Sony Vaio VPCEC3M1E/BJ : la promesse
Les gros modèles de la collection Vaio de cette fin d’hiver ne sont pas très alléchants. La série E ne fait pas peau neuve, mais quelques composants ont évolué (processeur et carte graphique). La dalle brillante de 17,3 pouces est présentée comme lumineuse et bien contrastée, apte à rendre justice aux films, photos et éventuels jeux vidéo. Généralement, Sony est un peu plus cher que les autres constructeurs, mais les services, les applications fournies et les finitions justifient le prix. Est-ce toujours vrai en ce début d’année 2011 ?
Sony Vaio VPCEC3M1E/BJ : la réalité
Pas d’USB 3.0 et bruyant
Vendu moins 999 euros, le Sony Vaio accuse quelques retards au niveau de la connectique. Pas de port USB 3.0 ni de Bluetooth 3.0 (mais 2.1 + EDR). En revanche, on trouve quatre ports USB 2.0, dont un fusionné avec un port e-Sata. Certes, la plate-forme Intel utilisée, Core i5-460M, est dans l’air du temps, elle permet même de jouer occasionnellement en 1 280 x 720 pixels. La consommation est assez bien maîtrisée : 20,8 watts au repos, contre 86,2 watts à pleine charge. Cependant, Sony a oublié de museler le ventilateur de la machine car, en charge extrême, ce dernier vrombit et fait monter l’aiguille du sonomètre à 49,2 dB.
Cela étant, l’échauffement de la machine est relativement bien maîtrisé. Notre dispositif d’imagerie thermique nous a permis de constater que la température n’excédait pas 34,5° C sur le repose-main et 42,3° C sous le portable (applications monopolisant l’ensemble des ressources de la machine lancées).
Ergonomie et équipement audio à revoir
En matière d’équipement audio, on est en droit d’attendre de bons résultats de la part de Sony. Or, ce Vaio n’a pas su nous convaincre. L’équipement est convenable, mais le son qui sort des petites enceintes n’est pas à la hauteur. Du côté de l’ergonomie, le constructeur japonais s’égare rarement. Mais sur ce 17,3 pouces, le résultat est en demi-teinte. Les ports disposés sur les flancs sont placés très en avant, ce qui pourra gêner certains utilisateurs. Le lecteur de cartes mémoire est placé sur le devant (judicieux) tout comme le bouton d’activation du module Wi-Fi.
Quant au clavier, il est très confortable, les touches tombent naturellement sous les doigts : une aubaine pour la saisie longue et fastidieuse sous Word (Microsoft Office Starter 2010 installé).
Cependant, le touchpad multipoint et sa surface granulée sont assez désagréables au toucher. Dans le même esprit, le repose-main en plastique brillant attrape les traces de doigts : il
est temps que Sony se mette au mat aussi bien à l’intérieur qu’à
l’extérieur de tous ses châssis, comme sur les Vaio Z.
Pour surfer, pas (toujours) besoin de Windows
Comme de nombreux ordinateurs portables Sony, cet EC3M1E intègre la touche Web. Lorsque le PC est éteint et que vous pressez cette touche, une interface de navigation rapide se lance en une dizaine de secondes, pour que vous puissiez consulter votre webmail ou une page Web sans avoir à lancer Windows 7. La touche Assist lance le Vaio Care lorsque vous êtes sous le système d’exploitation de Microsoft. Cette fonction vous permet de conserver votre PC en forme, par l’intermédiaire de menus thématiques (Maintenance, Dépannage, Diagnostics, etc.).
Enfin, puisqu’il est question de logiciels, outre l’habituelle suite d’utilitaires Sony, on trouve deux logiciels de la famille Adobe – Premiere Elements et Photoshop Elements -, un accès au service Qriocity et l’application PlayStation 3, pour piloter votre console Sony à distance (via le réseau domestique).
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