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Test : Le netbook Aspire One 522 avec son APU AMD, un « Atom-killer » ?

L’autonomie n’est pas le point fort du netbook d’Acer. Ses performances HD, elles, sont à la hauteur.

L'avis de 01net.com

Acer Aspire One 522

Les plus

  • + Les possibilités offertes par l'APU AMD sur le papier
  • + La définition de l'écran

Les moins

  • - Rien

Affichage

2 / 5

Appréciation générale

4 / 5

Note de la rédaction

Note publiée le 24/02/2011

Voir le verdict

Fiche technique

Acer Aspire One 522

Processeur AMD C-50
Mémoire vive 1 Go
Capacité de stockage principal 250 Go
Taille d'écran 10.1 "
Puce graphique AMD Radeon HD 6250
Voir la fiche complète

Acer Aspire One 522 : la promesse

La nouvelle plate-forme AMD pour netbooks s’invite chez Acer. L’Aspire One 522 est le premier mini-PC portable que nous recevons avec la nouvelle puce APU d’AMD. Pour rappel, une APU est un processeur à l’intérieur duquel les cœurs faisant les calculs purs et les unités graphiques sont étroitement liés, car gravés sur le même circuit. Ici, c’est le petit C-50 qui mène la danse avec ces deux petits cœurs cadencés à 1 GHz et sa partie graphique AMD Radeon HD 6250. Serait-on enfin en présence d’un « Atom-killer » ?

Acer Aspire One 522 : la réalité

299 euros. C’est le prix public conseillé pour ce petit Aspire One 522. Et Acer ne se moque pas de nous avec son mini-PC portable. Fin (2,6 cm) et bien fini, les matières utilisées pour son châssis sont de facture correcte ; la couleur vert olive de notre version de test, très agréable à l’œil.

Un équipement externe très classique

On retrouve le classique clavier avec touche en « T », marque de fabrique du constructeur, toujours aussi mou et légèrement gondolé. Le touchpad est une demi-réussite. Sa surface de glisse n’accroche pas et réagit correctement. En revanche, les boutons de clic sont faits d’un plastique mou, en relief et de qualité plutôt… médiocre.
En ce qui concerne l’ergonomie, nous sommes face à un grand classique. La connectique est répartie sur les flancs de la machine : VGA, HDMI, USB 2, Ethernet, lecteur de cartes… tout le monde répond présent. Une mention spéciale pour la réduction de la bouche d’évacuation d’air à sa plus simple expression (0,5 cm de large). La température de la machine n’excède pourtant pas 33,9° C sur le repose-main (au niveau du touchpad).
En revanche, on atteint presque 40° C sous le portable lorsque l’ensemble de la configuration est mise à rude épreuve. Les nuisances sonores demeurent quant à elles minimales : 31,5 dB au maximum mesurées avec notre sonomètre référence.

La HD sur les netbooks

Décoder, afficher ou même « streamer » un flux HD (et, mieux, Full HD) est généralement un véritable tour de force pour les netbooks. Depuis une génération d’Atom, le petit processeur d’Intel s’en sort en mode HD 720p, puisqu’il arrive à afficher un film (MKV) ou une vidéo YouTube dans cette résolution, sans saccades, à l’aide d’un logiciel comme Media Player Classic Home Cinema (avec quelques réglages), sur l’écran qui affiche 1 024 x 600 pixels.
Chez Nvidia, la puce ION Next Gen (ou ION  2) venant en renfort des Atom assure le gros de la décompression, appuyée par sa mémoire dédiée et vient à bout des vidéos en 720p, du 1 080p aussi bien au format  MKV que sur YouTube (connexion filaire recommandée pour le 1 080p). Mais le prix des machines avec processeur Intel et puce Nvidia est élevé, et ce couple se retrouve souvent sur des machines avec écran  HD  11,6 ou 12,1 pouces, c’est-à-dire plus des ultraportables que des netbooks.
Pour sa part, AMD, jusqu’à présent, n’avait pas su convaincre sur les petits PC. Par deux fois, la plate-forme proposée par le fondeur consommait trop et n’était pas du tout efficace, même comparée à un Atom. Il a donc fallu revoir la copie et voilà que Fusion débarque.

Un APU AMD à l’aise avec les vidéos HD…

A la vue des tests que nous avons effectués, la nouvelle petite puce AMD C-50, qui combine rappelons-le un processeur et une puce graphique, s’en sort très bien, il faut le reconnaître, pour ce qui est du décodage vidéo en HD. La lecture de flux 1 080p et 720p depuis le disque, grâce à Media Player Classic Home Cinema, ne pose aucun problème.
L’ensemble de la puce n’est sollicité qu’à 40 % en moyenne et la consommation avoisine 14 watts dans ces conditions (contre 9,8 W au repos et 19,8 W au maximum). Bravo ! Quant au petit écran 10,1 pouces, il offre une définition de 1 280 x 720 pixels, le minimum vital pour profiter du 720p. La qualité de la dalle brillante est plus qu’appréciable : un taux de contraste mesuré de 883:1 et une luminosité de 208 cd/m2.

… mais toujours pas pour les jeux

En revanche, pour les jeux en 3D, il ne faut pas trop compter sur le C-50. Nous avons fait tourner le jeu The Last Remnant, censé simuler une charge équivalente à WoW ou Counter-Strike : Source. Avec un bon niveau de détail et en définition native de l’écran, nous atteignons moins de 10 images/seconde et 15,2 images/s en 1 024 x 600 pixels. En sacrifiant la qualité pour la jouabilité, nous tablons sur 30 à 40 images/s dans le meilleur des cas.

Quid de l’autonomie ?

Alors que la machine commercialisée doit posséder une batterie six cellules, celle que nous avons testée n’avait qu’un modèle à trois cellules, parfaitement intégrée à la machine. Avec notre protocole de test usuel, l’autonomie n’excède pas 2 heures et 5 minutes, ce qui est relativement peu, voire décevant. Avec le modèle six cellules, nous tablons sur 3 heures et 30 minutes, guère plus. Pas de quoi lui décerner le prix du « parfait petit chameau 10,1 pouces ».

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