Tomtom GO 910 : la promesse
TomTom annonçait en mars dernier la sortie de son nouveau GPS haut degamme. Décrit comme un modèle promettant monts et merveilles avec songrand écran haute définition, l’intégration des nouvelles technologiesen matière de GPS, le tout dans une coque plus compacte que les anciensmodèles, nous avons choisi de tailler la route avec comme copilote leGO 910.
Tomtom GO 910 : la réalité
L’installation à bord : un jeu d’enfant
Le support pour l’installation de ce TomTom reste semblable à celuide l’ancienne génération. Il se plaque simplement contre votrepare-brise et s’agrippe efficacement. Toutefois, il se montre un peucourt. Ainsi, s’il est installé sur un grand pare-brise, comme celuid’un monospace ou d’une grosse berline, il faudra avoir une bonne vuepour réussir à lire à l’écran le nom des rues pendant la navigation.
D’autre part, il faudra se pencher en avant pour atteindre l’écrandu doigt. Heureusement, une télécommande est livrée pour pallier ceproblème. On retrouve sur la base, d’un gabarit bien moins imposant queles anciens supports, les différentes prises pour connecter le chargeurallume-cigare, un casque, un micro ou encore une antenne GPS déportée.Tout cela est pratique dans la mesure où l’on n’aura pas besoin dedébrancher tout son attirail pour repartir avec son GPS en mains.Encore faut-il que votre voiture soit en lieu sûr… sinon attention àla casse !
Le GO 910 est à peine plus grand que les modèles d’anciennegénération. Moins profond et aux bords fins, il est muni d’un largeécran de 4 pouces format large. Une fois que tout est installé, il nereste plus qu’à programmer sa destination, boucler sa ceinture et semettre en route.
Efficace, avec des instructions précises
Enfin équipée du circuit GPS de référence, le SiRFStar III, lanouvelle série GO répond rapidement à l’allumage pour se localiser. Ilfaut moins de une minute si le véhicule est à l’arrêt. Les anciensmodèles moins performants demandaient presque deux fois plus de temps.De plus, il fonctionne désormais très bien sous pare-brise athermiques.Plus besoin d’investir une centaine d’euros dans une antenne déportée.
Très vite, on peut constater que la luminosité de l’écran diminue.Ce n’est pas un disfonctionnement, mais bel et bien une option présentesur ce modèle qui fait que la luminosité – ainsi que le volume sonore -s’ajustent automatiquement en fonction de l’éclairage et du bruitambiant. Ce dispositif a deux avantages : l’autonomie de l’appareil estoptimisée dans la mesure où la luminosité varie au fil de la journée.De plus, cela réduit la fatigue visuelle du conducteur, en fin desoirée par exemple.
Le calcul d’itinéraires est très rapide : dix secondes pour untrajet de 250 kilomètres et moins de vingt secondes pour plus 500kilomètres. A l’issu du calcul du trajet, on nous propose d’éviter ounon les péages et de choisir l’itinéraire que l’on souhaite emprunter.Le plus court, le plus rapide, par autoroutes, itinéraire pédestre oucyclable ou encore les parcours à vitesse limitée (pratique pour lespoids lourds, par exemple). Dernière petite fantaisie, le logicieldemande s’il est prévu une heure précise d’arrivée. Ainsi vous serezinformé, en bas de l’écran, si vous serez en retard ou en avance.
Autre point fort, en cas de perte de signal, lors d’un passage dansun tunnel par exemple, il ne lui faudra que quelques secondes pour vouslocaliser à nouveau. On regrette toutefois que le constructeur n’aitpas ajouté un champ « choix du pays » dans les onglets de recherchepour l’itinéraire. En effet, il n’est pas rare de taper le début du nomd’une rue et de se voir proposer des adresses se trouvant à l’étranger.Ce qui ralentit légèrement la programmation de son itinéraire.
Point fort du guidage, la fonction « lecture de texte ». Grâce àcelle-ci, le guidage vocal n’est plus limité à des indications de type« Tournez à droite » ou « Tournez à gauche », on bénéficie maintenant -en plus – du nom de la rue à suivre. On entend donc « Tournez à gaucherue Gambetta ». Cette fonction est valable sur toutes les routes.
