Samsung NB30 : la promesse
Difficile de sortir du lot quand on est un netbook ! Restrictions imposées par Microsoft et son Windows 7 Starter Edition, puissance somme toute mesurée des processeurs Intel Atom, définition d’écran de 1 024 x 600 pixels ou 1 366 x 768… La liste des contraintes est grande. Le Samsung NB30, en bon netbook, ne cultive pas d’originalité technique, si ce n’est un écran tactile multipoint. Destinée au monde de l’éducation, la machine est également résistante aux projections d’eau et bloque la tête de son disque dur en cas de chute. Mais comment se comporte-t-elle en mode tactile ? Est-elle suffisamment puissante pour répondre avec fluidité ? Les applications Samsung sont-elles à la hauteur ? Voilà les questions que nous nous sommes posées au sujet de ce netbook.
Samsung NB30 : la réalité
Un revêtement de plastique noir parcouru de vagues ou d’ondes au léger relief, un design aux angles émoussés, le NB30 a quelque chose du coquillage. Quant à savoir s’il s’agit d’une perle, c’est une autre histoire ! Du point de vue des composants internes, cette configuration à base de processeur Intel Atom N450, soit un simple cœur cadencé à 1,66 GHz fonctionnant en Hyperthreading, complété par 1 Go de mémoire vive, est tout à fait classique. Bluetooth, Wi-Fi N, cette plate-forme Pinetrail déçoit légèrement par la capacité de stockage du disque dur de seulement 160 Go. Pour le reste, la machine fonctionne sous Windows 7 Starter, un système d’exploitation adapté aux performances de ce qui reste un netbook, certes de dernière génération. Rien de très spécial à signaler du côté de l’autonomie mesurée ici à plus de quatre heures et demie, une valeur moyenne pour une telle configuration.
Du tactile sur un écran de 10,1 pouces…
Toute la question est de savoir si la puissance de calcul du NB30 est suffisante pour digérer l’interface tactile portée par l’écran au toucher multipoint (deux doigts). C’est là, en effet, l’intérêt de ce modèle qui se pilote donc avec les doigts. A l’usage, on remarque que le faible poids de la machine peut se révéler handicapant puisque l’ensemble montre une tendance à basculer si on appuie trop fort sur l’écran. Point notable, l’aspect mat de la dalle évite qu’on soit gêné par les reflets et la rend moins sensible aux traces de doigts. Son taux de contraste (367:1) est en revanche assez mauvais et la qualité d’affichage s’en ressent un peu.
Sur cette lucarne dotée d’une définition de 1 024 x 600 pixels, le maniement au doigt, qui d’habitude préfère les PC tout-en-un dotés d’une diagonale d’écran beaucoup plus confortable de 22 ou 24 pouces, reste parfaitement praticable. Sauf, comme toujours, quand il s’agit d’appuyer sur la croix d’une fenêtre ouverte en plein écran pour la fermer. La bordure rend l’opération difficile.
…et à la mode Samsung
Parallèlement à l’utilisation tactile sous Windows 7, Samsung propose sa propre interface maison baptisée PlayTouch. Cette application ouvre l’accès à un bureau de remplacement ou plutôt à quatre bureaux sur lesquels prennent place des gadgets, autrement dit de petites applications pour donner l’heure avec une horloge design, accéder à un calendrier, utiliser une calculette, visionner des photos en les agrandissant d’un simple pincement de doigts… L’ensemble est plutôt bien vu sauf qu’on sent le processeur Atom un peu à la peine. Sur de petits jeux Flash, peu gourmands en ressources, nos essais se sont en revanche montrés probants.
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