Philips 273G3DHSB : la promesse
Armé de deux ports HDMI 1.4a et d’une dalle LCD de 27 pouces de diagonale, le moniteur Philips 273G3DHSB débarque dans le secteur de l’affichage 3D actif. Son affichage à 120 Hz est donc annoncé très rapide (2 ms de temps de réponse), avec un taux de contraste de 1 000:1 et une luminosité de 300 cd/m2. Cet écran se passe toutefois de la technologie 3DVision de nVidia et ne pourra donc afficher des jeux vidéo en 3D qu’en 720p. Il est en revanche compatible avec les platines Blu-ray 3D en 1080p 24 Hz. Nous avons voulu savoir si ce moniteur tire son épingle du jeu.
Philips 273G3DHSB : la réalité
Côté finition, le Philips 273G3DHSB arbore le design classique de la marque : boîtier plastique gris mat et commandes de réglage tactiles en façade. La finition est correcte, mais l’écran reste plutôt basique. Il ne possède notamment pas de pied réglable en hauteur, ce qui est dommage pour un écran au tarif haut de gamme.
Un bon rendu d’image en 2D
La qualité d’affichage de ce moniteur est très correcte pour une dalle TN. Nous avons mesuré un taux de contrastes de 1 040:1 par défaut (luminosité de 260 cd/m2), qui monte à 1 203:1 après calibration (luminosité à 193 cd/m2). De bonnes valeurs, soutenues par une belle homogénéité du rétroéclairage de l’écran. La qualité de rendu des gris est convenable, tout comme la fidélité des couleurs.
La rémanence du 273G3DHSB est aussi très correcte pour les joueurs, sans pour autant être la meilleure du secteur. Il faudra tout de même activer l’overdrive de l’écran en position « rapide » (option Smart Response, traduite en français par « réponse intelligente » dans le menu de configuration de l’écran). Le 273G3DHSB obtient du coup la meilleure note de qualité d’affichage dans notre comparatif d’écran 3D, grâce à ses performances en 2D.
De la 3D active sujette au crosstalk
En 3D, en revanche, les performances de l’écran ne sont pas du même acabit. L’image est fréquemment sujette à un dédoublement (problème de crosstalk). La dalle ne semble plus assez rapide pour assurer un affichage sans image fantôme, c’est dommage. Premier indice, nous avons constaté dans le menu de configuration de l’écran que l’overdrive est désactivé en mode 3D, alors qu’il aurait pu s’activer en position « rapide » pour améliorer la réactivité des cristaux liquides de la dalle. C’est dommage, car en mode 3D, ce réglage et celui de la luminosité de l’écran sont bloqués.
Notez aussi que cet écran est uniquement compatible avec les sources vidéo 3D par interface HDMI 1.4a et avec la technologie TriDef pour les jeux vidéo. Il n’y a pas de technologie nVidia 3DVision et donc pas de jeu vidéo en 3D Full HD.
Des choix discutables
D’autres détails sont aussi décevants, à commencer par l’absence de haut-parleurs au sein de l’écran. Ces derniers auraient pourtant été fort utiles pour rendre l’écran vraiment indépendant. Il est uniquement possible de brancher un casque ou des haut-parleurs externes par la sortie jack 3,5 mm disponible derrière l’écran.
L’émetteur de synchronisation 3D n’est pas non plus intégré, il faudra le brancher à une prise USB disponible sur le côté de l’appareil. Une seconde prise USB permet de recharger les lunettes 3D et ne sert à rien d’autre (pas de hub USB). Les lunettes 3D sont dotées d’un voyant d’allumage dont la lumière est visible par l’œil gauche de l’utilisateur, c’est gênant.
Enfin, notez que le menu de configuration de notre écran souffrait de plusieurs bugs d’affichage lorsque l’écran fonctionnait en mode 3D.
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