Saitek Cyborg R.A.T.7 : la promesse
La souris R.A.T. 7 de Saitek inaugurerait-elle une transformation dans le petit monde du périphérique pour joueurs ? Mêlant plastique et métal, vantée par la marque pour sa capacité à s’adapter à la morphologie et aux envies des joueurs et dotée d’un capteur ultrarapide, précis et dont la vitesse peut être changée à la volée, elle pourrait venir faire de l’ombre aux références du genre des écuries SteelSeries, Logitech ou encore Razer. Nous avons pu l’utiliser tout l’été, lui faisant faire des kilomètres sur divers tapis et avec différents jeux. Voici nos impressions.
Saitek Cyborg R.A.T.7 : la réalité
Le point fort de la R.A.T 7 est sans conteste sa capacité d’adaptation. La plupart des éléments constituant sa « carrosserie » peuvent être ajustés ou changés à l’aide de la clé et des éléments fournis. De plus, il est possible de calibrer le lest de la souris (grâce à des poids amovibles) en fonction de vos envies.
Haute précision et réactivité
Le capteur est de 5 600 dpi. Autrement dit, la souris est capable de segmenter une distance de 2,5 cm en 5 600 points, afin d’atteindre un maximum de précision. Ce type de capteur est un classique du genre, que l’on retrouve également dans la Mamba de Razer ou la G9x de Logitech.
Question réactivité, la R.A.T. 7 se défend ! Elle échange les informations avec l’ordinateur à une vitesse de 1 000 MHz, ce qui équivaut à une milliseconde de décalage entre le déplacement de votre main et le mouvement du curseur.
La guerre des boutons
Outre les sept boutons (dont deux sont programmables), on a droit a deux molettes, l’une traditionnelle – que l’on manipule avec le majeur –, l’autre en métal, moins courante, accessible avec le pouce, sur le dessus de la souris. La seconde peut se voir affecter des macros et d’autres raccourcis utiles. On trouve également un bouton faisant varier la vitesse du capteur à la volée et un autre pour changer les profils de touches applicables à la souris par le biais du pilote. Enfin, le petit bouton rouge présent sur le flanc gauche permet de modifier temporairement le réglage des DPI pour gagner en précision, par exemple lorsque l’on zoome avec un fusil à lunette dans un FPS. Tout cela est à définir dans le pilote fourni.
Des profils différents pour les schizophrènes
Un reproche : le pilote n’est absolument pas intuitif, et la documentation n’est pas plus explicite ; il faut donc un peu de temps pour trouver ses marques et réussir à paramétrer correctement les raccourcis et autres macros. Vous pouvez paramétrer trois profils différents puis les exploiter sans avoir à revenir à Windows, grâce à la touche dédiée de la souris.
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