Asus ProArt PA248Q : la promesse
Avec son Pro Art PA248Q, Asus veut séduire les utilisateurs très exigeants en termes de qualité d’image et d’ergonomie, avec un prix deux à trois fois inférieur à celui des moniteurs professionnels très haut de gamme – fabriqués par les ténors Eizo et NEC. Nous avons donc mis cet écran à l’épreuve de nos tests. L’appareil reprend les fondamentaux de son prédécesseur, le PA246Q : une dalle LCD à technologie IPS (In-Plane Switching) calibrée en usine et un pied très perfectionné. C’est surtout l’ergonomie qui progresse : Asus ajoute un hub de 4 ports USB 3.0 et un mini-joystick, pour naviguer dans le menu de configuration.
Asus ProArt PA248Q : la réalité
Le PA248Q peut paraître austère pour certains, mais sa finition est irréprochable. Son boîtier, en plastique noir mat, respire le haut de gamme, soutenu en plus par un pied très perfectionné. Il est possible de régler la hauteur de l’écran, de le pivoter en mode portrait et de tourner le cadre facilement de droite à gauche. Notez que la dalle LCD bénéficie d’un revêtement mat, peu sujet aux reflets, et surtout le format 16/10 (1 920 points par 1 200), qui offre un champ de vision plus étendu que le classique 16/9, présent sur la majorité des moniteurs grand public.
Des couleurs fidèles
Le rendu d’image du PA248Q est calibré en usine pour assurer des teintes fidèles. Le fabricant fournit d’ailleurs un rapport certifiant un DeltaE moyen inférieur à 5. Plus ce chiffre est petit, plus les couleurs affichées par l’écran sont fidèles aux couleurs réelles. Lorsque le DeltaE est inférieur à 3, l’œil humain ne peut pas distinguer la nuance entre la couleur réelle et celle affichée. En pratique, la fidélité est considérée comme parfaite !
Notre sonde colorimétrique confirme les promesses faites par le constructeur : un DeltaE moyen mesuré à 1,7 sur un panel complet de couleurs lorsque l’écran est réglé en mode sRGB (avec un DeltaE maximal de 4,8 sur le vert et le bleu). Voilà un excellent résultat, surtout que notre seconde sonde (Minolta) montre que l’écran affiche des teintes de gris très disciplinées, ce qui n’est pas le cas de tous les moniteurs.
Le rendu d’image ne souffre que d’un problème : un taux de contraste un peu faible (938:1 au maximum). Ce résultat est toutefois très correct pour une dalle IPS. Il aurait pu être meilleur, car le rétréoclairage de l’écran n’est pas suffisamment homogène. Des fuites de lumière, sur les coins supérieur droit et inférieur gauche, diminuent la profondeur des noirs. Nous recommandons de baisser drastiquement l’intensité du rétréoclairage de l’écran à 30 % (environ 140 cd/m² de luminosité) pour estomper efficacement ces fuites de lumière.
Parfait pour les joueurs
Tout comme son petit frère (le PA238Q), le PA248Q bénéficie d’une dalle IPS dont la réactivité est bien maîtrisée. A condition toutefois de diminuer l’option Trace Free (l’overdrive d’Asus) à 40 ! Son réglage par défaut à 60 provoque un effet de rémanence inversée (reverse ghosting) désagréable. Après ce petit ajustement, le moniteur s’est montré à la hauteur avec les jeux les plus rapides.
Ergonomie sans faille
Doté d’un hub USB 3.0 très efficace, le moniteur d’Asus offre quatre ports facilement accessibles, sur le côté gauche du cadre. Nous les avons testés avec un SSD et relevé d’excellentes performances pour le transfert. Par ailleurs, le menu de configuration de l’écran est très bien conçu. Le mini-joystick de contrôle est une idée lumineuse et un vrai plaisir ! Et pour ne rien gâcher, Asus est parvenu à maîtriser la consommation de son moniteur : 0,2 W éteint, 0,8 W en veille et 40 W au maximum.
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