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Test : Le MappyITI passe d’Internet au GPS

Mappy propose désormais une solution de guidage par satellite, mais est-elle à la hauteur de son portail Internet ?

L'avis de 01net.com

Mappy MappyITI

Les plus

  • + Prix intéressant
  • + Grand écran
  • + Compatible avec de nombreux formats vidéo et audio

Les moins

  • - Rien

Qualité du guidage

3.5 / 5

Affichage

5 / 5

Fonctions

5 / 5

Confort d'utilisation

3.5 / 5

Appréciation générale

5 / 5

Note de la rédaction

Note publiée le 04/12/2006

Voir le verdict

Fiche technique

Mappy MappyITI

Taille de l'écran (diagonale en cm) 10.9 cm
Capacité de stockage disponible 256 Mo
Système d'exploitation WinCE 5.0
Voir la fiche complète

Mappy MappyITI : la promesse

Fin novembre, l’éditeur Mappy annonçait son premier GPS, le MappyITI.Sur le papier, ce premier modèle a des caractéristiques techniques satisfaisantes, capables de concurrencer les grands noms du marché. Si on se base sur l’efficacité du portail de Mappy enmatière de cartes et de guidage, on peut s’attendre à de bons résultats.Mappy a-t-il su bien négocier ce virage technologique ?

Mappy MappyITI : la réalité

Une fois sorti du carton, le MappyITI en impose, tout d’abord par son
poids et son plastique dur qui donnent d’emblée une sensation de
solidité au produit. Ensuite, c’est son écran qui séduit. Avec
près de 11 cm de diagonale, au format 16/9, le confort visuel
devrait être assuré. Et cela se vérifie rapidement ; une fois
allumé, il affiche des couleurs vives, éclairées par une dalle
lumineuse. Mais avant de l’installer dans son support pour le fixer au
pare-brise, il faut penser à retourner l’appareil pour déplier
l’antenne. Surprenant mais pas gênant, ce format d’antenne GPS avec
puce SiRFStar III qui tend à disparaître est la solution choisie par
Mappy. Même s’il est conseillé de déplier l’antenne, le signal est bien
réceptionné par le GPS même lorsque celle-ci est repliée.

La batterie présente dans l’appareil est extractible ce qui permettra,
lorsque celle-ci montrera des signes de faiblesse au fil des années, de
la remplacer soi-même. Une possibilité peu courante sur ce type
d’appareil.


La navigation a un air de déjà-vu

Les habitués des GPS ayant déjà épluché quelques tests ou article en
vue d’acquérir un appareil reconnaîtront l’interface graphique du
MappyITI. En effet, même si cela n’est indiqué nulle part et que le
logiciel de navigation est appelé I-GO, l’interface ressemble très
fortement à celle de MioMap V3. Ainsi, on retrouve à droite de l’écran les
même informations : puissance du signal GPS, niveau d’autonomie, mini
boussole et un bouton pour le volume. Les autres menus (naviguer vers,
paramétrages, ajouter un POI, etc.) sont accessibles depuis des menus
coulissants que l’on affiche, ou non, à souhait.

Pour faciliter les différentes saisies sur l’écran tactile, le
constructeur livre un stylet. L’idée est bonne, mais sur le corps de
l’appareil, il n’y a aucun emplacement prévu pour le ranger. Donc, au
final, on finira soit par le perdre, soit par ne pas le prendre.
Cependant, grâce encore une fois à son grand format d’écran et avec un
peu de dextérité (ou tout simplement l’habitude de ce type d’écran
tactile) les saisies se passent bien.

Outre les aspects matériels purs, le MappyITI offre des possibilités
standard quant aux calculs d’itinéraire : le plus rapide, le plus
court, éviter les autoroutes, naviguer vers un POI, navigation via
l’historique des itinéraires, etc. Parmi toutes ces options, le mode
nuit est particulièrement bien fait. On distingue bien sa route de
celles avoisinantes.


