Razer Mamba : la promesse
Avec la Mamba, Razer ne nous propose pas seulement une de ses souris les plus performantes au niveau technique, il promet également aux joueurs exigeants la possibilité de se passer de fil, sans que cela ait d’impact sur le jeu. L’enjeu est d’importance. Razer remporte-t-il la partie ?
Razer Mamba : la réalité
La première bonne surprise avec la Mamba est sa taille. Plutôt plus grosse que ses consœurs signées Razer, elle tient bien en main et laisse la paume s’étaler confortablement pour plus de stabilité et donc de réactivité. La batterie (inamovible mais rechargeable) placée à l’arrière lui donne une bonne inertie, ce qui facilite les mouvements courts et rapides. Contrairement à certaines Razer trop légères, ici, le poids est agréable et bien réparti, même si le joueur ne pourra pas modifier cette microcharge à l’envi.
Les neuf boutons, dont sept sont programmables, se placent tous confortablement sous les doigts. Si vous n’êtes pas un accro des macros et autres programmations, vous pourrez vivre sans pilote, et tout se passera pour le mieux. Si vous aimez personnaliser un peu les fonctions, le pilote deviendra alors incontournable mais saura se faire très léger, comme d’habitude chez Razer. Vous pourrez même vous en passer en partie puisqu’il est possible, une fois la configuration définie, d’enregistrer des profils dans la mémoire embarquée de la souris. Vous aurez ainsi vos réglages à portée de doigts, sans rien avoir à installer.
Performante avec ou sans fil
Parmi les réglages proposés, l’ajustement de la sensibilité est une belle réussite. On peut ainsi l’étendre de 100 ppp – pratique pour la retouche d’image, éventuellement – à 5 600 ppp – pratique pour un headshot. A cet extrême, impossible de dire qu’on sent une différence avec une souris limitée à 3 200 ppp… On constate juste une réactivité et une précision de haut vol. C’est du grand art. Et ce confort d’utilisation ne se dément pas quand on décide de se débarrasser du câble USB propriétaire qui relie la souris au PC (ou la base de chargement de la souris au PC). Les performances de transmission sont bonnes, sans la moindre saccade ni le moindre délai.
On notera toutefois deux petits bémols. L’un tient à la relative lenteur de la Mamba en sortie de veille quand, en mode sans fil, elle n’a pas été utilisée depuis quelque temps. L’autre concerne la manipulation qui permet de passer de la transmission filaire à la transmission sans fil. Non seulement il faut détacher le fil de la souris, mais il faut impérativement le reconnecter à la base. Cela ne prend que quelques secondes, mais un second fil branché en permanence au socle aurait permis de simplifier l’opération.
Autonomie sans fil
Une fois débarrassée de son fil, la souris est alimentée par sa batterie. La performance est ici plutôt bonne : utilisée de manière intensive, la Razer tient une très grosse dizaine d’heures. Il faudra toutefois penser à l’éteindre ou à la remettre sur son socle pour qu’elle se recharge. En effet, le système de témoins lumineux sur le côté droit de la souris n’est pas forcément très clair, et il faut s’y habituer pour avoir une idée de l’autonomie restante. Car il n’y a évidemment rien de pire que de tomber en panne sèche en pleine partie…
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