Olympus Mju Tough-8000 SW : la promesse
S’il est bien une niche qui se développe gentiment par ces temps de crises, c’est bien celle des appareils compacts renforcés. Un domaine dans lequel Olympus a une certaine légitimité puisqu’il fut l’un des premiers à proposer des appareils numériques étanches. Zoom sur le nouveau Brisefer de la famille : le Mju Tough 8000.
Olympus Mju Tough-8000 SW : la réalité
Même s’il ne portait pas l’étiquette «Tough» («solide», en anglais), on aurait vite compris qu’il s’agit d’un appareil renforcé : cerclage métallique autour de l’objectif, coque en acier, rivets apparents, etc. Ambiance sous-marin nucléaire assurée. Cette finition tout temps lui confère un toucher agréable mais surtout sécurisant, car sa vocation est de prendre des coups sans broncher.
Oh oui, tape-moi
S’il était un humain, ce Mju Tough 8000 SW serait un masochiste. Nous n’avons pas honte de le dire publiquement, nous l’avons maltraité pendant deux bonnes semaines, il a aimé. En tout cas, il ne s’est pas plaint. Largué quotidiennement au fond d’un sac à dos, qu’il a partagé avec des livres, des sandwichs, un PC portable et des câbles en tout genre, l’animal s’en est tiré sans aucune égratignure.
Quant à ses capacités de nageur, il aura visité une fontaine des Halles à Paris –pour ceux qui connaissent, celle avec les canards. Là encore, il n’a pas bronché. Mais n’a pas fait de photos tout seul, ce qui marque tout de même une absence totale d’initiative.
Qualité d’image très moyenne
Point positif : sa plage optique est bonne. Doté d’un vrai grand -angle (28 mm en équivalent 24×36), il pousse à 102 mm. Ce qui est très correct compte tenu des contraintes physiques que requiert un tel format.
Point négatif : la qualité des images est moyenne en pleine lumière, vraiment médiocre en basse lumière. L’appareil n’est clairement pas dans le peloton de tête, plutôt dans une moyenne molle. Manque de piqué (comme la plupart des appareils renforcés), difficultés en moyenne et hautes sensibilités, etc. L’appareil produit des images convenables, mais pas inoubliables.
Vidéo de base
Tandis que la haute-définition envahit la plupart des appareils photo numériques, Olympus reste, sur l’ensemble de sa gamme compact, cantonné à la SD (la vidéo standard VGA, 640×480 pixels). A cet exercice, le Mju Tough 8000 SW s’en sort honnêtement, produisant des vidéos fluides et très correctes en pleine lumière. En conditions lumineuses moins favorables, l’image, à l’instar de la photo, devient très bruitée. Pas de miracles.
Une rude concurrence
En face de lui, le Tough 8000 SW doit affronter le Panasonic Lumix FT1, un sacré concurrent. Plage optique plus grande et grand-angle, vidéo AVCHD de grande qualité, etc. Le FT1 domine ce Tough 8000 sur nombre de plans. Mais ce dernier est un peu moins cher, ses boutons plus agréables, et il fait plus costaud en main. Dommage que les menus soient si brouillons !
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