hp Pavilion dv6-3086sf : la promesse
Avec la série dv, HP ne fait pas de concessions. Certes, le but n’est pas de faire de l’ombre au très exclusif Envy, à la coque en aluminium et magnésium, mais le constructeur a mis les petits plats dans les grands. La version en « finition métal » du dv6-3086sf, que nous avons reçue, nous a fait forte impression. HP déclare avoir doté ce PC portable des « technologies d’affichage, audio et vidéo les plus novatrices ». En ligne de mire, le multimédia avancé servi par des enceintes signées Altec Lansing et surtout une configuration très puissante, permettant même de tutoyer un peu le jeu vidéo.
hp Pavilion dv6-3086sf : la réalité
Design, ce portable HP l’est assurément. En témoigne le dessous du châssis aux contours lisses et aux angles arrondis. C’est un fait, l’élégance de cette machine saute aux yeux. Avec un toucher froid, un aspect métallique d’aluminium brossé, une gravure du capot et du repose-main, qui offre une texture aussi agréable à voir qu’à effleurer, ce dv6 présente bien. Il possède du style, on sent tout de suite que son design est fait pour flatter son propriétaire, mais sans verser une seconde dans l’ostentation. Reste à savoir comment le revêtement métallique, qui recouvre la coque de plastique, vieillira.
Côté clavier, le dv6 n’échappe pas à la mode des touches séparées, ce qui n’est pas une mauvaise chose. On regrette qu’il ne soit pas rétroéclairé, alors que le logo HP sur le couvercle l’est, ce qui ne sert strictement à rien ! De même, il faut savoir que les dernières touches à gauche ne sont pas les « Ctrl », « Shift » et « Tab » habituelles mais des commandes multimédias. Il suffit de s’y faire, mais les dispositions de touches fantaisistes ne sont jamais une bonne chose.
Le dispositif de pointage est un pavé multipoint assez large (10,5 x 6,5 cm), d’une texture plutôt agréable et surtout pourvu de deux clics mécaniques, droit et gauche, invisibles au premier regard. C’est l’ensemble du dispositif qui s’incline. Heureusement, le clic par simple tapotement est toujours possible, les vrais clics nécessitant d’appuyer assez fort, ce qui est fatiguant à la longue !
Un portable à réaction
Si l’on devait oser une comparaison avec l’aéronautique, ce HP v6 n’est pas une fusée, mais déjà un jet à réaction. Le processeur Intel Core i7 720QM, bien que cadencé à 1,60 GHz seulement, avec un score de 5 100 points sous PC Mark Vantage, se rapproche de processeurs du genre i3 – dont la fréquence est supérieure de presque 1 GHz.
Grâce à la carte graphique ATI Radeon HD 5650 et ses 1 Go de mémoire graphique dédiée, la 3D n’est pas en reste. Attention, ce portable n’est pas de type « gamer », mais les 3 500 points obtenus sous 3D Mark permettront déjà de jouer aux titres récents, quitte à abaisser le niveau des options. D’autant que la définition native de l’écran (1 366 x 768 pixels) n’est pas insurmontable et bénéficiera encore aux performances de la carte graphique choisie.
Le multimédia confortable
Pour ce qui est d’une utilisation multimédia, la dalle LED bénéficie d’une uniformité assez bonne et d’un contraste plutôt satisfaisant, même si les noirs manquent un peu de profondeur et que les angles de vision sont plutôt serrés. Disons que cet écran, si l’on n’y prend garde, aura tendance à brûler les blancs.
Côté son, les enceintes Altec Lansing « Dolby Advanced Audio » n’ont rien d’exceptionnel, mais utilisent avec intelligence le phénomène de réverbération du support sur lequel est posé le portable, par exemple un bureau. Du coup, le son gagne un peu de corps et de profondeur, mais cela reste le son d’un ordinateur portable…
Autonomie en berne
S’il fallait retenir un défaut de ce dv6, ce serait assurément son autonomie. Celle-ci ne dépasse pas 1 heures et 45 minutes dans nos conditions habituelles de test. Pire, l’utilisateur n’aura d’autre choix que de se trimballer une alimentation de 750 g, soit un gros parpaing noir.
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