Apple iMac 21,5 pouces Core i7 3,1 GHz Modèle fin 2012 : la promesse
Le nouvel iMac est une nouvelle fois, et sans conteste, une leçon de design industriel dispensée à la concurrence par le géant Apple. Commercialisé à partir de 1 349 euros suivant la configuration choisie, ce nouveau Mac se veut plus puissant que l’ancien tout en étant plus fin. La promesse est-elle tenue ?
Apple iMac 21,5 pouces Core i7 3,1 GHz Modèle fin 2012 : la réalité
Seulement 5 mm d’épaisseur, à son point le plus fin, pour la dalle de la nouvelle version 21,5 pouces de l’iMac ! L’arrière de la machine est certes encore un peu bombé, mais il faut bien loger l’ordinateur quelque part. Pour réunir les faces avant et arrière de l’engin, Apple a eu recours à un processus de fabrication employé en aéronautique. Les deux parties métalliques sont soudées par friction, ne laissant ainsi aucune trace de leur jonction. La seule petite rupture apparente est la prise d’air en forme de grille, à l’arrière. Elle sert à la ventilation de l’électronique qui est, par ailleurs, très discrète. A titre de comparaison, l’un des meilleurs tout-en-un d’Asus (ET2701INTI-B023K) est nettement plus bruyant en charge, avec 41,7 dB contre 35,6 dB pour l’iMac.
Une réalisation presque parfaite
Apple a encore amélioré l’implantation de l’écran (non tactile) dans le châssis métallique. La dalle Full HD (1 920 points par 1 080) est directement collée à la vitre de protection. Ce procédé contribue à maintenir la taille de guêpe de l’iMac, mais aide également à réduire les reflets sur la dalle brillante. Si Apple annonce 75 % de reflets en moins, à l’usage il est difficile de valider ce pourcentage. Néanmoins, les éclairages directs, les néons et autres éclats lumineux extérieurs sont effectivement bien moins gênants et visibles avec ce nouvel écran. On peut regarder des images, un document ou des vidéos à plusieurs sans gêne et sans avoir à tourner l’écran dans tous les sens.
En définitive, le seul bémol qu’on peut porter sur l’iMac, c’est l’emplacement du jeu de prises. Les quatre prises USB 3, les deux prises Thunderbolt-mini DisplayPort, la sortie casque et la prise réseau se trouvent à l’arrière de l’écran. Il faut donc tâtonner un peu ou faire pivoter le tout-en-un pour brancher la moindre clé USB ou insérer une carte dans le lecteur SDXC. Le lecteur de DVD, lui, disparaît, sacrifié sur l’autel de la minceur. Enfin, l’ensemble clavier-souris Bluetooth livré avec la machine ne bouge pas d’un iota. Le premier ne possède pas de pavé numérique et la souris, elle, offre un très bon confort de glisse et un toucher très agréable.
Une machine rapide et polyvalente
Pour nos tests, Apple nous a fourni une version customisée, avec un Core i7 à 3,1 GHz et 16 Go de mémoire vive. L’option payante Fusion Drive était de la partie. Elle cumule les avantages du stockage mécanique et la réactivité du SSD. Il s’agit d’associer un disque SSD de 128 Go et un disque mécanique de 1 To, le tout piloté par un logiciel. Ce dernier tire le meilleur des deux stockages. Ainsi, outre le système d’exploitation, installé sur le disque SSD, une application, un document ou un fichier utilisé régulièrement est stocké sur ce disque à accès rapide. Tandis que les données ou programmes peu sollicités sont conservés sur le disque mécanique ! Un bon compromis entre les SSD coûteux et les disques durs classiques un peu plus lents, surtout chez Apple qui s’entête à proposer des disques à 5 400 tours/minute de série.
Sans surprise, cet iMac affiche des performances bien meilleures que celle de son prédécesseur, testé en modèle de base avec 4 Go de mémoire vive. Ainsi, toutes les tâches Finder, de duplication, de conversion et de compression des fichiers sont jusqu’à deux fois plus rapides. On observe une progression du même ordre avec la suite multimédia iLife, livrée avec l’iMac. Avec la suite Office, les performances sont trois fois supérieures.
Enfin, grâce au gros processeur et à la généreuse quantité de mémoire de notre unité de test, la vitesse d’exécution de nos tests est entre 1,5 et 2 fois plus rapide sur des logiciels pros (Photoshop ou FinalCut Pro). Travailleur, créateur, l’iMac s’improvise également joueur. La puissance de la carte graphique Nvidia de dernière génération suffit à faire tourner les jeux les plus récents à condition de baisser la définition de l’image et les réglages graphiques dans les derniers jeux vidéo à la mode.
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