De plus, le GO 910 embarque de nombreuses possibilités pour leguidage vocal (36 langues et 50 voix différentes). Pour le français :deux voix féminines et deux masculines, bien plus fluides et àl’intonation plus naturelle que ce que l’on trouve chez d’autresconstructeurs, tels que Takara même si cela est tout à faitsupportable. A la limite, sur certains modèles dits de « premier prix», c’est bien souvent la finition ou l’interface graphique du logicielqui laisse à désirer. Ce qui n’est pas le cas de notre TomTom GO 910qui profite de belles cartes.
Pour la navigation, cette nouvelle mouture du logiciel TomTom (6.11: mise à jour disponible gratuitement sur le site) regorge d’options.Choix de l’itinéraire le plus court, le plus rapide, planification d’unparcours à étapes, recherche d’un itinéraire bis ou d’un pointd’intérêt dans une ville… Autant de possibilités qu’il est trop longde lister. Indiquons que nous n’avons pas décelé de routes absentesdans la cartographie lors de nos essais.
Pour l’info trafic, chez TomTom il faut toujours – pour l’instant -dépenser des sous chez le constructeur et chez votre opérateurtéléphonique. Les informations sont en effet récupérées depuis votremobile et une connexion GPRS, à condition d’avoir souscrit à l’option(40 euros à vie) adéquat du Service Plus TomTom.
Bonne nouvelle, le service info trafic gratuit chez TomTom est pourbientôt (septembre 2006) ! Le module TMC (Traffic Message Channel)exploitera un service dédié, que l’on connaît déjà chez ViaMichelin parexemple, bien plus efficace que les fonctions d’info trafic de basepuisqu’il ne se limite pas uniquement aux grands axes autoroutiers.Celui-ci sera facturé 99 euros. Un comble pour un modèle haut de gammedéjà vendu près de 700 euros !
D’autres services payants sont proposés via le service PLUS duconstructeur (météo, voix supplémentaires, etc.). La liste des radarsfixes est quant à elle accessible gratuitement. Nous avons cependantconstaté l’absence de certains radars fixes (pourtant installés depuisplus d’un an) et aucun radar mobile n’est indiqué.
Signalons enfin qu’il est possible de mettre à jour la liste desradars fixes et d’ajouter celle des appareils mobiles très facilementdepuis le port USB d’un PC. Il faudra toutefois récupérer soi-même lesfichiers auprès de certains sites Internet spécialisés.
La téléphonie
L’interface de gestion des options de téléphonie est complète. Sivous disposez d’un téléphone Bluetooth 2.0, qui plus est compatibleavec la liste de modèles affichée sur le site de TomTom, ça fonctionnetrès bien. On peut passer ses appels, transférer son répertoiretéléphonique sur la mémoire du GO 910, envoyer, transférer ou recevoirdes SMS. Grâce à sa fonction de « lecture de texte », il est( égalementpossible de les lire – plus ou moins bien – à haute voix à conditionqu’il ne soit pas écrit en abrégé. En revanche, si votre mobile intègrela technologie Bluetooth de première génération, vous ne pourrez quepasser ou recevoir vos appels en mains libres.
Dans les deux cas, dès lors où vous recevez un appel, le guidagevocal de la navigation s’interrompt et ne reprendra qu’en fin d’appel.Très pratique, le nom de l’appelant s’affiche en gros sur l’écran etl’on peut soit décrocher ou refuser l’appel. Une fois la conversationterminée, la carte réapparaît à l’écran et vous pouvez poursuivre votrechemin. En communication, la qualité du son est plus que correcte. Sonmicro intégré se révèle efficace, il n’est pas utile de crier dans lavoiture pour que votre correspondant vous entende.
Un TomTom qui fait plus que de la navigation
Un modèle haut de gamme comme le GO 910 ne sert pas juste à vousguider à travers l’Europe. Ainsi, il est doté de fonctions multimédiascomme la lecture de vos fichiers MP3 ou de vos photos JPEG. Pour sefaire, TomTom n’a pas lésiné sur les moyens. D’un point de vuematériel, le constructeur prévoit un disque dur de 20 Go, dont 12 Godisponible pour le stockage de vos fichiers.
Quant à l’interface logicielle, appelée TomTom Home, elle facilitegrandement le transfert des données. On pourrait reprocher àl’appareil, alors qu’il intègre un grand écran supportant 262 000couleurs et un grand espace de stockage, de ne pas intégrer de modevidéo, comme c’est le cas de certains modèles concurrents comme le GP40de Takara. Les possesseurs d’iPod y trouveront plus leur compte avecune interface spécifique pour piloter leur baladeur.
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