Panasonic Lumix DMC-FT3 : la promesse
Après le segment des bridges et des compacts ultra-zoom, le tout-terrain ! En à peine deux ans, Panasonic a réussi à s’imposer comme une référence dans les compacts renforcés avec sa gamme FT. Le FT3 est – logiquement – la troisième génération du fabricant japonais. Vraie évolution ou simple habillage de saison ?
Panasonic Lumix DMC-FT3 : la réalité
Autant le FT2 (regardez le test vidéo) était proche du FT1, autant ce FT3 fait l’effort d’évoluer un peu côté esthétique : l’aspect parpaing a été adouci par une poignée, une carlingue aux courbes légères et aux coins arrondis. Au final, le look baroudeur a été sophistiqué, ce qui est subjectivement une bonne chose.
Bon point : l’ancienne molette de zoom (au-dessus de l’appareil), qui était plus dure à enclencher et difficile à manipuler avec des gants, a été remplacée par deux boutons (au dos). Il faut s’y faire, mais ce positionnement est bien plus pratique. Quant à la résistance du FT3, pas de soucis, il aura vécu plusieurs chutes de 1,5 m sur du linoléum et un beau gadin sur goudron. Il marchait toujours il y a cinq minutes.
Moins de pixels
C’est une tendance : certaines gammes d’appareils perdent des mégapixels par rapport à la génération précédente au profit d’une meilleure gestion du bruit numérique dans les hautes sensibilités. Avec son FT3, Panasonic ne fait pas de miracles en passant de 14,1 Mpix à 12 Mpix, mais on note une sensible amélioration à 800 ISO, avec moins d’artéfacts colorés (ces tâches violettes dans les zones sombres).
L’appareil photo offre une qualité d’image légèrement supérieure à celle du FT2, mais pas de beaucoup. Le FT3 produit de jolies images, mais le piqué de l’optique (la « pêche » des photos) périscopique est un peu faible, comme c’est toujours le cas avec ce genre d’optique. Faible comme le zoom (x4,6), un défaut compensé par le grand-angle.
Rapidité et stabilisation améliorées
Disponible en moins de 2 secondes, l’appareil enregistre les images bien plus vite que son ancêtre et se montre aussi rapide que n’importe quel autre compact moyen ou haut de gamme. Son capteur CCD ne lui permet pas les rafales de compétition des capteurs CMOS inversés (Sony Exmor R), mais sa réactivité en fait un appareil plaisant. La stabilisation optique est de grande qualité, comme bien souvent chez Panasonic. Le système atténue bien les mouvements lorsque l’on filme et permet de récupérer pas mal de clichés exploitables en faible luminosité, même à bout de bras.
Vidéo améliorée, mais pas l’écran
Point positif : la qualité de la vidéo fait un joli bon en avant. Elle passe de 720p (1 280 x 720 points) à 1 080i (1 920 x 1 080 points). Du bon Full HD pour un compact. Mais il y a un point négatif : l’écran de 230 000 points est inacceptable pour un appareil à 399 euros ! Sur le FT1, il y a deux ans, pourquoi pas ! Sur le FT2, passe encore… Mais en 2011, sur le FT3, une définition de 460 000 point nous semble un minimum.
Un GPS énergivore, une trappe unique
Pas beaucoup de changements du côté de la géolocalisation : le GPS de ce FT3 doit absolument rester actif tout le temps sous peine de se faire longuement attendre au moment où vous en aurez besoin. Résultat, la batterie en prend un sacré coup. Seul salut : acheter plusieurs batteries pour les longs voyages.
Enfin, Panasonic a désormais réuni toutes les entrées et sorties (vidéo, batterie, carte mémoire) sous une trappe unique, située sur le côté gauche (quand on est en face) de l’appareil. On apprécie cette simplification, d’autant que la trappe dispose d’une sécurité d’ouverture et de joints d’étanchéité.
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