Vivitek Qumi Q7 : la promesse
Le Qumi Q7 est la troisième génération de minis vidéoprojecteurs LED de Vivitek. Rappelons que ces appareils ont pour atout d’offrir une très grande durée de vie (près de 20 000 heures selon les constructeurs), mais l’inconvénient de ne pas être très lumineux. Toutefois, cette technologie évolue. Ainsi, ce modèle haut de gamme de Vivitek intègre un système d’éclairage LED dernier cri dont la puissance annoncée est de 800 ANSI Lumens (500 ANSI lumens pour le Qumi Q5). On est assez loin des 2500/3000 ANSI lumens annoncés en moyenne pour les vidéos projecteurs Home Cinema, mais ce gain de puissance devrait suffire à améliorer la qualité des projections. Le Qumi Q7 est également compatible 3D et reprends les fonctions multimédias de ses prédécesseurs, puisqu’il décode beaucoup de formats de fichier. Voyons tout cela dans le détail.
Vivitek Qumi Q7 : la réalité
Le Qumi Q7 reprend le look soigné de ces prédécesseurs. On note un nouvel atout du côté de la connectique, désormais composée de deux prises HDMI, dont l’une d’elles compatible MHL. En clair, ce projecteur peut être connecté à un smartphone, lui aussi compatible MHL pour en projeter son contenu. Bon point, un câble Micro USB/HDMI MHL est d’ailleurs livré. Le souci est que le MHL n’est pas – encore – une norme et qu’il n’est garanti que votre smarpthone ou tablette fonctionne d’entrée de jeu. Nous l’avons testé avec un HTC One X et nous n’avons pas eu de problème. On peut également brancher au vidéoprojecteur une console, une platine Blu-ray ou encore une clé USB chargée de fichiers en tout genre.
Le Qumi Q7 offre compatibilité très intéressante
L’interface de paramétrage maison du Q7 ne souffre d’aucune critique. On trouve un accès direct à toutes les fonctions du produit : films, musique, photo, documents, etc. Le Vivitek intègre une puce capable de lire, depuis une clé USB (ou en réseau si vous achetez la clé USB/Wi-Fi compatible pour une cinquantaine d’euros) tous les fichiers audio (MP3, WMA et OGG), vidéo (DivX, XviD, WMV, H264, MPEG4, MKV, etc.) et bureautique (.doc, .xls, .pdf, .ppt) les plus courants.
Une spécificité qui en fait un produit autonome très intéressant… ou presque. En effet, la qualité trop moyenne des haut-parleurs, ajoutés au bruit important du petit ventilateur (40 dB à 1 mètre), rendent les projections peu agréables. Il faudra absolument connecter un kit d’enceintes à la prise casque. Dans notre cas, nous lui avons greffé une enceinte sans fil, en l’occurrence la Jongo S340 de Pure afin de garder une autonomie complète.
De bonnes projections en 2D…
Le Qumi Q7 a beau utiliser l’une des plateformes les plus performantes en matière de projection DLP LED, il n’en reste pas moins que ces petits appareils ne sont pas – encore – en mesure de rivaliser avec les vrais vidéoprojecteurs Home Cinema. Nous avons mesuré un taux de contraste de 722:1 et une luminosité de 72,2 cd/m² en mode standard. Deux mesures juste convenables sur le papier, qui confirment la montée en puissance du système LED 800 ANSI Lumens. Nous recommandons d’ailleurs ce mode “standard”, car le mode cinéma est moins lumineux (68,5 cd/m²) et moins contrasté (685:1).
Une fois la pièce plongée dans l’obscurité totale, on apprécie finalement la qualité de ce Qumi Q7, qui délivre d’ailleurs une grande image. Avec un recul de 2 m, nous avons mesuré une diagonale de 1,8 m, là où la moyenne se situe plutôt à 1,6 m. Et, étant donné la puissance de cette nouvelle plateforme LED, on peut même effectuer des projections de très grande taille. Nous avons ainsi pu visionner des films en HD 720p, avec une taille de 2,8 m de base, avec un confort et une qualité tout à fait convenable. Compte tenu du résultat et de la durée de vie de ces systèmes LED, on se dit qu’on tient là un produit vraiment agréable à utiliser au quotidien. Ajoutons que – malgré l’ergonomie déplorable de la petite télécommande – les utilisateurs initiés pourront intervenir facilement sur les réglages de l’image afin d’adapter la colorimétrie à leurs préférences.
…et en 3D
Autre atout intéressant : la compatibilité 3D, grâce à la technologie DLP Link. Nous l’avons testé avec les lunettes Vivitek, vendues en options à 79 euros (c’est cher !), et le système fonctionne très bien. Cette technologie ne manque pas d’avantages : pas d’effet d’image fantôme, pas de frange dans les couleurs et pas de scintillement. En revanche, on note toujours une légère perte de luminosité en raison de l’obturation des lunettes. Un menu spécifique à la 3D est disponible, notamment pour activer la 3D lorsqu’elle est réalisée en “side-by-side” ou “top-to-bottom”. Nous estimons l’autonomie de la paire de lunettes 3D à 3h environ. Celle-ci se recharge rapidement via la prise USB.
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