Orange Liveradio : la promesse
La Liveradio, issue du labo chargé de développer des produits «dérivés»de la Livebox, est, selon Orange, le premier poste radio Wi-Fiautonome. Elle autoriserait l’écoute de plusieurs milliers de webradiosdu monde, de podcasts, de livres audios mais aussi de ses MP3, partoutdans la maison.
Mieux, elle fonctionnerait quel que soit sonfournisseur d’accès. Mais la mise en route de ce poste est-elle, alors,aussi simple? Orange affirme, avec ce nouveaumatériel, réinventer la radio mais le prix en vaut-il la chandelle?Notre avis sur la question après avoir utilisé la Liveradio.
Orange Liveradio : la réalité
En revanche, bonne
surprise pour ce qui concerne la mise en route de cette radio. Il
suffit de suivre les instructions à l’écran. L’accès aux webradios
s’effectue en une ou deux minutes, à partir de n’importe quelle
connexion Wi-Fi (fournie par Orange ou tout autre acteur du marché). Et
même s’il est nécessaire de rentrer une clé Wep de protection (26
caractères, assez fastidieux en général), le processus est simple et
intuitif, les différentes validations s’effectuant à partir de l’unique
molette directionnelle, placée sur la façade avant de la radio.
On
accède ensuite à plusieurs menus : Radios, Podcasts, Mes coups de cœur,
Autres services (fonds d’ambiance, livres audios, sonneries…),
Configurer (réglage de l’heure, de l’alarme, de la luminosité de
l’écran, etc.) et Mettre en veille. Orange a eu la bonne idée d’intégrer
un contenu assez important à son appareil. Il est donc immédiatement
opérationnel. En connectant une simple clé USB, un menu Ma clé USB
apparaît : on peut alors écouter ses propres fichiers stockés, à
condition qu’ils soient au format MP3 ou WMA, transformant ainsi
l’appareil en baladeur audio géant ou chaîne hi-fi de poche.
Il
est aisé de choisir de nouveaux contenus pour sa Liveradio, en piochant
directement sur le site d’Orange. Il suffit, pour cela d’ouvrir un
compte (gratuit). Le transfert de contenu ne nécessite pas de
brancher, de façon physique, l’appareil à son ordinateur. Il suffit sur
le site d’orange, dans la partie réservée à la Liveradio, d’indiquer
l’adresse Mac de cette dernière (située sous l’appareil). L’ajout de
contenu (nouvelles radios et podcasts) s’effectue par glisser/déposer au
cœur d’une interface Web intuitive et conviviale.
On ne trouve
peut-être pas encore des milliers de podcasts comme peut le laisser
entendre Orange mais le contenu est très riche dont plus de 1200 webradios
classées par genre (rock, pop, classique, etc.), plus de 150 podcasts… Pas de livres audios
pour l’instant ou de nouveaux fonds d’ambiance ou sonneries – seulement
ceux proposés directement depuis l’appareil. Orange devrait, cela dit,
enrichir son offre. Des contenus payants pourraient même être proposés
(livres audio, radios personnalisables…).
En plus de la
molette, on trouve sur la Liveradio, un bouton de volume, un bouton
pour revenir au menu d’accueil et un bouton pour sélectionner ses Coups
de cœur. Certaines radios (hélas pas la majorité) affichent le titre
de la chanson en cours d’écoute. En appuyant sur cette touche,
l’appareil garde en mémoire cette info qui pourra éventuellement servir
plus tard à l’utilisateur souhaitant acheter le titre en question.
Depuis le site d’Orange, on peut aussi affecter ses radios préférées
aux huit touches de présélection que l’on trouve sur la Liveradio.
Côté
autonomie, c’est un peu la déception. Même si le son n’est pas à plein
volume, on est plus proche des 2 heures que des 4 heures d’autonomie.
Difficile de partir pour la journée avec sa Liveradio. L’appareil est
plutôt destiné à rester branché en permanence dans la maison et à être
déplacé, occasionnellement, en mode autonome, le temps de faire sa
toilette dans la salle de bains, par exemple, ou de préparer le dîner
dans la cuisine, sans s’embarrasser du câble secteur.
Le son
restitué par la Liveradio est correct, bien que manquant un peu de
chaleur. On ne peut guère, en revanche, monter le volume de façon
excessive. On reste plutôt proche d’un son restitué par un poste radio,
plutôt que de celui d’une mini chaîne hi-fi. De plus,
certaines hachures sont hélas possibles – les aléas de l’Internet – ;
mieux vaut donc disposer d’une connexion de bonne qualité. Cela dit, la
qualité de son dépend bien sûr aussi, du débit choisi par la webradio
pour sa diffusion. Et l’on trouve de tout sur Internet!
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