Tomtom GO Live 820 : la promesse
TomTom annonçait hier la commercialisation des GO Live 820 et 825, deux GPS livrés avec une cartographie de l’Europe, le premier est équipé d’un écran de 10,9 cm de diagonale, contre 12,7 cm pour le second. Le constructeur rend l’accès à ses services en ligne très accessible : vendus respectivement 239 euros et 259 euros, les GO Live 820 et 825 incluent un an de service Live. Nos premières impressions sur le GO Live 820, dont nous avons testé une version de présérie.
Tomtom GO Live 820 : la réalité
Physiquement, le GO Live 820 est une copie très légèrement révisée des modèles de la gamme Via. Le GPS se distingue par un contour d’écran constitué d’une texture granuleuse et d’un filet « argenté », assez familier chez TomTom. Il reprend le système de fixation articulé autour d’une rotule, qui s’adapte à tous types d’installation : tête en haut ou tête en bas (pour ceux qui souhaiteraient le coller sur la planche de bord).
On apprécie le côté pratique et la robustesse de ce système : la ventouse se colle sur un simple quart de tour de molette. Il faut toutefois lui reconnaître un défaut. Ce système, que l’on ne peut pas démonter, se rabat sur le GPS, le faisant passer de 2,1 cm d’épaisseur à près de 3,5 cm.
TomTom GO Live 820 : place au confort
Passons rapidement sur l’interface logicielle : icônes et menus clairs, on prend très rapidement ses marques. Avant de prendre la route, activons le Bluetooth pour y connecter notre téléphone pour exploiter la fonction kit mains-libres. Un passage par l’interface Services pour activer le bouton d’alertes de radars mobiles. Ça peut toujours servir… Mais sur toute la période de test, nous n’aurons pas pu juger de la qualité de ces alertes en temps réel (en partenariat avec Coyote) et pour cause : nous n’en avons croisé aucun. Les radars fixes, quant à eux, sont bel et bien signalés.
Place à la saisie de l’adresse de destination. A ce niveau, trois options sont possibles. Pianoter sur le clavier virtuel, bien conçu, ou dicter vocalement l’adresse en suivant les quelques étapes. Une seconde option, très pratique et remarquablement efficace, tant que l’adresse n’est pas trop compliquée (nom de ville ou de rue composée). Grâce à sa connexion Internet intégrée, la troisième option consistera à utiliser la base des adresses présentes dans la recherche locale de Google pour trouver un point d’intérêt.
Sur la route, le guidage vocal Text-to-Speech est précis, et l’affichage de la route à suivre bien distinct. La partie basse de l’écran est occupée par différentes informations, telles que la vitesse à respecter et celle à laquelle on roule, la possibilité de basculer du mode 3D au mode 2D, la distance à parcourir avant la prochaine manœuvre ou encore un raccourci pour accéder au récapitulatif de l’itinéraire. La partie droite est occupée par les informations sur le trafic.
TomTom HD Traffic : précis, mais pas toujours efficace
Nos itinéraires de test nous ont permis de constater – une fois de plus – l’évolution et les limites de l’information sur le trafic de TomTom. Le HD Traffic montre à l’écran une précision remarquable (tout du moins en région parisienne) en affichant tous les ralentissements sur notre route.
Sur un premier trajet, aux heures de pointe, direction l’est de Paris (quai de Jemmapes) depuis le Val-d’Oise (Cergy-Pontoise), malgré de nombreux bouchons repérés par le GO Live 820, il ne nous aura proposé aucun itinéraire bis. A15, A86, A1… 28 km et 1 heure et 45 minutes plus tard, nous voici arrivés à destination avec l’intime conviction qu’on aurait pu mieux faire en passant parfois par la ville. Difficile toutefois de l’affirmer, la circulation était particulièrement dense ce matin-là.
Autre expérience, Paris XVe, départ de notre bureau pour rejoindre de nouveau Cergy-Pontoise (environ 40 km). Là encore, la précision du GPS est étonnante. Le moindre ralentissement apparaît à l’écran avec un code couleur (orange, rouge et rouge foncé) en fonction de son importance. Cette fois-ci, le G 820 se sera montré particulièrement performant en nous faisant contourner des embouteillages presque rituels (le périphérique, la porte Maillot, l’avenue du Général-de-Gaulle, l’A14, l’A86, le pont de Bezons, etc.) pour nous mener à bon port en à peine 1 heure.
A ce stade de nos tests et compte tenu de la récurrence des résultats obtenus, nous pouvons dire que cette technologie s’affine et propose désormais des itinéraires bis pertinents et efficaces. Ainsi, le conducteur prend peu de risques à suivre les conseils de ces GPS intelligents lorsqu’un itinéraire bis est proposé.
Dernière petite fonction pratique, qu’on retrouve chez d’autres concurrents tels que Mio : une fois que le conducteur approche de sa destination, le GPS affiche un menu proposant de trouver un stationnement à proximité. Bien entendu, il s’agit des parkings référencés dans les points d’intérêt, et non des places de stationnement dans les rues, aux abords des trottoirs.
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