HTC Wildfire : la promesse
Avec en ligne de mire la population des 18-25 ans, HTC commercialise un nouveau smartphone sous Android, le Wildfire. Véritable concentré de vie sociale, comme se plaît à le dire le constructeur, ce modèle est positionné comme le petit frère du HTC Desire. A-t-il les mêmes performances et attraits que son aîné ? Nous avons testé ce petit mobile pour répondre à ces questions.
HTC Wildfire : la réalité
Modèle réduit du Desire, le Wildfire est doté d’un écran de 3,2 pouces, soit environ 8 centimètres de diagonale, identique en surface à celui du Legend mais dans une définition moindre : 240 x 320 pixels contre 320 x 480 pixels. La finesse des détails s’en ressent un peu, sans que cela soit rédhibitoire. Pas de technologie Amoled non plus pour ce nouveau smartphone, qui offre, en revanche, une excellente luminosité pour un écran TFT.
Le design soigné de l’appareil, s’apparente à celui du Desire avec son élégante coque métallisée et son trackpad optique, pratique pour naviguer dans les pages Web et cliquer sur un lien. C’est indicutable, ce petit smartphone aux proportions agréables (1,3 cm d’épaisseur pour 118 g) séduit au premier coup d’œil.
Tout pour l’Internet mobile
Livré dans la version 2.1 d’Android, le Wildfire, comme son aîné, hérite des dernières nouveautés de la surcouche Sense de HTC, tournée vers les réseaux sociaux. Il est ainsi possible d’agréger facilement toutes sortes d’informations en provenance de Facebook, Twitter, Flickr ou de comptes e-mails (Gmail inclus) dans ses contacts, voire de rester informé en permanence des nouveaux statuts Facebook postés grâce à Friend Stream.
Comme sur le Desire, le navigateur Internet du Wildfire gère le multipoint, très pratique pour zoomer, et, grâce à l’intégration de Flash Lite, il est capable de lire bon nombre de vidéos du Web. Il reste à savoir si cet appareil bénéficiera bien, comme on peut le supposer, de la nouvelle version d’Android (Froyo 2.2) supportant le Flash jusque dans sa version 10.1, le nec plus ultra en matière d’Internet mobile. En attendant, en dépit d’un processeur nettement moins véloce que celui du Desire (528 MHz contre 1 GHz), la fluidité dans la navigation reste au rendez-vous, ce qui n’est déjà pas si mal.
Au programme, photo, vidéo, musique et radio FM
Dépourvu de touches dédiées pour la musique ou la photo, le Wildfire bénéficie, en revanche de fonctions multimédias complètes : capteur photo 5 mégapixels avec possibilité de filmer en 352 x 288 pixels, lecteur audio multiformat et radio FM. L’appareil ne dispose que d’une mémoire interne de 152 Mo (servant surtout à l’installation des applications téléchargées sur l’Android Market) mais est livré avec une carte microSD de 2 Go pour le stockage des médias. Si la capture vidéo fait office de gadget (lecture saccadée et petit format), la fonction photo est, elle, passable, voire relativement correcte en bonne condition de luminosité. Le flash s’avère utile, à condition que le sujet soit très proche.
Enfin, l’autonomie du smartphone, assez bonne en communication (7 heures 45 minutes), se montre moins percutante en surf 3G (environ 4 heures) ou en lecture vidéo (4 heures 50 minutes). Malgré un petit écran, la batterie du Wildfire (1 300 mAh) ne parvient pas à accomplir de miracle. Comme avec beaucoup d’appareils, un usage intensif aura raison de lui dans la journée.
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