Kodak EasyShare M1093 IS : la promesse
Coque noire mate, cerclage optique métallique et design discret:l’EasyShare M1093IS se veut un appareil haut de gamme.Avec son capteur 10 Mpix, sa stabilisation optique et son mode HiISO,peut-il jouer dans la cour des grands?
Kodak EasyShare M1093 IS : la réalité
Fort à l’allumage…
Première prise en main, première vérification: démarre-t-il vite? La
vitesse de l’électronique étant une des faiblesses de la marque, la
vérification s’imposait. Bonne surprise: il dégaine vite et prend
rapidement le premier cliché. Bon point pour cette réactivité, certes,
mais le joli tableau s’obscurcit bien vite…
… lent à la revue et à l’extinction
Cette vitesse agréable
au déclenchement, on ne la retrouve pas lors de la revue des clichés,
l’accès à la carte mémoire étant notoirement plus lent que sur nos
autres compacts. Quant à l’extinction, il lui faut 3-4 bonnes secondes
pour replier son barda, deux de plus afin d’éteindre sa LED d’activité.
Sans être un mou du genou, ce n’est pas Lucky Luke non plus.
L’autofocus rame et la stabilisation optique est inexistante
Lorsque
l’on jette un coup d’œil aux cliché «vite faits», on déchante:
l’image est généralement floue. Aïe. Et ce problème est assez récurrent
dès lors que les conditions lumineuses sont moyennes. Il semble que ce
M1093IS ait besoin d’être bien calé afin de prendre des clichés nets.
Donc la stabilisation optique…
Des clichés très bruités
En basse lumière, le flou se rapproche de ce que fait la concurrence,
mais avec un bruit numérique mal maîtrisé en plus. La stabilisation se fait,
pour le coup, plutôt bien, mais il s’agit cette fois d’une stabilisation
numérique de montée en ISO. Une montée mal maîtrisée puisque cela
moutonne très vite: monter (manuellement) à 6400 ISO c’est bien, mais
soyons clairs, à ce niveau de sensibilité c’est presque inutilisable (à
moins de se revendiquer artiste). On se contentera de la montée
normale, c’est déjà suffisamment brouillé à 1600 ISO.
Mise à mort? Non, en pleine lumière c’est tout à fait correct. Mais
cela ne suffit pas, on n’attend pas qu’il fasse beau pour faire des
photos, or, sans flash ni bonne source lumineuse, il faut se faire à un
bruit bien trop présent.
Prise en main aisée et mode panorama qui marche bien
La force
de Kodak est sans nul doute sa prise en main. Il est donc peu
surprenant que les débrayages du mode programme ne se manipulent pas
facilement. En revanche, la grande quantité de modes scène et les
explications textuelles qui leur sont associées sont bien pensées. On
apprécie tout particulièrement le mode panorama. Proposant un balayage
de droite à gauche et l’inverse également, l’appareil assemble très bien trois
images consécutives, même en basse lumière -le bruit est là, mais
l’assemblage est de qualité.
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