Palm Pixi Plus : la promesse
Baptisé Pixi Plus dans sa dernière version qui intègre la 3G et le Wi-Fi, le petit frère du Palm Preest enfin disponible chez l’opérateur SFR. Son prix, particulièrement modique (29 euros, sous réserve de souscrire un forfait Illimythics Full Internet), le met à la portée de toutes les bourses.
Le constructeur ne s’en cache pas. Avec ce modèle, il espère séduire les plus jeunes. Que vaut réellement le Pixi ? S’agit-il d’une sous-version du Pre ou de son modèle réduit, destiné aux amateurs de « minis » très tendance en ce début d’année ? Nous vous livrons les résultats de nos tests.
Palm Pixi Plus : la réalité
Pour rester connecté à son réseau
La navigation dans les menus du Pixi, à base de gestes et de multipoint pour zoomer, ne diffère guère de celle que nous avons expérimentée et aimée sur le Pre (Pour en savoir plus, reportez vous à notre test).
De la même façon, l’un des principaux reproches formulés à l’encontre de ce dernier se retrouve sur le Pixi – il est même encore plus notable -, à savoir un écran sous-dimensionné pour profiter pleinement de l’Internet mobile. En revanche, pour l’envoi de SMS, d’e-mails ou la connexion aux réseaux sociaux, cette petite taille est moins gênante.
De ce point de vue, le Pixi satisfera un jeune public enclin à communiquer par écrit. Le petit clavier complet reste relativement confortable, grâce à ses touches bien séparées. Comme sur le Pre, seul le revêtement translucide des touches constitue une gêne visuelle en plein soleil.
Moins puissant mais plus autonome que le Pre
Malgré ses 256 Mo de mémoire vive (contre 512 pour le Pre), le Pixi reste tout à fait utilisable en mode multitâche et bénéficie même (à batterie égale : 1 150 mAh) d’une autonomie légèrement supérieure : 4 h 40 min en conversation (contre 4 h 30 min) et 3 h 40 min en lecture vidéo (contre 3 heures).
Ses fonctions multimédias sont, en revanche, moins bonnes. Les photos sont moins nettes, moins précises et l’écran moins lumineux met moins en valeur les vidéos. De plus, là où le Pre acceptait des vidéos au format 640 x 480 (en MP4), le Pixi refuse de lancer les formats supérieurs à 320 x 240 pixels. On reste toutefois au-dessus des performances offertes par un appareil d’entrée de gamme.
Dommage, en outre pour les amateurs de jeu sur mobile ! Pour un appareil qui cible les jeunes, le Pixi n’offre pas, contrairement au Pre, le support de jeux 3D pilotables par capteurs (en inclinant l’appareil), tel Need for Speed. A noter également au démarrage de l’appareil ou au reboot, un temps d’attente très long (on se croirait sous Windows Mobile !) et l’impossibilité de lancer l’appareil sans carte SIM : un peu pesant pour un mobile qui se veut très grand public !
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