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Test LDLC Bellone : un portable de 17,3 pouces joueur, mais pas très sexy

Le Bellone GG1-I5-8-H7-H est un PC portable vendu 1 399 euros. Il aurait mérité un processeur quatre coeurs.

L'avis de 01net.com

LDLC Bellone GG1-I5-8-H7-H

Affichage

3 / 5

Confort d'utilisation

3.5 / 5

Appréciation générale

3 / 5

Note de la rédaction

Note publiée le 12/12/2011

Voir le verdict

Fiche technique

LDLC Bellone GG1-I5-8-H7-H

Processeur Intel Core i5-2430M
Mémoire vive 8 Go
Capacité de stockage principal 750 Go
Taille d'écran 17.3 "
Puce graphique Nvidia GeForce GTX 560M
Voir la fiche complète

LDLC Bellone GG1-I5-8-H7-H : la promesse

LDLC vend des PC portables de toute taille en son nom propre. Il s’agit bien souvent de châssis de la marque Clevo, une configuration élaborée par l’enseigne par la suite. Le moins que l’on puisse dire, c’est que ces machines n’ont pas vocation à donner dans le superflu. Le Bellone va droit à l’essentiel. Pas de couleurs à foison, ni de diodes en tout genre pour cette référence axée performances dans les jeux. Passons au test.

LDLC Bellone GG1-I5-8-H7-H : la réalité

La couleur noire règne en maîtresse sur le châssis du Bellone GG1-I5-8-H7-H. Plastique, aluminium, clavier chiclet, touchpad aux boutons de qualité médiocre : tout est sombre. Sauf l’écran Full HD de 17,3 pouces. Mat, celui-ci affiche une luminosité de 292 cd/m² et un taux de contraste de 1 082:1, ce qui garantit des noirs profonds dans les films (lecteur Blu-ray embarqué) et une bonne restitution des scènes de jeux. Car le Bellone GG (pour « Good Game », « bien joué » en français) est un engin pensé pour les joueurs, n’en doutez pas !

Un double cœur bien à sa place

Sous le clavier chiclet, aux touches un peu petites et resserrées, mais agréables, LDLC a placé un processeur double cœur Intel Core i5-2430M en lieu et place des quatre cœurs des Core i7. Un processeur que l’on trouve pourtant massivement sur chez MSI, Asus ou encore HP et Dell. Pour l’appuyer dans sa tâche, il peut compter sur 8 Go de mémoire et sur une partie graphique « à la mode », la Nvidia GeForce GTX 560M. C’est la même puce que sur les Asus G74SX et Toshiba Qosmio X770. Elle connaît quelques difficultés à afficher tous les derniers titres sur la dalle mate Full HD du Bellone sauf si vous réduisez les détails.

En définition intermédiaire (1 600 x 900 pixels) voire basse (1 280 x 720 pixels), les jeux sont fluides, la puce récupère suffisamment de moyens pour vous permettre d’augmenter significativement les détails. Avec nos jeux de tests (The Last Remnant, Resident Evil 5 et Dirt 2), le nombre d’images par seconde (i/s) affiché oscille entre 123,79 (The Last Remnant) et 72,9 (Dirt 2) en 1 280 x 720 pixels, contre 62,7 et 45,3 i/s (même jeu qu’au-dessus) en Full HD, avec les mêmes réglages.

Bien refroidi, peu bruyant

Malgré l’importante configuration cachée dans l’épais châssis (5,3 cm), le refroidissement est étonnant bon. Le repose-main demeure à 27,7 °C même en cas d’activité intense. En revanche, sous la machine, les pics de température atteignent presque 49 °C. Néanmoins, après avoir ôté les capots protégeant les composants, on comprend que le Bellone met toutes les chances de son côté.

Deux systèmes de ventilation distincts sont présents, chacun servi par un ventilateur. Le premier refroidit le processeur, ce qui permet une meilleure activation du Turbo. Le second se concentre sur la puce graphique. Qui dit deux ventilateurs dit des nuisances sonores. Au repos, la machine est silencieuse (31,6 dB) mais, après quelques heures de jeu intenses, on atteint 42,2  dB. Supportable…avec un casque audio sur les oreilles.

Côté consommation, la machine ne descend pas en dessous de 33 watts au repos. En effet, l’absence de la technologie Nvidia Optimus ne permet pas à la puce graphique dédiée de rentrer en sommeil et de laisser la partie Intel prendre le relais. A plein régime, le Bellone est gourmand, il gloutonne volontiers quelque 170 watts grâce à son énorme bloc d’alimentation déporté.

Bouquet de connectique garni

Les flancs et arrière du Bellone sont plein de surprise. La première est la sortie DVI, qui remplace le VGA. Le HDMI est toutefois bien présent. La seconde est la présence d’un port mini-FireWire 400, une connectique qui a complètement disparu du panel de prises sur les châssis actuels. On trouve aussi un port e-Sata fusionné avec un port USB 2.0 (trois en tout sur la machine) et deux ports USB 3.0. On notera également la présence d’une prise d’antenne, mais il n’y a pas de module télé à l’autre bout. Wi-Fi, Ethernet Gigabit et Bluetooth 3.0 sont également présents.

Autre aspect remarquable du PC portable, tous les composants sont accessibles, on peut aisément envisager d’augmenter la quantité de mémoire, changer de processeur pour un plus puissant, voire de changer la GeForce GTX 560M contre une 570M par exemple, à condition de trouver le même format de carte MXM. A noter qu’il est impossible d’ajouter un disque dur. Il faut ôter le capot, se trouvant au niveau du lecteur Blu-ray, dévissé ce dernier et vous avez alors accès à un emplacement disque vide.

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