Acer Liquid E Ferrari : la promesse
Acer Liquid E Ferrari : la réalité
Le look Ferrari, ça s’assume
Disons-le clairement, il est carrément impossible de passer inaperçu avec un tel appareil. En soirée, dans la rue, en repas de famille, chez le garagiste du coin, nous avons vécu quelques expériences douloureuses. Le Liquid E Ferrari est difficile à utiliser tant il se fait remarquer. Non seulement il y a la couleur et le fond d’écran (la formule 1 de la marque), mais, pour vous alerter de l’arrivée d’un message ou d’un e-mail, ce smartphone ne sonne pas : il rugit comme un moteur. Et, compte tenu de la puissance du haut-parleur, on attire les regards à coup sûr. Si cela vous convient, soit ! Sinon, il est naturellement possible de modifier tous ces points dans les menus de l’appareil.
Liquid E Ferrari, pas une formule 1 ni une 2 CV
Le Liquid E Ferrari se veut pêchu, à l’image des voitures du constructeur. En guise de moteur, ce smartphone n’embarque pas ce qui se fait de mieux (son processeur est cadencé à 768 MHz), mais nous n’avons pas été gênés par une quelconque lenteur. En somme, la plate-forme Android 2.1 se porte ici assez bien.
Mieux, cette base devrait permettre de faire tourner sans problème une version ultérieure de l’OS. Nous pensons à Froyo (Android 2.2), qu’il sera possible d’installer sur ce terminal, grâce notamment à une application d’Acer, « notification de mise à jour » (c’est son nom), qui se charge de maintenir à jour le système d’exploitation de votre appareil. Encore faut-il que le fabricant distribue lesdites mises à jour.
L’écran de 8,9 cm de diagonale réagit bien, sans plus ; il est tout simplement à la hauteur de ce que l’on attend d’une dalle tactile à technologie capacitive. Par ailleurs, s’il est bien lumineux (440,5 cd/m²) il ne se montre cependant pas particulièrement contrasté comme peuvent l’être les minidalles à technologie Amoled (lire le test du HTC Desire), sans parler de ceux utilisant le Super Amoled (lire le test du Samsung Galaxy S).
Pas d’autre penchant particulier
Grâce à l’Android Market, le magasin d’applications de Google, on personnalise assez facilement son téléphone. Que ce soit avec une surcouche pour l’interface graphique, des logiciels, des jeux, on peut se faire plaisir à peu de frais, voire gratuitement. Pour rendre cet appareil plus agréable à utiliser, nous avons d’ailleurs installé le clavier SmartKeyboard, à télécharger gratuitement, plus confortable que le clavier d’origine du système.
Le Liquid Ferrari est, pour le reste, assez classique. Pas de prétention en vidéo : il ne filme pas en HD, mais en 640 x 480 pixels, dans une qualité tout à fait quelconque. Les photos en 5 millions de pixels (2 592 x 1 944 pixels) sont elles aussi d’une qualité assez moyenne. Avec un bon appui et un sujet immobile, l’autofocus parvient à faire la mise au point, et le rendu est convenable. Des clichés d’une qualité tout à fait suffisante pour des envois par MMS ou pour une publication sur Facebook, notamment.
On ne trouve pas de HD non plus pour le multimédia – autre déception : ce mobile ne prend pas en charge les fichiers DivX, mais lit le Xvid et le WMA, entres autres. Les MP3 et WMA sont également acceptés.
Enfin, concernant l’autonomie, le Liquid E Ferrari aura tenu 6 h 40 min en communication et 3 h 5 min en navigation Internet sur réseau mobile (avec Wi-Fi et Bluetooth désactivés et la luminosité de l’écran poussée à 100 %). Toujours avec la luminosité à 100%, nous avons mesuré une autonomie vidéo de 3h20.
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