Sony MDR-ZX600 : la promesse
Annoncé en même temps que le MDR-V55, le casque audio Sony MDR-ZX600 opte pour des lignes un peu plus passe-partout. Sony vante la fidélité, la puissance et la définition offertes par les écouteurs. La conception se veut également en adéquation avec le prix demandé. Mais qu’en pensent nos oreilles ?
Sony MDR-ZX600 : la réalité
Le MDR-ZX600 nous a un peu déçus. Tout d’abord, pour un prix de 60 euros, nous nous attendions à un peu moins de plastique – aussi robuste soit-il – sur sa structure. Sa finition est au demeurant correcte et seul le dos des écouteurs (de type supra-aural et pivotant à 90°) est constitué de matière ferreuse. Le haut de l’arceau est matelassé et assure un certain confort. De plus, le revêtement similicuir de l’intérieur des écouteurs est plus réussi que celui du MDR-V55. Un câble plat (1,25 m) « antinœud », dédoublé vers les écouteurs est également de la partie. Il se termine par un jack 3,5 mm coudé, dont la gangue en plastique nous a paru assez fragile, car trop souple à notre goût. Autre défaut, les écouteurs appuient un peu trop sur les oreilles et n’isolent pas assez de l’extérieur. Il faut donc monter un peu plus le volume du baladeur pour ne pas entendre les conversations ou le bruit ambiant dans les transports en commun. Attention toutefois à ne pas avoir la main trop lourde sur la molette ! Les écouteurs délivrent une puissance maximale que nous avons mesurée à 108 dB, ce qui est suffisant pour en faire profiter votre entourage mais, surtout, détériorer vos capacités auditives en cas d’écoute prolongée.
La régularité n’est pas son point fort
Soumis à notre panoplie de tests, les transducteurs des écouteurs n’ont pas tenu toutes leurs promesses. Si Sony évoquait – il y a quelques semaines lors de l’annonce du ZX600 – des réponses en fréquences comprises entre 6 et 25 000 Hz, dans les faits ce n’est pas tout à fait le cas. D’après nos mesures, le ZX600 réagit plutôt à des fréquences comprises entre 112 et 19 952 Hz. Et la régularité n’est pas franchement son fort. A l’oreille, cela se traduit de façon flagrante. Les basses sont présentes, certes, mais elles manquent de rondeur et de dynamique. La puissance des médiums participe à colorer le son et le rendre « mate ». Rendu accentué par la présence de hauts médiums qui se substituent aux aigus et ne réussissent pas à remplir le rôle de ces derniers. La courbe tracée par nos appareils de mesure met parfaitement cette faiblesse en évidence avec de jolies dents de scie. En clair, tout cela manque de relief. Mais le son reste, paradoxalement, assez défini. Suivant vos goûts en matière de rendu sonore, lors d’enregistrement de morceaux MP3 et de leur encodage, il faudra jouer de l’égaliseur ! Nous préférons, une fois encore, l’égalisation en V pour l’ensemble des morceaux de test, car elle compense correctement les faiblesses du casque.
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