Archos Archos 9 pctablet : la promesse
Baladeur multimédia tactile et design, l’Archos 9 est prédisposé pour la vidéo HD. Il offre une diagonale d’écran confortable, mais avec un poids (0,80 kg) et une finesse (1,6 cm) qui le rendent vraiment nomade ! Difficile à classer, ce nouveau netbook (ou mini-PC pour reprendre la terminologie du constructeur) se distingue par un écran entièrement tactile, par son design qui adopte la forme d’une simple tablette sans capot ni clavier et enfin par son système d’exploitation, Windows 7. Comment se comporte l’appareil au quotidien ? Nous l’avons testé pour le savoir.
Archos Archos 9 pctablet : la réalité
Un peu lent au démarrage
Le souci, c’est qu’il risque de se montrer plus frustrant pour les trajets plus courts, comme le bus ou le métro. Premier défaut : sa lenteur au démarrage. Une minute entière s’écoule entre la mise en tension et le lancement de Windows. Pour un netbook, rien de scandaleux. Mais l’Archos 9 se positionnant davantage comme un baladeur multimédia, on aurait espéré une disponibilité de tous les instants, comme pour un iPhone ou une PSP Go.
Chaud dessous !
Quid du confort d’utilisation ? L’écran légèrement brillant prend les reflets des lumières trop vives, comme celles des néons, et son angle de vision très limité empêche d’en profiter à deux. Mais ce n’est rien par rapport à son dégagement de chaleur. Autant son minipied dépliable permet de le poser tranquillement lorsqu’un bureau se présente, c’est-à-dire assez rarement, autant il faut le porter dans la plupart des situations. Et là, redoutable sensation : les composants non seulement sont placés sous la gauche de l’écran, soit là où les droitiers sont susceptibles de placer leur main, mais ils surchauffent comme dans peu d’appareils. Nous avons enregistré des pointes à 47°, voire 49,7 ° en charge ! Heureusement, l’Archos 9 est d’un silence absolu, même en usage intensif.
Le cas Windows 7
Le principal problème de l’Archos 9, outre son dégagement de chaleur, tient en réalité à Windows 7. Sacrifiant à un argument commercial plutôt que pratique, Archos a dû repenser entièrement l’ergonomie et l’interface de son appareil pour correspondre à un système d’exploitation qui n’a pas été conçu, à l’origine, pour un usage tactile. Ainsi, un bouton permet de faire apparaître un large clavier virtuel développé par Archos, très convaincant à l’usage, que ce soit au doigt et au stylet, malgré l’épaisseur et le manque de réactivité de l’écran (résistif et donc peu sensible). Le clavier envahit tout de même la moitié de l’écran ! Heureusement, si cela pose problème, on peut activer le clavier virtuel de Microsoft, plus petit et déplaçable à l’écran.
Pour tout ce qui concerne les sous-menus, les encoches des fenêtres ou les réglages, l’utilisation du stylet s’impose. Un pis-aller correct, il est vrai, mais moins naturel que le combo clavier-souris pour lequel Windows 7 a été conçu. Ainsi, pour régler la luminosité de l’écran, activer le Wi-Fi ou effectuer un clic droit, il vous faudra vous dépatouiller avec trois boutons pour le moins inhabituels, « Wi-Fi/A », « +/on » et « -/off », et leurs combinaisons. Toute une ergonomie à réapprendre…
Il est souvent à la peine
S’il n’est rien que l’habitude ne puisse améliorer, le confort d’utilisation restera quant à lui limité par les performances de l’Archos 9. Là encore, son processeur modeste associé à un OS récent et à un écran tactile gourmand donnent lieu à de nombreux temps de latence, que ce soit à l’allumage, au retour de veille, au lancement d’une application ou juste à l’affichage d’un menu déroulant.
A l’évidence, un système d’exploitation véritablement pensé pour une interface tactile aurait apporté plus de confort et de légèreté. Archos avait pourtant affirmé son intention d’équiper ses futures machines avec Android, le système d’exploitation tactile de Google pour smartphones. Mais seul l’Archos 5 en profite pour l’instant, et encore, dans une version très modifiée.
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