Panasonic DMC-FX100 : la promesse
Plus encore que pour les reflex, le petit monde des compacts voit ses acteurs s’affronter pied à pied. En conséquence, il est rare de voir un fabricant réussir une percée et ne pas être suivi très rapidement.
Aussi faut-il profiter de ce petit état de grâce qui entoure le FX-100 de Panasonic. C’est en effet un des premiers compacts à cumuler un capteur 12 mégapixels et un objectif grand-angle. Une performance technique, mais est-ce la garantie de meilleures photos ? Et plus simplement l’ergonomie est-elle à la hauteur ? Les options sont-elles riches et pertinentes ? De grandes espérances dans un mouchoir de poche.
Panasonic DMC-FX100 : la réalité
Compact, le FX 100 l’est à n’en pas douter. Son boîtier est petit, mais pas trop. Il se glisse facilement dans une poche de pantalon mais tient bien dans la main. A l’avant, l’objectif se fait discret, à l’arrière, l’écran prend presque toute la place, laissant juste assez d’espace à « la rose des vents » des fonctions. Cette dernière se résume à l’essentiel : quatre flèches et un bouton pour naviguer dans des menus bien conçus et clairs.
On regrette l’absence d’accès direct à la fonction d’effacement ou au mode Lecture. Impossible de voir directement une photo qu’on vient de prendre avant de réaliser un autre cliché. Il faut toujours recourir à la molette de sélection des modes. Ce problème n’est pas propre au FX 100, mais peut être agaçant.
Quoi qu’il en soit, la molette est le centre névralgique de ce compact.
Elle mène aux modes phares du FX100. Parmi lesquels on trouve le mode Cœur destiné aux débutants. Tout est alors automatisé, il suffit de cadrer – le grand-angle tient ses promesses de vision élargie, sans déformation -, d’appuyer sur le déclencheur et c’est tout.
Si le résultat est généralement satisfaisant, il arrive que dans des conditions d’éclairage un peu difficile (dans une pièce un peu sombre par exemple) la photographie soit un peu floue et que les couleurs ne soient pas très fidèles. Un problème récurrent chez Panasonic.
Un mode intelligent ?
Dans ce cas, on peut essayer le mode Intelligent ISO. Il est conçu pour détecter le type de scène, percevoir si des éléments se déplacent et adapter la sensibilité de l’appareil en conséquence pour obtenir une photographie nette. Si en général, le cliché obtenu est plutôt réussi avec une bonne netteté et un grain très discret, on n’est pas toujours convaincu.
Parfois, les couleurs sont ternes, comme voilées et l’atmosphère qui aurait pu être chaleureuse devient un peu blafarde. C’est presque systématiquement le cas quand la lumière est trop faible et que l’on ne souhaite pas utiliser le flash. Ne pas recourir au flash est hélas souvent impossible.
C’est alors qu’on apprécie ses différents réglages et sa puissance bien ajustée, car le FX100 est à la peine malgré une sensibilité maximale annoncée de 6400 ISO. Une sensibilité que toute personne sensée évitera. A ce niveau, même le bon processeur de traitement numérique ne peut rien faire contre le bruit. Dépasser les 800 ISO revient déjà à tenter le diable.
Place aux modes scènes !
On se croit alors cantonné aux clichés en pleine lumière – là où le FX100 excelle – et obligé d’abandonner les portraits en lumière diffuse ou les photos un peu artistiques, à la bougie par exemple. Mais ce serait une erreur, car le FX100 intègre 21 modes scènes qui rattrapent un peu les errements des modes normaux et intelligents.
Il y a de tout, du mode « Animaux domestiques » au mode « Bébé », qui affiche l’âge de l’enfant à l’écran (chouette !) mais ne débraie pas le flash (dommage), etc. Ces modes ne sont pas exempts de défauts, mais ils donnent généralement satisfaction.
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