Sony KDL-40Z5500 : la promesse
Tout nouveau, tout beau, le KDL-40Z5500 de Sony est un téléviseur LCD relativement haut de gamme vendu 1500 euros dans la boutique en ligne du constructeur. Au menu des réjouissances: des contrastes de compétition (100000:1 sur le papier), un traitement vidéo costaud (Bravia Engine 3), une colorimétrie millimétrée (avec le Live Color Creation), un mode 200 Hz juste pour se faire plaisir, la connectivité réseau et Internet (avec la fonction Applicast et la certification DLNA) et des économies d’énergie. Voyons si tout y est, si tout est pertinent et si la facture n’est pas un peu trop salée…
Sony KDL-40Z5500 : la réalité
Des économies d’énergie à échelle variable
L’installation se fait de manière très simple via l’inévitable interface XMB. Un assistant vous guide à chaque étape et vous permet notamment de configurer l’appareil pour qu’il consomme le moins d’énergie possible. Remarquez d’ailleurs qu’un bouton d’extinction complète est présent sur le côté du téléviseur et que le mode d’emploi en version numérisée est désormais consultable à l’écran.
Vous avez évidemment droit à un mode Eco à configurer en fonction de vos préférences, à un Timer pour programmer l’extinction automatique de la bête, à un capteur de luminosité permettant d’ajuster les paramètres vidéo aux conditions ambiantes et à un mode de démarrage rapide donnant au téléviseur la capacité de se mettre plus rapidement en branle lorsqu’il est en veille. En utilisant ce mode, la consommation en veille passe de 0,19 W à 16,5 W. Notez aussi qu’en fonction des réglages Image, la consommation électrique peut passer de 154 W (Standard) à 210 W (Intense). Sans oublier le logo Sony (en façade) qui peut être désactivé si besoin. C’est toujours bon à savoir quand on a la fibre écolo.
Tout pour un calibrage précis
Au niveau des options de calibrage, c’est assez bien fait avec la présence d’un nombre suffisant d’outils permettant d’obtenir une belle image. Il est ainsi possible de choisir plusieurs modes précalibrés ou de créer son propre calibrage en jouant sur l’intensité du rétroéclairage, la luminosité, les couleurs, les contrastes, la température de couleurs, le niveau de noirs, le gamma, l’espace colorimétrique et la balance des blancs.
Tout n’est pas forcément très clair, surtout pour le néophyte, mais l’important est d’avoir la certitude que l’appareil dispose de tous les composants nécessaires pour offrir une image léchée et personnalisée. C’est le cas!
Une ouverture multimédia pas si large que ça
Parce que le multimédia fait désormais partie des meubles, Sony a, bien entendu, prévu la possibilité de transformer son téléviseur en cadre photo numérique géant (Jpeg), mais aussi de lui faire ingérer des MP3 et des vidéos en Mpeg-1, Mpeg-2 ou AVC-HD. Soit en utilisant le port USB 2.0 présent sur le côté, soit en exploitant la connectivité réseau et le port Ethernet. La fonction Applicast fait également partie de l’offre et permet d’accéder à trois widgets de base (horloge analogique, calendrier, guide d’utilisation), plus cinq widgets supplémentaires (alarme, calculatrice, lecteur de flux RSS, horloge mondiale, Picture Frame Online) si le téléviseur est connecté à Internet. Des widgets dont la présentation peut évidemment être personnalisée si besoin (notamment en ce qui concerne la sélection des flux RSS). C’est mignon tout plein, amusant cinq minutes, mais pas franchement utile sur un téléviseur.
Quant à la lecture de données en streaming entre le PC (sous Vista) et le téléviseur, elle se fait de manière simple et fluide grâce à Windows Media Player 11. Gare toutefois au firewall et/ou à l’antivirus qui peuvent empêcher les deux éléments de dialoguer. Gare également à la compatibilité multimédia, finalement réduite aux formats cités plus haut. Une vraie déception de ce côté-là.
Une belle image, mais un mode 200 Hz pour la frime
En fonctionnement, le KDL-40Z5500 se révèle être un bon téléviseur LCD. Un très bon même. Une fois la colorimétrie maîtrisée, la luminosité et le rétroéclairage domptés (ne poussez pas trop les valeurs, ça vous arrache les yeux!), les contrastes légèrement poussés et les noirs bien calés, l’image délivrée est d’une belle richesse. Pas de déception, c’est du tout bon.
Le fameux mode 200 Hz (trois niveaux de réglage), en revanche, n’a rien d’extraordinaire. Disons que sur certains programmes où ça bouge beaucoup, l’image parvient à conserver une certaine netteté et ne part pas en lambeaux. Cela dit, c’est loin, très loin, d’être évident.
Un excellent afficheur SD/HD
Le désentrelacement et l’upscaling des DVD s’avèrent également très probants. Désactivez l’upscaling de votre lecteur et laissez le téléviseur faire, vous verrez que c’est d’une réelle efficacité. Sur des sources HD, l’impression de 3D est assez époustouflante. La définition est mirifique, les couleurs pètent (sans exagération), les noirs parviennent à rester intenses, les contrastes sont fermes, l’upscaling HD est de bonne qualité et les outils de calibrage suffisamment précis pour corriger le moindre défaut. Alors, pourquoi se priver d’un bon téléviseur LCD?
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