Panasonic Lumix DMC-LX2 : la promesse
Successeur de l’original LX1, ce nouveau Lumix en reprend les bonnesidées tout en apportant quelques améliorations bienvenues. Outre uncapteur qui passe de 8 à 10 Mpix, il offre en sus un écran pluslarge, une meilleure correction du bruit numérique, des menus revus etcorrigés ainsi qu’un mode de sensibilité « intelligente ». On retrouvebien sûr le fameux mode 16/9, accompagné d’un objectif grand angle quioffre un champ de vision réellement élargi. Voyons comment se comportesur le terrain cet appareil fort prometteur.
Panasonic Lumix DMC-LX2 : la réalité
Loin d’être un gadget occasionnel, le
format 16/9 devient vite une habitude : il est particulièrement adapté
aux photos de paysages, de monuments verticaux, ou même de portraits de
groupes à table par exemple. Un commutateur judicieusement placé sur
l’objectif permet de revenir très facilement aux formats plus
classiques 2/3 et 4/3, qui laissent donc place à des marges noires
verticales sur l’écran. On retrouve alors une image de 7 Mpix, avec
un angle de champ « standard » équivalent à un 35 mm.
Un autre
sélecteur manuel commande le mode de mise au point : manuelle, normale
ou macro. Ces commandes « mécaniques » à l’ancienne sont fort
appréciables, car elles évitent d’avoir à naviguer dans des menus un
peu alambiqués à notre goût. Le panneau de contrôle, poussé vers le
bord par le large écran, se retrouve réduit à peau de chagrin, et les
gros doigts pourront avoir du mal à s’y retrouver. Le recours au joypad
directionnel s’avère cependant assez pratique avec un peu d’habitude.
Les
menus sont par ailleurs très complets : il est rare aujourd’hui de
trouver autant de modes manuels sur un appareil compact. Les positions
PASM, chères aux photographes avertis, sont bien là, et l’on trouve une
large palette d’ajustements personnalisés (contraste, netteté,
saturation…). Remarque identique concernant l’affichage des
informations de prise de vue comme l’histogramme, qui en devient même
un peu envahissant sur l’écran. L’appareil n’en reste pas moins facile
à maîtriser en mode automatique, car Panasonic a aussi fait des efforts
de ce côté-là.
En atteste le mode Intelligent ISO, qui ne se
contente pas d’adapter la sensibilité selon la lumière disponible mais
aussi en fonction du mouvement du sujet. Quand l’appareil détecte un
mouvement dans le cadre, il augmente la sensibilité pour pouvoir
adopter un temps de capture plus court, et évite ainsi le flou de
bougé. Et ça marche !
Ce système fort bien pensé complète bien
l’effet du stabilisateur : le premier gère les flous de bougé du sujet,
le second ceux dus aux mouvements du photographe. Concrètement, on
obtient des photos nettes dans des situations ou un appareil lambda
aurait donné une image inexploitable (manque de lumière, sujet ou
photographe ayant la bougeotte). Pour une fois que la pub dit vrai…
On
se passerait donc presque de flash avec le LX2. C’est peut-être pour
cela que l’ouverture du flash n’est pas automatique : pour activer
celui-ci, il faut le sortir manuellement, comme sur les reflex. Un
choix un peu déconcertant pour les novices, mais finalement assez
pédagogique.
Les photos fournies par le LX2 sont de très bonne
tenue. L’objectif est toujours aussi bon et offre un excellent piqué,
même sur les bords, du grand-angle au téléobjectif. Il fait fi des
aberrations chromatiques trop souvent rencontrées sur les clichés des
appareils numériques. Cependant, un défaut vient légèrement gâcher
notre plaisir : que Panasonic ait mis le paquet pour corriger le bruit
numérique, c’est bien, sauf quand cette correction devient tellement
visible que l’on tombe dans l’excès inverse. L’image est tellement «
rattrapée » que le rendu des détails paraît exagérément artificiel, et
ce dès 100 ISO.
Heureusement, ce paramètre est réglable et l’on
aura intérêt à choisir la position « Low ». On obtient alors des images
plus fidèles, et le bruit ne devient réellement gênant qu’à partir de
800 ISO. L’exposition comme la balance des blancs sont très fiables,
même si l’image manque parfois de dynamique sur les sujets contrastés.
La possibilité de traiter les fichiers directement au format Raw avec
le logiciel inclus permettra aux plus exigeants d’exploiter encore
mieux le potentiel optique de l’appareil.
Enfin, nous avons été
surpris par l’excellente réactivité de l’appareil et par la bonne
qualité des vidéos réalisées par ce Lumix. Dommage que le zoom optique
ne puisse pas être utilisé lors de l’enregistrement des séquences.
Notez pour finir l’existence d’un mode « image animée » permettant la
capture et le montage image par image pour réaliser des films
d’animation. Une fonction très amusante.
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