Roccat Kone : la promesse
Grande sœur de l’excellente Kova, la Kone est le haut de gamme en matière de souris du constructeur allemand Roccat. Dotée d’un grand nombre de raffinements et de fonctions avancées, elle est une arme de choix pour les vrais passionnés de jeux vidéo.
Roccat Kone : la réalité
Comme toujours pour les produits Roccat, au premier abord, la souris fait grise mine avec son austère robe noire et son packaging stylé mais sobre. Son gabarit est plutôt imposant : destinée à épouser la paume de votre main droite – cette souris est exclusivement réservée aux droitiers – la Kone impose sa présence sur votre bureau. La finition est bonne, avec des plastiques de qualité, et la prise en main est agréable.
La forme spécifique de cette souris ne conviendra pas à ceux qui utilisent leur périphérique du bout des doigts, ni aux petites mains. Concernant le confort à long terme, les personnes sujettes à la sudation seront gênées par la forme de la coque qui ne laisse pas passer l’air au creux de la main. Hormis du talc, rien ne résoudra ce problème… Les autres auront la sensation de faire corps avec leur souris.
Dur au centre, doux sur les côtés
Les dix boutons sont bien placés et tombent sous les doigts naturellement, hormis les deux situés à l’arrière de la molette. Leur sensibilité est bonne mais ceux de la Kova du même fabricant sont encore plus efficaces. A la sortie de la boîte, ils peuvent paraître un peu durs et demandent une bonne semaine de rodage avant d’acquérir la souplesse requise pour une pratique instinctive des jeux de tir.
On soulignera la dureté extrême du bouton central de la molette, très surprenante. Il faut vraiment forcer pour l’actionner, ce qui occasionne une perte de temps préjudiciable dans les jeux les plus nerveux. Rien à redire concernant sa fonction de défilement vertical, souple et crantée à la perfection. Le défilement horizontal est également sans réel défaut.
Capteur doublement sécurisé
Le capteur fonctionne sur la technologie laser Pro Aim et peut grimper à 3 200 DPI, ce qui est largement suffisant pour la très grande majorité des configurations. Avec un temps de réponse d’une milliseconde et un rafraîchissement à 1 000 Hz, le risque de décrochage est réduit à son strict minimum. Un deuxième capteur, le TCU (Tracking Control Unit), sécurise encore davantage la souris en analysant la surface de glisse, afin de compenser d’éventuels décrochages dus, par exemple, à un tapis multicolore. Les vrais gamers utilisant un bon tapis ne seront pas vraiment concernés par ce problème.
Nous mentionnerons la qualité irréprochable des patins, assurant une glisse remarquable sur la plupart des surfaces, bien que la Kova se montre encore plus véloce sur ce point. A noter que Roccat proposera très bientôt à la vente des patins de rechange. Une attention appréciée, vu le prix et le positionnement haut de gamme de la souris.
Des options de luxe
La Kone regorge de ces petits plus qui font les grandes différences sur les souris de basse caste, comme un système de poids variable permettant d’augmenter par paliers de cinq grammes son poids, jusqu’à vingt grammes. La souris « comprend » que l’on lui ajoute de la masse, chaque tare étant dotée d’une puce, et ajuste ainsi son comportement. Car malgré son nom, cette souris est très loin d’être bête, avec son architecture intégrée 16 bits cadencée à 72 MHz et sa mémoire embarquée lui permettant de stocker jusqu’à cinq profils d’utilisation. On apprécie également la légèreté des pilotes, qui ne consomment que 2 Mo de RAM, une constante pour les produits Roccat.
Sa fonction avancée la plus intéressante pour les joueurs reste sa capacité à intégrer des macros sur chaque touche, via un outil de programmation très facile à utiliser. Pour les jeux de tir à la première personne, la Kone réagit vite et bien question pointage, son seul souci d’ergonomie étant au niveau du bouton central. Sur des jeux utilisant des macros comme des jeux de rôles ou des jeux de gestion, cette souris frôle la perfection.
Enfin, les esthètes seront ravis d’apprendre qu’elle dispose de trois modes de pulsations lumineuses. La Kone dispose de quatre diodes distinctes, situées dans les coins de son châssis, sans compter le logo central. Il est possible de choisir la couleur de chacune parmi plus d’une trentaine de coloris, ouvrant un immense champ pour la customisation. Nous avons trouvé que les pulsations étaient un peu trop rapides, passant un peu à côté de l’ambiance cyborg désirée par le constructeur.
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