Dell XPS 630 : la promesse
Le savoir-faire est une valeur qui vaut son pesant d’or. En matière de machine de gamer, Dell a bien compris qu’Alienware pouvait lui apporter une vraie connaissance de ce que peuvent attendre les joueurs. Le XPS 630 ambitionne de mettre une partie de ces exigences à disposition du joueur qui n’a pas un budget illimité. Pari tenu?
Dell XPS 630 : la réalité
Dell s’ouvre
Dans le passé on avait des ordinateurs fermés avec un sceau de protection condamnant l’utilisateur à perdre sa garantie en cas de rajout d’une simple barrette de RAM. Aujourd’hui, Dell semble avoir écouté ses utilisateurs en les invitant à regarder le ventre de la bête. Et s’il y a bien une catégorie d’individus louches qui ont tendances à dépiauter une machine dès sa réception, ce sont bien les gamers. Le mot invitation n’est pas trop fort puisqu’une poignée, placée sur la partie supérieure de l’engin, permet d’ouvrir la tour d’un simple clic. Et une fois déshabillée, force est de constater que la surprise est plutôt bonne…
Une conception irréprochable
Le ventre du XPS 630 est une réussite. Le matériel est superbement agencé, les guide-fils évitent l’aspect désordonné des câbles, chaque chose semble à sa place et, une fois n’est pas coutume sur un PC de constructeur, la tour semble prête à l’évolution, au rajout de matériel. Pour preuve les deux baies 3,5 qui n’attendent que deux disques durs de plus et celle de 5 pouces 1/4, invitant un autre lecteur optique à venir se lover langoureusement. Et c’est le trémolo dans la voix que l’on constate que le feu du diablotin de Core 2 Duo Q6600 est étouffé par un dissipateur… passif.
Une machine qui la boucle
Ca aussi Dell semble l’avoir compris : jouer ne signifie pas forcément devoir partager son bureau avec un four thermique couplé à un réacteur d’A380, ce qui ne fait pas bronzer pour un sou et à l’inconvénient de nous rendre sourd. L’agencement des pièces, leur qualité – on est loin du PC low cost – et l’espace respecté entre les pièces font du XPS 630 un gros chaton qui ronronne certes, mais sans plus. C’est bienvenu d’autant plus qu’une bonne carte son, une Soundblaster X-Fi Gamer Edition, est embarquée. Laquelle a la bonne idée de soulager le processeur central de la gestion de l’audio. Ce qui lui laisse plus de champ, à lui et à ses deux copines – deux splendides Californiennes nommées 8800 GT SLI -, de faire de jolis cubes en 3D prêts à être dessoudés à coups de lance-roquettes.
Je(ux) frag, tu frags,…
Et les jeux dans tout ça?. Bonne question, la réponse sera toute aussi directe : ça tourne superbement. Crysis, le jeu/bench de référence actuel, se comporte en effet très bien. En 1680 x 1050 (résolution standard des 22 pouces, taille d’écran cible de ce genre de machine), ce jeu tourne correctement en niveau de détails très élevés (lags quand il y a trop de modèles ou trop d’effets) et devient agréablement jouable en niveau de détails élevés. On éviterait sans doute les quelques ralentissements si on avait eu une machine de test dotée d’un giga ou deux de plus de RAM. N’hésitez pas à investir quelques dizaines d’euros de plus sur le site de Dell – 40 euros pour passer de 2 à 4 Go. Et ce, même si Vista n’en gère que 3,2 Go. Une fois le test de Crysis passé, les autres jeux ne furent que des formalités. Si on est pas au niveau d’un Crosssfire ou quad SLI , les jeux tournent sans sourciller, de World in Conflict à Unreal Tournament III. Au prix d’une perte de quelques FPS on est à même de profiter de l’antialiasing et autres filtrage anisotropique. A noter que les disques durs en Raid 0 permettent de limiter les temps de chargement ce qui est fort agréable.
On va être critique ?
Au rang des regrets, on notera juste que pour un PC de joueur, le mulot en plastique en forme de savonnette n’est pas vraiment la panacée et il faudra s’offrir une vraie souris pour être performant. Sinon, c’est du tout bon.
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