Packard Bell Maestro 220 LED : la promesse
Depuis son rachat par Acer, le fabricant Packard Bell se spécialise dans le « très grand public ». Le principe étant de proposer des produits abordables pour la grande majorité des consommateurs. Du pas cher donc : 160 euros pour ce moniteur, par exemple. Le Maestro 220 LED est le premier de la marque à exploiter des LED pour assurer son rétro-éclairage, ce qui lui permet d’être très fin et très léger. Mais à ce prix, l’équipement se résume au strict minimum. Il ne restait plus qu’à espérer que la qualité d’affichage ait été préservée. Nous avons donc testé ce moniteur pour le savoir.
Packard Bell Maestro 220 LED : la réalité
Le strict minimum, et pour cause : le pied de l’écran n’offre aucun réglage particulier si ce n’est une traditionnelle inclinaison d’avant en arrière. Pas de réglage en hauteur donc, ce que nous persistons à considérer comme une nécessité impérieuse, même en entrée de gamme. Le design est toutefois sauvé par la technologie LED, qui permet de faire fondre l’écran à 1,1 cm d’épaisseur. Du coup, c’est léger, et les plastiques sont classiques, mais leur couleur noire laquée apporte une bonne impression.
Pauvrement équipé
On pouvait s’y attendre, à 160 euros, cet écran s’en tient au minimum syndical en termes d’équipement. Ses interfaces vidéo se limitent au DVI et au VGA D-Sub analogique. Pas de prise HDMI donc, ce qui est très handicapant pour ceux qui voudraient brancher plusieurs sources vidéo numériques sur le même écran. Ce 21,5 pouces n’intègre pas non plus de haut-parleurs. On est bien en présence d’un moniteur de bureau qui a pour unique objectif de se brancher à un ordinateur, rien de plus.
Heureusement, l’équipement LED rattrape le coup en entrée de gamme. Il offre notamment un très bon rendement énergétique : l’écran consomme seulement 22,2 W en fonctionnement et 0,4 W en veille, et promet donc de se faire très discret sur votre facture d’électricité.
Une ergonomie d’arrière-plan
Outre la pauvreté des réglages de son pied, le Maestro 220 LED n’a pas consacré beaucoup de temps au confort de l’utilisateur. Son interface de configuration est très basique, et les quatre boutons qui la contrôlent sont à la fois mal placés (sous le cadre de l’écran), et mal indiqués. Leur libellé est inscrit en relief noir sur noir, il faudra donc les observer sous un certain angle pour les lire, et encore…
Les réglages de l’image offerts par le menu de configuration sont aussi très superficiels. Pas de contrôle du gamma, on reste scotché aux options de base : luminosité, contraste, préréglages…
Une très bonne qualité d’affichage
Terminons par le côté positif de cet écran, et pas des moindres, puisqu’il s’agit de sa fonction principale : l’affichage. La dalle LCD offre des performances très agréables, et son rétro-éclairage LED y contribue fortement. Tout d’abord, nous avons observé une forte homogénéité de la luminosité sur la surface de la dalle, et surtout un bon contraste de 1024:1 (971:1 après calibrage). La luminosité maximale est modeste (179 cd/m²), mais largement suffisante pour un usage d’intérieur.
Le temps de réponse est lui aussi dans la bonne moyenne : 6,78 ms pour un aller-retour du noir vers le blanc. La luminance des gris est un peu juste (gamma à 2,02 et 2,09 après calibrage), mais sans impact réel sur le rendu de l’image. Les mesures de fidélité des couleurs sont par ailleurs plutôt bonnes lorsqu’on garde les réglages d’usine, et meilleures encore après calibrage de l’écran à la sonde (Monaco X-rite). Bref, en pratique, le rendu d’image est très agréable à l’œil dans les films. Les couleurs sont justes, sans être trop chaudes.
🔴 Pour ne manquer aucune actualité de 01net, suivez-nous sur Google Actualités et WhatsApp.