Asus N71JV-TY002V : la promesse
Parmi la gamme des portables Asus disponibles à la vente actuellement, nous nous sommes intéressés au N71JV dans sa version milieu de gamme, chic et multimédia. Le constructeur taïwanais fonde de bons espoirs sur ce portable 17,3 pouces, car il l’estime bien équipé, correctement fini et proposant un équipement sonore réputé de bonne qualité. Vitrine du savoir-faire Asus, le N71JV intègre également des technologies très sympathiques : Optimus de Nvidia(l’intérêt sur un 17,3 pouces se défend) mais aussi un port USB 3.0. Ca y est, l’USB 2 commence à perdre du terrain !
Asus N71JV-TY002V : la réalité
Un portable Asus 17,3 pouces vêtu de satin… ou presque
Juste après le déballage du N71JV, les réactions de nos collaborateurs ne sont pas fait attendre : « Joli ! J’aime bien le revêtement de la coque » ; « Il est bien fini », etc. Que d’éloges pour ce transportable ! Effectivement, la robe satinée de couleur chocolat clair ne laisse pas vos paumes insensibles une fois effleurée. De là à dire qu’on en vient à caresser la machine pour le plaisir, peut-être pas, mais c’est agréable et bien moins salissant que le plastique brillant que l’on a coutume de trouver sur la quasi-totalité des PC portables vendus actuellement en magasin.
Même la surface du touchpad reprend la matière satinée et seuls les boutons cliquables demeurent brillants et donnent une cohérence à l’ensemble. Sur la partie supérieure du clavier se trouve le système de sonorisation camouflé sous un morceau de plastique argenté satiné se mariant très bien avec l’ensemble. Seul le contour de plastique noir brillant de l’écran 17 pouces vient un peu gâcher le tableau, tout comme… le capot, lui aussi constitué de plastique brillant avec de petits pois cuivrés très discrets. Tout en finesse (3,8 cm) et en courbes, les arêtes du PC ne sont pas saillantes mais légèrement arrondies. Un sacré soin du détail pour une machine vendue 899 euros.
Et sous la robe… Optimus !
Nous le mentionnions en introduction, Asus opte pour une solution Optimus de Nvidia pour venir supplanter la partie graphique Intel HD du processeur Core i5-430M lorsque cela est nécessaire, notamment dans le domaine de la haute-définition et des jeux. L’intérêt d’une telle technologie, visant tout de même à optimiser l’autonomie (entre autres), est discutable sur un PC ne tenant qu’une heure et quarante-cinq minutes en lecture vidéo (donc sur la partie graphique intégrée au processeur).
Comme nous l’expliquions dans notre petit dossier consacré à la technologie Optimus de Nvidia, la transition d’une carte à l’autre est complètement transparente pour l’utilisateur et, une fois que la GeForce 325M (1 Go de DDR3 dédiée) présente dans la machine a terminé sa tâche, elle se remet en sommeil pour ne se réveiller que sur les applications susceptibles de la solliciter ou sur lesquelles elle peut venir en aide au processeur, tant graphiquement que sur des calculs d’encodage par exemple. Toutefois, pour que la technologie Optimus fonctionne correctement, il faut penser à mettre fréquemment le pilote à jour car – tout comme les réglages des paramètres des cartes graphiques, du SLI, etc. – ce sont des profils préenregistrés par Nvidia qui agissent en fonction du programme lancé par l’utilisateur.
Le N71Jv est-il polyvalent ?
A cette question, nous répondrons qu’il est capable d’apporter un certain confort en utilisation bureautique, notamment grâce à son ergonomie léchée et à son clavier chiclet (un peu petit cependant). Toutefois, nous aurions apprécié qu’Asus opte pour un touchpad avec traitement multipoint par Synpatics et non pas Elam car le second reste, de notre point de vue, moins bon. Ce n’est là qu’un petit détail. La présence de 640 Go (320 Go x 2) de disque dur vous permet également de stocker films, photos et morceaux de musique en quantité. L’accès aux disques est relativement aisé si l’envie de changer le second disque par un plus gros se faisait sentir.
Pour le multimédia, le dispositif sonore Altec Lansing et le traitement SRS Premium associé donnent de bons résultats, aussi bien sur la musique qu’avec les films, mais il faut prendre le temps d’optimiser les paramètres pour que vous puissiez obtenir le rendu escompté. Toutefois, nous avons regretté l’absence d’un lecteur Blu-ray (exigence, quand tu nous tiens) mais également la qualité de l’écran, assez inégale : la dalle est lumineuse (273 cd/m2) mais le taux de contraste demeure assez faible (781:1), ce qui se remarque très vite dans les films car les noirs sont trop lumineux.
Pour le jeu, malheureusement, la GeForce 325M s’essouffle un peu vite à notre goût, si vous dépassez la définition de 1 280 x 800 pixels. Pour jouer dans la définition native de l’écran (1 600 x 900 pixels), il va falloir sacrifier les niveaux de détail à la fluidité sur les derniers titres. Mais, comme d’habitude, les jeux comme Counter-Strike, Warcraft 3, Call of Duty 4, WoW et autres jeux un peu anciens tournent sans problème.
Enfin, pour surfer, lire vos e-mails et « chatter » rapidement sans avoir à lancer Windows, Asus a appliqué sa traditionnelle surcouche logicielle Linux, l’Express Gate. Idéal pour consulter l’heure du prochain train ou répondre à un e-mail urgent en moins de 30 secondes.
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