MSI N460GTX Cyclone 768D5/OC : la promesse
Lors de sa présentation officielle, Nvidia nous avait très clairement spécifié que la GeForce GTX 460 était tout à fait taillée pour le surcadençage (augmentation des fréquences des composants). Et ce paramètre a été parfaitement intégré par bon nombre de constructeurs de cartes graphiques dont MSI. Le constructeur taïwanais s’est donc empressé de sortir deux modèles de GTX 460 (une en 1 Go, l’autre en 768 Mo de GDDR5) affublées du sobriquet Cyclone car optant pour un système de refroidissement annoncé comme décoiffant pour abaisser la température des composants survitaminés… à l’image des résultats ?
MSI N460GTX Cyclone 768D5/OC : la réalité
Comme nous l’évoquions dans notre test de la GeForce GTX 460 de Zotac, Nvidia n’a pas sorti un modèle de sa nouvelle référence, mais deux. Outre la quantité de mémoire et la taille du bus mémoire qui les différencient, il y a également leur prix, bien que pour le moment, force est de constater que ce dernier est un peu plus élevé qu’initialement annoncé. La MSI N460GTX Cyclone est donc équipée de 768 Mo de mémoire en GDDR5 et d’un bus de 192 bits. Pour le reste, c’est toujours la puce GF104 de Nvidia qui est aux commandes avec ses 336 processeurs de flux. Toutefois, la cadence de cette dernière a été revue à la hausse : 725 MHz au lieu des 675 MHz usuels… et ce n’est que le début.
Déjà en seconde et prête pour la quatrième
MSI a doté son modèle Cyclone d’un ventirad composé de deux caloducs et jeux d’ailettes, ainsi que d’une large base, le tout refroidi par un ventilateur silencieux de 90 mm. Le dispositif est très efficace bien qu’on puisse lui reprocher de ne pas inclure de refroidissement dédié à la mémoire. Les modules ne sont refroidis que par le flux d’air projeté sur la carte par le ventilateur et rien d’autre… certes, ils n’ont pas besoin d’être refroidis à outrance mais, par mesure de sécurité, un petit dissipateur n’aurait pas fait de mal.
Heureusement, il n’est pas possible d’augmenter les fréquences des 768 Mo de GDDR5 au-delà de 1 900 MHz, grâce au logiciel Afterburner de MSI. C’est ce dernier qui vous permet également d’augmenter les fréquences sur la puce graphique, car le constructeur laisse une marge de manœuvre à l’utilisateur en mal de surcadençage. Un bon point à souligner, ce petit utilitaire est compatible avec quelques autres modèles de cartes concurrentes et est particulièrement facile d’accès.
En postcombustion, c’est presque bon !
Intégrant un système logiciel de protection de la puce, Afterburner vous offre une bonne marge de manœuvre pour augmenter les tensions, fréquences et autre vitesse de rotation du ventilateur. De plus, une partie graphique vous permet de visualiser les changements opérés. Après quelques essais, nous avons réussi à faire passer la carte au-dessus de la barre des 775 MHz. Elle est restée parfaitement stable et nous n’avons pas constaté un échauffement dramatique des composants. Au-delà, la carte commence à ne plus suivre et il faut impérativement jouer sur le voltage et y aller doucement et par palier. Il faut bien préciser que toutes les puces ne sont pas égales face au surcadençage et donc, que toutes ne peuvent pas offrir des gains fixes, à moins d’être soigneusement triées en amont.
Cependant, plus vous montez en fréquence, plus la consommation augmente. Ainsi, avant que nous ne procédions à nos tests, la carte consommait 180 W au lieu des 165 W relevés en abaissant les caractéristiques à leur niveau d’origine. Nous avons réussi à dépasser les 215 W après avoir franchi la barre des 770 MHz.
Bonne joueuse mais pas excellente
Entre ce modèle et celui de Zotac, les différences de mémoire et de la taille du bus se ressentent légèrement, surtout lorsque vous arrivez sur les terres de la Full HD, malgré le surcadençage natif. Il n’en demeure pas moins que pour jouer dans le mode 1 680 x 1 050 pixels, elle demeure plus qu’à la hauteur. En 1 920 x 1 200 pixels, il faut revoir vos exigences un soupçon à la baisse, mais cela reste satisfaisant.
Par contre, dans cette même définition, la tesselation et DirectX 11 ne s’envisagent pas vraiment, car la carte éprouve plus de difficultés à générer le rendu que son alter ego en 1 Go. Il n’en demeure pas moins qu’elle offre globalement des performances satisfaisantes. Toutefois, nous restons sur nos positions : la GeForce GTX 460 n’est valable qu’avec 1 Go de mémoire et un bus de 256 bits. Surtout qu’elle aussi peut prétendre à des augmentations de fréquences qui font d’elle une carte vraiment alléchante.
Pour ce qui est des technologies propriétaires Nvidia, la PhysX s’envisage en mode « normal » (dans Batman, Arkham Asylum par exemple) et le nombre d’images par seconde ne dégringole pas trop. En revanche, pour la 3D Vision en Full HD, n’y comptez pas. Sur un écran 22 pouces en définition standard, certains titres ne seront pas aussi fluides qu’on pourrait le penser et d’autres passent sans problème majeur. Par contre, pas question de cumuler PhysX et 3D Vision.
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