Un GPS têtu

Sur certains axes, ce GPS souffre d’un manque de précision, faille
commune à bien des modèles alors qu’il s’agit pourtant du dernier cri. En effet, il n’est pas rare qu’il se trompe de quelques
mètres, faussant le positionnement et les instructions à suivre. Mais
rassurez-vous, ce problème survient par exemple lorsque l’on circule
sur autoroute avec à quelques mètres sur la droite, une rue parallèle.
Un problème de localisation réglé au bout d’une dizaine de mètres.

Là où ce GPS se montre un tantinet désagréable, c’est dans son mode de
recalcul d’itinéraire. En effet, si vous ne suivez pas l’itinéraire
proposé, pour prendre un itinéraire bis que vous connaissez par
exemple, le GPS va s’obstiner à vous faire passer par l’itinéraire
préconisé au départ tant qu’il sera possible. Au final, si vous êtes
plus têtu que lui, il finira par calculer un itinéraire bis.

Enfin, dernière irritation (si on ne compte pas les 20 secondes que
met l’appareil à se lancer), une alerte sonore loin d’être
indispensable revient de temps en temps : celle qui indique que l’on a
perdu le signal GPS. Si celui-ci peut avoir un sens lorsque l’on est
sur autoroute ou en ville et que l’on a perdu le signal alors que l’on
ne fixe pas l’écran, elle se montre vite désagréable sur des axes tels
que le périphérique parisien surplombé par des ponts et des tunnels.

Outre les tunnels, nous n’avons constaté à aucun moment de perte du
signal abusive. Toutefois, on aurait aimé que ce modèle soit capable,
à la suite d’une perte du signal, de simuler sur quelques centaines de
mètres le déplacement du véhicule en se basant sur sa dernière vitesse
connue. En effet, certains modèles concurrents tels que les TomTom GO
ou One par exemple, en sont capables. De même, on aurait apprécié
trouver un mode proche de celui utilisé par Navman, qui consiste, dès
la perte du signal GPS, à basculer sur un mode de navigation par texte
indiquant les prochaines étapes à suivre. Il suffit alors de se repérer
aux panneaux routiers.


Des applications multimédia qui prennent un sens

Dès la mise en route, on peut choisir soit le mode navigation, soit le
mode « multimédia player ». Ce dernier, présent sur d’autre GPS,
regroupe un lecteur audio, un lecteur vidéo et une visionneuse photo.
Autant d’applications qui lors de nos tests se sont montrées efficaces.
D’autant qu’avec un tel écran, il est très sensé de vouloir regarder
ses vidéos (DivX, Mpeg1, 2 ou 4) ou ses photos (Jpeg). Pour
l’audio (MP3 et WMA), le son est restitué sur deux haut-parleurs, ce
qui procure une qualité d’écoute correcte. Une prise casque est
disponible pour une écoute individuelle ou à l’inverse sur un kit
d’enceintes.

Pour chacune des applications, le logiciel utilisé offre une interface
simple mais efficace et agréable à utiliser. Petit plus pour l’audio
qui s’approprie un égaliseur sept bandes (personnaliser, flat, club,
dance, monitor, studio et mega basses) intervenant de façon efficace
sur le son, lorsque l’on écoute au casque ou sur des enceintes
externes.

Toutefois, on regrette que l’appareil ne dispose d’aucune mémoire
interne. Ainsi, la cartographie de France pour la navigation est
stockée sur une carte mémoire Secure Digital livrée avec l’appareil et
il ne sera pas possible (à cause du manque de place) d’y ajouter des
morceaux codés en MP3 ou bien une série de photos et encore moins de la
vidéo. Il faudra donc investir en parallèle dans une carte mémoire de
plus grande capacité. Un modèle de 1 ou 2 Go est préconisé puisqu’il
serait ainsi possible d’y stocker la cartographie (environ 250 Mo) et
quelques fichiers annexes. De quoi passer de la navigation à l’écoute
d’un morceau sans avoir à changer de carte mémoire.

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