hp Spectre One 23-e000ef : la promesse
Commercialisé à partir de Noël et équipé de Windows 8, ce PC monobloc de HP bénéficie d’un nouveau design, plus séduisant que les précédents TouchSmart. Tout en finesse, il ressemble – de loin – aux derniers iMac d’Apple. HP inaugure aussi, pour ce modèle, un nouveau service d’assistance téléphonique personnalisé : en cas de pépin matériel ou d’interrogation sur l’utilisation d’un logiciel, une équipe vous prend en main.
hp Spectre One 23-e000ef : la réalité
Après avoir significativement amélioré le design de ses PC portables (Envy SpectreXT 13), HP s’attaque à ses ordinateurs monoblocs. Il y avait fort à faire. Avec le Spectre One, HP propose un tout-en-un à écran 23,6 pouces au design fin et épuré. Le fabricant américain tente de copier Apple et son iMac. Selon nous, il reste encore du travail. La finition argentée du produit et des périphériques fournis est bien réalisée. De loin, cela ressemble à de l’aluminium… mais la désillusion est totale lorsqu’on pose la main dessus : l’engin est tout en plastique ! Et le prix – plutôt élevé – de 1 400 euros a bien du mal à se justifier par rapport au nouvel iMac – vendu, lui, à partir de 1 349 euros – car la puissance et la qualité de finition sont à l’avantage de ce dernier.
Malgré la présence de Windows 8, HP ne joue pas la carte de l’écran tactile sur une machine de ce calibre. Et, à l’usage, ça manque. Le constructeur fait aussi l’impasse sur le tuner TNT et sur le graveur DVD (ou un éventuel lecteur Blu-ray) pour ne pas épaissir l’engin. Cependant, au prix de la machine, un lecteur optique externe USB devrait au moins être fourni.
Puissant, sauf pour le jeu
Le Spectre One est totalement allergique au jeu vidéo 3D complexe. En effet, si l’ensemble du jeu de composants tient bien la route pour les tâches courantes et le multimédia, la partie graphique Nvidia GeForce GT 610M, elle, est vraiment en retrait. Vous pourrez monter vos vidéos et retoucher quelques photos à la fois grâce aux logiciels Adobe Premiere Elements 9 et Photoshop Elements 9 fournis (en version complète par HP) et à la puissance du processeur Intel et aux 4 Go de mémoire. Le stockage de vos créations et de toutes vos données s’effectue, lui, sur le gros disque dur de 1 To de la machine.
Tous les composants sont ingénieusement placés dans le pied de la machine et l’ensemble de la connectique est déportée tout autour du socle. L’accès aux prises USB 2 et 3, à la prise réseau, au lecteur de cartes SD ou à l’entrée vidéo HDMI est plus simple que sur le tout-en-un d’Apple. Vous pourrez relier une Box TV, une console de jeu ou encore une tablette grâce à l’entrée HDMI de la machine. Toutefois, cette dernière ne fonctionne que lorsque le Spectre One est allumé. Dommage.
Un écran non tactile et en plus, décevant
HP fait un gros effort pour conserver une relative finesse sur l’ensemble du produit (17,7 cm maximum). Fin mais brillant, l’écran de 23,6 pouces de diagonale (59,9 cm) affiche une image haute définition. Malheureusement, la qualité n’est pas du tout au rendez-vous. Sur une machine de ce prix, c’est embarrassant ! Les angles de vision sont assez limités, la luminosité et le taux de contraste ne sont pas non plus très élevés et ce, malgré les réglages proposés dans le logiciel HP. En outre, nous aurions apprécié que le Spectre One soit doté de petites commandes sensitives sur le bas de son écran afin de pouvoir vite régler la luminosité, le taux de contraste ainsi que le volume des enceintes Beats qui sont de bonne qualité.
Pour pallier l’absence de l’écran tactile, HP livre trois périphériques de contrôle sans fil : un clavier, une souris et un pavé tactile « HP TrackPad ». Il s’agit en fait d’une copie du Magic TrackPad d’Apple. Sa surface réagit aux manipulations à un ou plusieurs doigts (défilement, zoom, etc.), mais il faut un peu de temps pour s’adapter.
Le clavier, assez quelconque, ne dispose pas de pavé numérique. La souris, elle, ne possède pas de molette physique, mais elle est sensitive et reproduit le bruit et les sensations d’une molette classique. Résultat, on se retrouve avec trois moyens de contrôle, pas particulièrement design, à garder sous la main pour diriger la machine…
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