hp pavilion dm3-2160ef : la promesse
Avec son châssis en aluminium gravé rehaussé de contours chromés, ce Pavilion dm3 possède une classe certaine. Fin et poli comme un galet, le PC portable est aussi beau à regarder qu’agréable au toucher. HP promet des « performances supérieures ». Est-ce vraiment le cas ? Ce Pavilion existe en d’autres versions embarquant des processeurs Intel, en lieu et place de l’AMD Athlon Neo II K325, intégré ici. Vers quelle marque vaut-il mieux se tourner dans le cas présent ?
hp pavilion dm3-2160ef : la réalité
Nous l’avons dit, la robe en aluminium de ce dm3 est superbe. Le clavier, aux touches séparées de couleur noire, ne dépareille pas. Il procure une frappe très agréable. Le pavé tactile façon miroir fait aussi son petit effet. C’est joli, mais sensible aux traces de doigts et ça accroche un peu la main. D’une manière générale, la finition est, comme souvent chez HP, irréprochable. Le PC est parfaitement rigide et rectiligne. Mais venons-en au cœur du problème, à savoir les performances et l’autonomie de ce portable.
Un néo-netbook ?
Cadencé à 1,3 GHz, le processeur AMD Athlon Neo II K325 n’est pas un foudre de guerre. Avec un indice global de 2 356 sous PC Mark Vantage, un indice de performances Windows de 3,6 et de 3,9 pour le processeur, c’est plus qu’un netbook, mais moins qu’un CULV (portables équipés de processeurs basse consommation). Face à un Intel Core i3, par exemple, il ne fait pas le poids avec des performances divisées par deux.
Ce 2160ef se rattrape-t-il sur l’autonomie ? Malheureusement, non ! Tenant à peine 3 heures avec notre protocole de test, il est vrai plutôt sévère, ce portable ne fait pas jeu égal, ni avec les netbooks, ni avec les CULV. Ce revers s’explique difficilement, car la batterie contient tout de même six cellules. Certes, l’écran n’est pas celui d’un netbook, il affiche une résolution HD de 1 366 x 768 pixels. A ce propos, la dalle bénéficie d’un contraste extrêmement médiocre, mesuré à 547:1.
Des trucs en plus
Pour le prix plutôt élevé au regard des performances de son ultraportable, HP propose, c’est assez rare pour le souligner, un graveur de DVD externe. De quoi installer ponctuellement des applications sans devoir les transférer sur d’autres supports de stockage.
La carte graphique, une ATI Mobility Radeon HD 4225 pourvue de 384 Mo de mémoire dédiée et jusqu’à 1 663 Mo de mémoire partagée, remplace avantageusement les traditionnelles Intel GMA. Il n’y a cependant pas de quoi aborder d’une quelconque manière le domaine de la 3D, comme celui des jeux vidéo, ou alors à tâtons.
Dernier bon point qui démarque cette machine d’une configuration de netbook, le disque dur de 500 Go possède, c’est là encore une rareté sur un ultraportable : une vitesse de rotation de 7 200 tours par minute. Pour le lancement des applications et la réactivité du système, c’est plutôt bon. Dommage encore une fois que le processeur demeure si poussif !
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