Wiko Darkfull Hell : la promesse
Wiko, la petite marque marseillaise (et Hongkongaise) qui monte, a lancé son smartphone « haut de gamme », le Darkfull Hell. Outre son nom totalement improbable, cet appareil ne coûte que 269 euros, ce qui est déjà beaucoup pour cette marque spécialisée dans le « low-cost ». L’appareil est-il aussi intéressant qu’il avait semblé au moment de son annonce ? Nous l’avons testé pour le savoir.
Wiko Darkfull Hell : la réalité
Côté design et finition, le Darkfull Hell est une excellente surprise. La coque de l’appareil est à la fois fine, sobre, et subtilement dessinée. La majorité de la coque arrière est même en aluminium. Contrairement à ses concurrents directs, ce modèle n’affiche pas une esthétique grossière et procure une bonne sensation de solidité. Seul bémol : la coque arrière n’est pas amovible, il est donc impossible de toucher à la batterie.
Quelques erreurs gênantes
A l’utilisation, l’appareil perd vite de sa superbe. Première chose, son très bon écran Full HD est en total disproportion avec la faiblesse du circuit graphique censé alimenter toute cette masse de pixels. Un peu désuet, ce PowerVR (SGX544MP1) s’essouffle vite. L’interface du système Android du smartphones n’est donc pas vraiment fluide. Certaines animations sont trop en retard sur le doigt de l’utilisateur (comme le déroulement du volet de notification) et c’est parfois un peu laborieux. En jeu, le processeur de l’appareil ne pourra pas gérer correctement la 3D en Full HD.
Deuxième problème, l’absence de lecteur de carte mémoire. L’appareil dispose que de 10 Go de mémoire de stockage interne et 3,62 Go pour les applications. Wiko a préféré privilégier la présence de deux emplacement pour carte SIM. En outre, l’autonomie de l’appareil n’est pas vraiment à la hauteur d’une telle utilisation intensive, à la fois professionnelle et personnelle : 12 h en conversation vocale, et 6 heures 30 minutes avec l’écran allumé. C’est aujourd’hui très moyen.
Quelques qualités indéniables
Soulignons tout de même quelques qualités indéniables. Le logiciel de l’appareil (Android pur et dur en version 4.2.1) est stable, et les applications réagissent correctement grâce à un processeur quadricoeur suffisant pour les tâches courantes (attention, son architecture Cortex A7 est plus axée sur l’autonomie que la performance). L’écran Full HD du smartphone est lumineux et bien contrasté (475 cd/m², 1011:1), affichant de belles couleurs. Enfin, le capteur 13 mégapixel enregistre des photos et vidéos de bonne qualité, malgré la prévisualisation très saccadée de l’application photo.
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