Samsung ST45 : la promesse
Qu’attendre d’un appareil photo d’une gamme récente positionné à 149 euros ? C’est la question que nous nous sommes posé quand nous avons vu arriver le Samsung ST45. Un petit compact à la fiche technique limitée qui joue surtout la carte du design.
Samsung ST45 : la réalité
Comme le démontrent fréquemment les études consommateurs, le premier facteur de choix pour un appareil électronique est généralement le prix. Et bien souvent, le design arrive en seconde position. A ce titre, il faut bien admettre que Samsung a bien joué le jeu avec ce ST45 : l’appareil est à moins de 150 euros et se révèle très bien fini. Design soigné, façade en aluminium usiné, format extrafin : il apporte un réel plus par rapport à nombre de ses concurrents trop plastiques.
Vision étroite
Limité à un 35 mm (en équivalent 24 x 36 mm), ce ST45 trouve sa première limite dans l’étroitesse de son champ de vision. En ce début d’année 2010, cette focale « moyen-âgeuse » n’a pas sa place dans un compact classique. Compte tenu du prix, nous ne sortons pas le carton rouge, mais le jaune est bien tendu en l’air. Il serait bon que les constructeurs travaillent autant leur optique que leurs capteurs…
Des images convenables, stabilisation médiocre
La qualité des photographies est très convenable en plein jour. Mais l’appareil a une tendance à la surexposition et passés 200-400 ISO les détails disparaissent à grand coup de traitement numérique. Les couleurs sont, quant à elles, bien rendues et l’appareil est relativement réactif.
Mais l’une des grandes faiblesses de cet appareil est son absence de stabilisation optique : impossible d’obtenir des clichés nets au musée du Louvre dans lequel nous faisons nos tests basse lumière. Si l’optique arrive à faire le point, la prise de vue à main levée empêche la production d’images nettes. A 150 euros, difficile de se plaindre, mais au moins, quand on met un peu plus d’argent, on sait ce qu’on paye…
Trop de bruit numérique ? Lissez donc mon cher !
Comment essayer de rendre des images « propres » en basses lumières quand on n’a qu’un capteur d’ancienne génération, une petite puce de traitement d’image et une optique non stabilisée ? En lissant tout les détails pardi ! En-dessous d’un certain seuil lumineux, inutile d’attendre des images détaillées : le ST45 lisse à la truelle tous les détails qui passent sous sa main. Si les logiciels de mesure du bruit numérique, qui utilisent des algorithmes pour déterminer la netteté, se font avoir et donnent de bonnes notes ce n’est pas le cas de nos yeux : les images sont trop lissées et les détails disparaissent. Une fois encore, au regard du prix, la qualité reste acceptable.
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