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Test : Le Logitech G13, moins qu’un clavier, plus qu’un gadget pour joueur

Logitech réduit votre monde de gamer à 22 touches, quelques macros et un stick pour fraguer et jouer, en pointe. Toujours.

L'avis de 01net.com

Logitech G13

Les plus

  • + La multitude de touches
  • + La multitude de macros
  • + Le nombre de profils
  • + L'ergonomie
  • + L'écran

Les moins

  • - Rien

Appréciation générale

4 / 5

Note de la rédaction

Note publiée le 31/01/2011

Voir le verdict

Fiche technique

Logitech G13

Autonome Non
Alimentation USB
Indicateur d'autonomie Non
Poids 650 g
Largeur (en cm) 17.1 cm
Voir la fiche complète

Logitech G13 : la promesse

La série G, de Logitech, est bardée de références que les joueurs ne sont pas prêts d’abandonner, même contre deux barils de lessive ordinaire. Le G13 est un concept, dans la lignée du n52te, de Belkin. Un croisement entre un clavier dont on aurait supprimé le superflu et une manette minimaliste. Avec ses vingt-deux touches, ses raccourcis macro, son mini joystick et sa forme ergonomique, le G13 entend bien révolutionner en profondeur votre façon de jouer, vous pousser dans vos derniers retranchements, derrière la ligne Maginot du frag en série. Et donc ?

Logitech G13 : la réalité

Disons le tout net, avant l’éventuelle béatitude, l’adoption du G13 passe par un accouchement dans la douleur. Tout d’abord, il faut configurer votre engin. Pour cela, il faut en passer par l’installation des pilotes, aux airs de poupées russes, tant il y a de fonctions en cascade. Elles ne sont pas toujours utiles et vraiment gourmandes en mémoire vive. Si on ne fait pas de ménage, le G13 et ses pilotes vous annexeront pas loin de 95 Mo de mémoire.

Configuration

Heureusement, si l’optimisation des pilotes n’est toujours pas le fort de Logitech, le panneau de configuration est extrêmement bien conçu et clair. Vous pouvez donc assez rapidement modifier vos réglages.
Car si les touches de déplacement conviennent généralement à tous les jeux, les dix-huit autres touches requièrent d’être réglées. Un conseil, puisqu’il s’agit ici d’un nouveau départ, n’hésitez pas à modifier la disposition des commandes par rapport à celle que vous utilisiez sur votre clavier, jusqu’à trouver la meilleure disposition. Gardez tout de même les touches supérieures pour les actions récurrentes (couteau, recharge, etc.). En effet, à l’usage, il faut avouer que les touches des deux rangées basses ne sont pas toujours des plus faciles à frapper en cas d’urgence.

Prendre ses marques

Quoi que vous fassiez, il va vous falloir passer par une petite phase d’apprentissage. Bien que très confortablement reposée, votre main n’est pas dans sa position habituelle. Cela peut vous perturber un peu. Pourtant, après quelques heures de jeu, on apprécie l’ergonomie du G13. La base élargie et molletonnée au niveau du poignet, les deux petits boutons et le joystick qui tombent sous le pouce très naturellement, tout cela offre un grand confort qui évite la fatigue musculaire liée à une mauvaise position.
Le joystick peut servir au déplacement, mais il faut avouer que nous nous en sommes assez peu servi. Les vingt-deux touches donnent déjà largement de quoi s’occuper. D’autant qu’on peut attribuer des macros à l’une d’entre elles ou faire varier ses attributions en fonction des profils.

Rétroéclairage et écran

Pour marquer la différence entre les profils créés le rétroéclairage change de couleur : bleu, rouge, vert, etc. Un rétroéclairage très pratique de nuit, qu’on peut éteindre cela dit. Les touches directionnelles (G4,10,11 et 12) étant légèrement incurvées, on trouve en effet ses repères rapidement, même dans le noir.
Enfin, l’écran LCD qui surmonte le G13 donne accès, au choix et selon la configuration, à des informations sur votre machine, sur le jeu en cours ou sur le monde extérieur grâce à un fil RSS. A dire vrai, nous ne nous en sommes pas vraiment servi, jugeant que c’est plus une source de distraction qu’autre chose, même si on connaît des joueurs qui l’apprécient. On ne peut donc pas dire non plus que ce soit un gadget inutile.

Quels jeux ?

Vient la question de l’intérêt. Malgré nos essais, nous n’avons pas réussi à nous adapter au G13 pour d’autres jeux que des jeux de tir. Gérer un jeu de stratégie en temps réel ou d’aventure avec ce périphérique complique la tâche. Peut-être faudrait-il y consacrer plus de temps, mais c’est toujours frustrant de perdre parce qu’on ne maîtrise pas bien ses marques.

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