB.
Enfin, si l’absence de SSD est presque excusable compte-tenu du prix, Lenovo écope d’un bon carton jaune car le disque dur qui offre 1 To de stockage, s’avère bien trop poussif. Opter pour un modèle plus véloce (WD Black Edition) n’aurait pourtant pas coûté beaucoup plus cher si l’on se fie aux tarifs pratiqués pour les particuliers (70 euros contre 65 en moyenne).
L’endurance aux abonnés absents
Bien que l’apanage du PC portable à écran 15,6 pouces ne soit pas forcément de partir en balade, nous nous attendions au moins à obtenir 4 heures en test d’autonomie, tant en lecture vidéo qu’en utilisation dite « polyvalente ». Il n’en est rien : au meilleur de sa forme, l’IdeaPad tient tout juste 3 h 10.
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