Nokia 330 Auto Navigation : la promesse
Le 330 Auto Navigation a suscité un certain intérêt au moment de sa
sortie. Car à dire vrai, on n’attendait pas Nokia sur ce terrain-là.
Que vaut donc un GPS proposé par un « grand » de la technologie mobile
? Pour y répondre, nous avons testé ce produit en conditions réelles.
Nokia 330 Auto Navigation : la réalité
Nokia ne tarit pas d’éloge sur l’esthétique de son GPS. Pourtant, le
330 Auto Navigation n’a rien d’extraordinaire : son look est très banal
et son encombrement est même légèrement imposant pour un appareil
dont l’écran n’est que de 9 cm de diagonale.
A l’utilisation, le Nokia est un peu différent de ce que l’on trouve
habituellement. Ainsi, si vous êtes un novice, mieux vaut commencer par
lire son manuel d’utilisation. En revanche, si vous êtes un habitué de
ce genre d’appareil, vous n’aurez pas trop de difficulté à vous adapter
aux menus du logiciel Route 66 Navigate 7.
En fait, c’est la saisie de l’adresse de destination qui pose problème.
Là ou les autres logiciels de navigation découpent leur mode de saisie
en différentes étapes (la ville, la rue et le numéro), ce logiciel
n’offre qu’un seul champ. Au premier abord, c’est très contraignant :
on ne sait pas trop comment s’y prendre pour ne pas se retrouver avec
une centaine de réponses. D’autant plus que la cartographie comprends
27 pays d’Europe. Dès que l’on a compris « le truc », tout se passe
assez rapidement : il suffit de saisir en une fois le nom de la rue et
celui de la ville, le moteur de recherche interne faisant le reste.
Notez que Nokia ne livre pas de stylet, il faudra donc utiliser le bout
de son ongle pour mener à bien la saisie.
Plus classique, on trouve parmi les différents menus des options pour
choisir l’itinéraire le plus rapide, le plus court, sans péage… Il
est également possible de définir un itinéraire par étape ou bien de
naviguer vers l’un des points d’intérêt d’une ville, comme un hôtel ou
un monument. Une fois l’adresse saisie, la navigation est habituelle.
On apprécie toutefois la rapidité du calcul de l’itinéraire, qui
justifie les dires du constructeur quant à son processeur véloce.
Autre atout remarquable, lorsque l’on perd le signal GPS, le logiciel
continue de simuler le déplacement sur la carte. Impossible avec cet
appareil de rater une sortie à l’issue de la traversée d’un long
tunnel, par exemple. Toutefois, on aurait apprécié que le constructeur
prévoit une alerte plus claire indiquant la perte du signal GPS. En
effet ici, à part une petite icône au bas de l’écran qui vire au rouge,
l’affichage ne change pas.
Mauvais point, le Nokia ne référence aucun radar fixe ou mobile. C’est
là une sacrée lacune… Autre point négatif pour ce 330 Auto
Navigation, il est livré sans chargeur secteur. On est donc obligé de
recourir impérativement à la prise allume-cigares. Si votre véhicule
est dépourvu d’un tel système d’alimentation, passez votre chemin !
Nokia verse en revanche dans l’originalité avec ses fonctions de
lecture multimédias. Les GPS offrant de telles fonctions sont encore
peu nombreux.
Cependant, côté vidéo, le 330 Auto Navigation est livré sans logiciel
de conversion. Ainsi, même si le constructeur indique les formats
supportés, aucun de nos fichiers transférés par simple copier/coller
n’a été reconnu. Nous avons déjà rencontré ce problème avec d’autres
modèles. Ici, il faut transcoder la vidéo dans l’un des formats
supportés par le GPS, mais surtout dans une définition d’image
appropriée : du DivX dans un format 320 x 240 pixels. Si l’interface de
lecture est très succincte, elle est néanmoins suffisante pour lire vos
vidéos.
Pour l’audio, les fichiers MP3 et WMA (non protégés) ont été lus
avec succès, même chose pour des photos (Jpeg) issues d’un appareil
photo numérique.
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