HTC 7 Mozart : la promesse
Après le test du Trophy, voici celui du Mozart, l’un des trois Windows phones lancés par HTC en France lors de la sortie de Windows Phone 7. Ce modèle embarque un écran légèrement plus petit que celui du Trophy (9,4 cm de diagonale, contre 9,65 cm chez le Trophy), mais il est équipé d’un capteur photo de 8 mégapixels accompagné d’un flash au xénon. Pour le reste, la partie logicielle est identique à celle des concurrents, avec tout de même quelques spécificités HTC.
HTC 7 Mozart : la réalité
HTC nous habitue à faire de très bons boîtiers, dotés d’une finition très soignée et de matériaux de qualité. Avec le Mozart, les matériaux sont effectivement dans la tradition du fabricant, mais la finition est un peu en retrait. Certaines jointures sont un peu hésitantes, surtout qu’elles ne sont pas toujours nécessaires. Côté design, HTC ne déroge pas à la tradition. Le téléphone ressemble beaucoup à un Desire. C’est bien proportionné, sobre et joli, sans être trop lourd : 128 grammes, alors que l’iPhone 4 pèse 140 grammes.
Autonomie en berne
Par rapport au Trophy, l’autonomie du Mozart est largement insuffisante. Le téléphone n’a pas dépassé les 5 heures en communication vocale. En surf 3G et en lecture vidéo, le téléphone a respectivement résisté pendant 3 heures 35 minutes et 3 heures 58 minutes. C’est moins bon que le Trophy, qui n’était déjà pas extraordinaire dans ce domaine.
En pratique, il faudra recharger son téléphone chaque jour pour ceux qui l’utilisent fréquemment, spécialement pour jouer. Les autres pourront tenir deux journées en économisant leurs communications.
Des compétences photo correctes
Le capteur photo du Mozart ne profite pas vraiment de ses 8 mégapixels, sachant que son optique reste basique. Les photos sont correctes, sans être extraordinaires. Par exemple, le Nokia N8 est loin devant dans ce domaine, grâce à une optique bien plus sophistiquée. Le flash au xenon est en revanche relativement efficace pour prendre une photo dans le noir. La qualité du rendu reste très classique, et le temps de pose un peu long risque de faire rater plusieurs clichés.
Les spécificités HTC sans grand intérêt
HTC fournit dans ses Windows phones un « hub » logiciel qui n’a, selon nous, strictement aucune utilité. Sans compter son ouverture longue, qui n’apporte pas de réelle valeur ajoutée à l’utilisateur. Plusieurs applications exclusives à HTC sont présentes dans le Market Place de Microsoft, ces dernières sont un peu plus utiles et soignées (égaliseur audio Dolby, etc.), mais pas assez nombreuses pour l’instant.
Windows Phone 7, une bonne base de départ
Le système d’exploitation Windows Phone 7 de Microsoft est sorti très tard. Il a tout à faire face à Android et iOS, qui ont pris une avance significative en termes de perfectionnement et de fonctions. Chez Windows Phone 7, pas de copier-coller, une gestion des e-mails très basique, un Market Place peu fourni… la route est longue pour Microsoft. Le logiciel de géolocalisation est fluide, rapide et fonctionnel, mais il est largement incomplet (pas de flèche d’orientation, pas de mode paysage) et les instructions françaises de navigation sont truffées de défauts de traduction et de mise en page (les textes d’étapes se coupent à la quatrième ligne, en pleine phrase).
Cela dit, l’interface offre la même fluidité que celle de l’iPhone, ce qui n’est pas le cas des smartphones sous Android. Le système de jeux vidéo en 3D est relativement fluide, même si l’iPhone fait encore mieux dans le domaine. Microsoft devrait mettre à jour son système début 2011, et le temps presse… Notez que nous avons déploré deux plantages en bonne et due forme (freeze et reboot) sur le téléphone en trois jours d’utilisation.
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