Samsung N140 : la promesse
Revenons au début de l’année 2009. Samsung n’est presque rien dans le monde des PC portables. Et d’un seul coup, le constructeur sud-coréen devient champion des netbooks avec un NC10sorti du chapeau. Joli, bien fichu et doté d’une autonomie record à l’époque, il devient rapidement la référence. Après d’autres essais plus ou moins réussis, Samsung a concocté avec ce N140 rien moins que le successeur d’une petite star. Dur de marcher dans l’ombre d’un petit géant ?
Samsung N140 : la réalité
Garder les acquis en remédiant un peu aux défauts
Le touchpad du NC10 était trop petit ? Celui du N140 est bien plus large et tout aussi réactif. L’écran mat avait séduit ? Samsung le garde et demeure ainsi l’un des rares fabricants à ne pas proposer un PC portable qui serve aussi de miroir quand les néons se font trop présents. Le format est sensiblement le même, toujours de 10,1 pouces, et gagne en style avec un cerclage de métal tout autour de la base. L’autonomie est sensiblement conforme à ce que l’on avait sur un NC10, avec pas loin de 4 heures 30 de lecture DivX, luminosité à fond et Wi-Fi activé.
Un passage à Windows 7 trop timoré
Mais quid de la résolution d’écran ? Quid de la RAM ? Si le N140 passe de 160 à 250 Go de disque dur, comme le permet la licence de Windows 7 sur les netbooks, Samsung n’a pas jugé utile de gonfler la RAM ni de pousser la définition, il faut bien l’avouer un peu limite sur le NC10. Bilan : on plafonne à 1 Go de mémoire vive et les fenêtres se sentent à l’étroit sur les 1 024 x 600 pixels de la dalle. Le logiciel de Samsung, Easy Display Manager, permet de passer artificiellement en 1 024 x 768, mais une belle dalle de 1 366 x 768 pixels comme sur le Vaio W11 de Sony aurait été la bienvenue.
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