Patriot Memory Torqx 128 Go : la promesse
Les disques SSD TorqX de Patriot tentent de concilier la puissance d’un SSD haut de gamme et un prix relativement modeste. « Relativement » oui, car ce bébé de 128 Go de capacité se paye tout de même 398 euros ! C’est effectivement le prix d’un SSD haut de gamme actuel, puisque le X25-M « Postville » d’Intel coûte par exemple 394 euros pour 160 Go de capacité. Patriot promet 260 Mo/s de débit en lecture et 180 Mo/s en écriture, ce qui est effectivement plutôt alléchant. Voyons donc si ce SSD est à la hauteur de ses promesses.
Patriot Memory Torqx 128 Go : la réalité
Le disque SSD TorqX se présente au format 2,5 pouces classique. Rien à signaler sur son apparence, plutôt commune. Il est équipé d’un contrôleur Indilinx Barefoot, de mémoire flash Samsung et d’une puce de mémoire vive SDRAM à 133 MHz en guise de cache. Des composants dignes de la génération actuelle des SSD, mais pas non plus de la plus récente. Le SSD date effectivement de presque un an, mais il n’est pas obsolète pour autant.
264 Mo/s en transférant des gros fichiers
Le disque offre de très bonnes performances en lecture et en écriture séquentielles. Les débits maximum sont relevés dans le test ATTO : 201 Mo/s en écriture et 264 Mo/s en lecture. Dans des conditions un peu plus réalistes sous CrystalDiskMark, il obtient 239 Mo/s en lecture et 145 Mo/s en écriture séquentielle. De très bonnes valeurs dans l’ensemble.
Plus rapide qu’un Vélociraptor
Le TorqX offre toutefois des performances bien plus faiblardes avec les petits fichiers et en accès aléatoires face aux toutes dernières générations de SSD, particulièrement en écriture. Il reste tout de même bien plus véloce qu’un disque dur classique, sans commune mesure, même, face au plus puissant d’entre eux, le VelociRaptor 600 Go. Quoi qu’il en soit, la différence de performances en accès aléatoire intense ne sera vraiment perceptible que dans un serveur très sollicité.
On voit la différence, mais on la paye
Notre test d’installation d’un gros programme (plusieurs Go à partir d’un disque virtuel en mémoire vive) montre effectivement qu’en utilisation domestique, ce SSD n’a pas à rougir face aux derniers SSD du marché. L’installation a duré 49 secondes, alors que le tout nouveau SSD C300 de Crucial, en SATA-3, ne fait que 6 secondes de mieux. En comparaison, le plus rapide des disques durs termine le test en 67 secondes, et le SSD X25-V d’Intel en… 144 secondes !
Bref, ce SSD, même s’il est équipé d’un contrôleur Indilinx Barefoot en fin de vie, tient encore la route. Le seul problème, c’est que son prix reste très élevé. Rien de vraiment étonnant face à la concurrence, il reste sous la barre de 400 euros mais ce tarif est prohibitif pour seulement 128 Go de capacité de stockage.
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