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Test : Le mange-tout multimédia qui a troqué son disque dur contre un tuner TNT HD

En intégrant un tuner TNT HD à sa passerelle multimédia, Storex propose d’enregistrer la TNT sans autre forme de procès.

L'avis de 01net.com

Storex StoryBox

Les plus

  • + La prise en charge de la plupart des contenus haute définition
  • + La connectique, suffisante sans être pléthorique

Les moins

  • - L'adaptateur Wi-Fi en option

Appréciation générale

4 / 5

Note de la rédaction

Note publiée le 16/10/2009

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Fiche technique

Storex StoryBox

Capacité du disque dur (en Go) 0 Go
USB Oui
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Storex StoryBox : la promesse

Le grand public n’a que faire de savoir d’où proviennent les contenus multimédias, que ce soit d’une réception TNT ou d’un fichier numérique simple DivX ou MKV en haute définition avec son 5.1 et sous-titres. Ce qu’il demande, c’est que ça marche! La Storybox se veut être la passerelle multimédia tout-terrain qui permettra de lire photos, musique et vidéos sans s’embêter avec les formats de fichiers et l’installation des codecs (utilitaires servant à compresser et décompresser les flux numériques). Mais le remplacement d’un disque dur interne au «profit» d’un tuner TV fait-elle vraiment sens?

Storex StoryBox : la réalité

Et par le réseau?
Une autre solution consiste aussi à passer par votre réseau domestique, soit sans fil avec une clé Wi-Fi, soit par un câble Ethernet relié à votre routeur. Le logiciel Digital Media, à télécharger depuis le site de l’éditeur, se chargera alors de relayer les médias que vous voulez partager. Malheureusement, ce soft n’est ni joli, ni ergonomique, ni instinctif. La mise en réseau, loin d’être insurmontable, ne se fait pas toute seule puisqu’il faut ajouter les répertoires un à un et bien rafraîchir la liste sous peine de ne pas voir les nouveaux venus. Si un accès direct vers les vidéos de YouTube est également prévu et que les films DivX transitent sans encombre par un réseau (filaire lors de notre test), les fichiers haute définition au format MKV se sont montrés rétifs. Cette solution a donc des limites évidentes alors que la connexion d’une clef USB contenant des fichiers en haute définition ne pose en revanche aucun problème.
Question formats de fichiers, la StoryBox s’en sort assez bien puisqu’elle lit les photos en Jpeg, Png et Bmp. L’audio fera quant à lui l’impasse sur le OggVorbis et le AAC. DivX, Mpeg- 1, Mpeg-2 et Mpeg-4 haute définition, Microsoft WMV9, conteneurs AVI, Matroska ou WMV, sont lus, tout sauf des associations plus exotiques avec une piste audio, OggVorbis par exemple. Y compris les sous-titres, excepté cependant les formats proposant un choix multilangue.

L’enregistrement TV HD en plus
Quitte à intégrer un tuner TNT HD, un double aurait fait bonne figure. Ici, il est bien entendu simple et ne permet donc pas d’enregistrer un programme tout en visionnant une autre chaîne diffusée sur le même multiplexe TNT. L’installation et le paramétrage sont vraiment aisés. Le guide électronique des programmes nous laisse en revanche sur notre faim tout comme l’interface d’enregistrement, qui permet toutefois de programmer les émissions à sauvegarder, y compris les quotidiennes et les hebdomadaires. Disons qu’en fait de magnétoscope numérique, la Storybox remplit son rôle, mais sans brio. Les enregistrements se font en Mpeg-2 TS. Et là, attention, si l’heure de début et l’heure de fin d’enregistrement sont programmables, aucune indication sur la place restant sur le support de stockage n’est donnée. Si la question se pose moins avec un disque de 1 To, comme sur la StoryDisk, il faudra en revanche prévoir la clef, disque dur externe ou autre carte mémoire adéquat. Pour information, une minute de H.264 TS, c’est environ 60 Mo! Le bon point, c’est que la qualité de l’enregistrement est impeccable.
A l’usage, le changement de chaînes est un tout petit peu longuet sans que cela soit vraiment agaçant. Un ralentissement qui contraste avec la navigation très rapide dans l’interface à la manière d’un Media Center avec accès immédiat aux vidéos, photos et pistes audio. D’un point de vue général, la navigation dans ces chapitres et répertoires est à la fois fluide, facile, mais sans fioritures, ni même cette petite touche de classe qui agrémente parfois l’expérience utilisateur.

Entrées et sorties
La Storybox possède un menu interne pour faire transiter les données du logement d’une carte mémoire vers une clef USB ou un disque dur externe connecté. Avec une sortie HDMI en 1.3, une prise péritel, deux prise USB (une à l’avant et une à l’arrière) une sortie coaxiale et optique, deux prises d’antenne, deux sorties audio stéreo RCA et l’interface réseau 10/100, la Storybox offre une connectique relativement complète. Toutefois, rappelons que le Wi-Fi n’est pas intégré comme il peut l’être sur d’autres machines.

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