Dell XPS 12 Premium : la promesse
Reprenant le concept de l’Inspiron Duo, cet XPS 12 est un ultrabook hybride sous Windows 8 qui se transforme en tablette tactile grâce à son écran 12,5 pouces monté sur pivot. Clairement positionné sur le haut de gamme, ce PC hybride coûte 1 499 euros dans sa version Premium – testée ici – et son prix d’appel est 1 199 euros. Il bénéficie de la gamme de services XPS comprenant une assistance téléphonique dédiée et des interventions sur site rapide en cas de panne.
Dell XPS 12 Premium : la réalité
Voilà un ultrabook haut de gamme signé Dell qui peut se transformer en grosse tablette Windows 8. Cet engin un peu épais (2,4 cm) est équipé d’un écran tactile 12,5 pouces (31,49 cm) monté sur des pivots horizontaux. Il suffit de le faire pivoter à 180° puis de refermer le portable pour pouvoir utiliser celui-ci comme une grosse ardoise numérique.
Une finition réussie, une connectique perfectible
Au niveau de la finition, Dell reste fidèle aux matériaux de la gamme XPS que sont l’aluminium anodisé et la fibre de carbone. Grâce à eux, le poids de la machine n’excède pas 1,53 kg, un bon score pour un engin nomade. L’intérieur du XPS 12, lui, est recouvert d’une matière un peu caoutchouteuse. Très confortable pour les mains et un régal pour les yeux. Le clavier rétroéclairé et le pavé tactile sont les mêmes que ceux de l’XPS 13 et sont très agréables à utiliser.
Sur les côtés de la machine, on trouve deux prises USB 3 et une sortie vidéo mini-DisplayPort. Le Wi-Fi et le Bluetooth sont aussi de la partie. Cependant, nous aurions apprécié que Dell fournisse les adaptateurs en option mini DisplayPort/HDMI et USB/Ethernet (vendus 19 et 33 euros) avec la machine afin d’étendre les possibilités de connexion.
Un écran Full HD convaincant
L’écran tactile du XPS 12 affiche une image en haute définition (1 920 points par 1 080). Protégé par une vitre en verre similaire à celle de certains smartphones, il est très réactif, précis et exploitable du bout des doigts malgré la grande définition de la dalle.
La qualité d’affichage est aussi au rendez-vous. Dell utilise la technologie IPS (In Plane Switching) qui se caractérise par des angles de vision très larges. Les couleurs sont belles et lumineuses, agréables pour les les films et les photos.
Puissant mais trop peu endurant
Ce Dell s’offre un jeu de composants très puissant. Du processeur (Intel Core i7), à la mémoire (8 Go) en passant par la capacité de stockage du SSD (256 Go), le texan a mis les petits plats dans les grands. Cet ultrabook n’est vraiment pas à son aise lors des jeux 3D complexes. Mais concernant le surf sur Internet, la bureautique et même la retouche vidéo ou photo, il assure.
Lorsque vous regardez un film, vous pouvez positionner la tablette de trois façons : en mode tablette, en mode ultrabook ou à cheval entre les deux en retournant la machine et en faisant reposer le bord supérieur de l’écran sur le bureau, la tablette du train ou de l’avion. Dans cette troisième position, la diffusion du son des petits haut-parleurs situés sur les côtés de la machine est bien meilleure que dans les deux autres. Il est possible d’améliorer leur rendu avec le logiciel Dell Audio. Mais pour écouter de la musique, mieux vaut porter un bon casque.
Revers de la médaille, l’endurance de l’appareil n’est pas aussi bonne que nous l’espérions. En lecture vidéo, la machine tient seulement 3 h 50, luminosité d’écran au maximum (capteur de luminosité désactivé), Wi-Fi activé et connecté. La ventilation a tendance à se déclencher de façon assez aléatoire même quand la machine, en façade, ne fait rien de particulier. S’ensuit un léger ronronnement audible mais supportable.
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